Gilles Camillieri expose à la mairie d’Annecy-le-Vieux jusqu’au 25 sept. 2019
On retrouve dans les photos exposées à la mairie d’Annecy-le-Vieux le goût et l’intérêt de Gilles Camillieri pour les costumes. Et sa curiosité naturelle.
Dans un sanctuaire Shintô de Tokyo, il photographie des mariages en costumes traditionnels et découvre ce jour-là la cérémonie Shichi-Go-San qui renvoie à la période japonaise du 8° au 12° siècle.
Les enfants de 3 ans, les garçons de 5 ans et les filles de 7 ans étaient fêtés, habillés de tenues semblables à celles qu’ils porteraient plus tard pour leur mariage.
Réservé d’abord aux nobles, ce rite est passé chez les samourai et dans toute la société. Il perdure aujourd’hui chez certains.
Il s’agissait, alors que la mortalité infantile était très élevée, de remercier les dieux qui avaient accordé la vie aux plus jeunes, et d’une sorte d’initiation pour les 5 et 7 ans.
L’œil de Gilles Camillieri sait capter, par l’attention portée au vêtement, la conversation qui s’établit entre l’intime et le social, entre le présent et le passé.
Il est amusant et particulièrement intéressant de voir exposées dans une mairie, lieu d’administration, des clichés qui montrent des enfants participant de très bonne grâce pour certains, en bougonnant pour d’autres, à la mise en scène sociale et culturelle qui fait d’eux des citoyen(ne)s en devenir.
Les couleurs éclatantes des costumes, la qualité des tissus magnifient les enfants . On ne peut s’empêcher d’établir un lien entre ces portraits et "Rêves", le film de Kurosawa dont les deux premières histoires mêlent le quotidien à la poésie et au mythe.
Dans un sanctuaire Shintô de Tokyo, il photographie des mariages en costumes traditionnels et découvre ce jour-là la cérémonie Shichi-Go-San qui renvoie à la période japonaise du 8° au 12° siècle.
Les enfants de 3 ans, les garçons de 5 ans et les filles de 7 ans étaient fêtés, habillés de tenues semblables à celles qu’ils porteraient plus tard pour leur mariage.
Réservé d’abord aux nobles, ce rite est passé chez les samourai et dans toute la société. Il perdure aujourd’hui chez certains.
Il s’agissait, alors que la mortalité infantile était très élevée, de remercier les dieux qui avaient accordé la vie aux plus jeunes, et d’une sorte d’initiation pour les 5 et 7 ans.
L’œil de Gilles Camillieri sait capter, par l’attention portée au vêtement, la conversation qui s’établit entre l’intime et le social, entre le présent et le passé.
Il est amusant et particulièrement intéressant de voir exposées dans une mairie, lieu d’administration, des clichés qui montrent des enfants participant de très bonne grâce pour certains, en bougonnant pour d’autres, à la mise en scène sociale et culturelle qui fait d’eux des citoyen(ne)s en devenir.
Les couleurs éclatantes des costumes, la qualité des tissus magnifient les enfants . On ne peut s’empêcher d’établir un lien entre ces portraits et "Rêves", le film de Kurosawa dont les deux premières histoires mêlent le quotidien à la poésie et au mythe.
Le jeune garçon déguste un "chitose ame", sorte de sucre d'orge symbolisant une croissance saine
Gilles Camillieri expose à la mairie d’Annecy-le-Vieux jusqu’au 25 sept. 2019
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