On aurait envie, bien sûr, de citer les acteurs mais ce qui ressort de ce film, c’est avant tout un travail d’équipe. Chacun est juste dans son jeu, juste à sa place.
Le scénario, la mise en scène, le montage, la musique, les silences créent une harmonie qui tisse tous les fils, retisse des histoires humaines, en crée de nouvelles.
Face à la mort et au don d’organe, il faut d’abord que les fils du quotidien, de la douleur se détendent , se distendent afin de les renouer autrement, en partant de la mort pour aller vers une forme d’espoir. Il en va presque paradoxalement de même du côté de la personne qui reçoit un organe et qui déclare
Réparer les vivants fait remonter à la surface un verbe peu usité, "rabouter".
Rabouter les organes, les corps, les êtres , les sentiments, c’est ce que réussit si bien ce récit, et il est drôle de constater que c’est le principe même du bon cinéma qui raboute des plans, des scènes, des morceaux de tournage pour en faire de la vie.
On ne peut s’empêcher de penser au cours du prélèvement d’organes à La leçon d’anatomie de Rembrandt, mêlant le présent à une sorte d’ailleurs spirituel.
Tout le film baigne dans une dimension profondément humaine qui prend le pas sur l’aspect technique, même si celui-ci n’est pas escamoté.
Peut-être une formule qui résume bien l’aspect complexe, volontaire et plein d’espoir de Réparer les vivants, du Cantona dans le texte "On joue pour se battre contre l’idée de perdre".
Un petit clin d’œil à Bouli Lanners que nous avions rencontré l’an dernier pour son film Les Premiers Les derniers : simple, convaincant, humain. Comme tous les autres.
Le scénario, la mise en scène, le montage, la musique, les silences créent une harmonie qui tisse tous les fils, retisse des histoires humaines, en crée de nouvelles.
Face à la mort et au don d’organe, il faut d’abord que les fils du quotidien, de la douleur se détendent , se distendent afin de les renouer autrement, en partant de la mort pour aller vers une forme d’espoir. Il en va presque paradoxalement de même du côté de la personne qui reçoit un organe et qui déclare
Je ne sais pas si j’ai envie de vivre avec le cœur d’un mort.
Réparer les vivants fait remonter à la surface un verbe peu usité, "rabouter".
Rabouter les organes, les corps, les êtres , les sentiments, c’est ce que réussit si bien ce récit, et il est drôle de constater que c’est le principe même du bon cinéma qui raboute des plans, des scènes, des morceaux de tournage pour en faire de la vie.
On ne peut s’empêcher de penser au cours du prélèvement d’organes à La leçon d’anatomie de Rembrandt, mêlant le présent à une sorte d’ailleurs spirituel.
Tout le film baigne dans une dimension profondément humaine qui prend le pas sur l’aspect technique, même si celui-ci n’est pas escamoté.
Peut-être une formule qui résume bien l’aspect complexe, volontaire et plein d’espoir de Réparer les vivants, du Cantona dans le texte "On joue pour se battre contre l’idée de perdre".
Un petit clin d’œil à Bouli Lanners que nous avions rencontré l’an dernier pour son film Les Premiers Les derniers : simple, convaincant, humain. Comme tous les autres.
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