Il y a quelques mois, l'Espérance n'éatait qu'un gabarit dessiné sur le sol.Ce 27 février 2020 Pierre Lachenal et Renaud Veyret accueillaient Pierre Monteil sur le chantier. © DEP74/L.Guette
Pierre Lachenal et Renaud Veyret nous reçoivent sur le chantier où l’ossature de l’Espérance III donne déjà une impression de puissance calme et rassurante. Elle nous emmène dans des voyages de toutes sortes où se rejoignent l’Histoire, les anecdotes, le quotidien d’une époque, cette longue relation au lac d’Annecy dont l’exposition « Cap sur le lac » au musée château d’Annecy retraçait récemment l’évolution. S’y greffe tout un imaginaire qui ne demande qu’à émerger de nouveau.
L’Espérance III est un retour intelligent dans le passé, dans le patrimoine, un regard à la fois sur l’Histoire et vers l’avenir par le biais de la technique et de la technologie. Cet assemblage est vivant et fait sens.
C’est à la fois le patrimoine, les gens du lac, la mémoire du lac et la projection sur l’avenir, sur l’environnement par deux biais : l’eau en montagne confrontée aux changements de société et aux changements climatiques. On a déjà vu des actions très fortes en ce sens sur le fonds de dotation Montagne vivante ; et c’est aussi la transition énergétique. On veut que l’Espérance III utilise le vent, l’électricité d’origine hydraulique, voire une pile à hydrogène – mais ça, c’est encore un projet de fou – qui nous affranchirait des liaisons avec la terre, avec une prise au mouillage. Les choses se feront par étapes. On n’est pas pressés puisque tout ça attend depuis 1930.
Vous faites revivre le passé aussi par le volet pédagogique qui va assurer une passation.
Effectivement, et tout ce qui est fait autour du bois – même s’il ne vient pas exclusivement de Haute-Savoie -, des Hautes-Alpes pour l’acacia, de Savoie en ce qui concerne le mélèze. Il y a aussi du chêne. Chaque essence est utilisée en fonction de ses propriétés et des contraintes auxquelles elle est soumise sur l’embarcation. Le mélèze est utilisé en lamellé collé. On ne respecte pas tout à fait la tradition qui faisait qu’on employait des pièces d’un seul tenant, mais les techniques ont évolué et on anticipe d’éventuels problèmes de pourriture qui ont atteint tous les autres bateaux, comme la Savoie qui a dû changer ses bordées et davantage encore à cause de la mérule.
On revient cependant le plus possible aux techniques du bois dont se servent les quatre charpentiers de marine qui travaillent sur l’Espérance III.
Il faut signaler un autre aspect intéressant lié à cette aventure : nous redécouvrons tout un lexique, plus de 60 mots spécifiques. Un vocabulaire qui a quasi disparu. Il figure sur notre site et tout le monde peut le consulter, les scolaires en particulier, à la rubrique « Pédagogie , le vocabulaire du Bacouni* ». Ces vocabulaires techniques sont en train de disparaître en France ; quand on n’arrive plus à nommer, c’est que la technique disparaît elle aussi. La facilité consiste à utiliser des termes anglais alors que le français possède ce vocabulaire.
Les Suisses tentent de faire perdurer le lexique particulier qui est lié aux voiles latines.
L’Espérance III est un retour intelligent dans le passé, dans le patrimoine, un regard à la fois sur l’Histoire et vers l’avenir par le biais de la technique et de la technologie. Cet assemblage est vivant et fait sens.
C’est à la fois le patrimoine, les gens du lac, la mémoire du lac et la projection sur l’avenir, sur l’environnement par deux biais : l’eau en montagne confrontée aux changements de société et aux changements climatiques. On a déjà vu des actions très fortes en ce sens sur le fonds de dotation Montagne vivante ; et c’est aussi la transition énergétique. On veut que l’Espérance III utilise le vent, l’électricité d’origine hydraulique, voire une pile à hydrogène – mais ça, c’est encore un projet de fou – qui nous affranchirait des liaisons avec la terre, avec une prise au mouillage. Les choses se feront par étapes. On n’est pas pressés puisque tout ça attend depuis 1930.
Vous faites revivre le passé aussi par le volet pédagogique qui va assurer une passation.
Effectivement, et tout ce qui est fait autour du bois – même s’il ne vient pas exclusivement de Haute-Savoie -, des Hautes-Alpes pour l’acacia, de Savoie en ce qui concerne le mélèze. Il y a aussi du chêne. Chaque essence est utilisée en fonction de ses propriétés et des contraintes auxquelles elle est soumise sur l’embarcation. Le mélèze est utilisé en lamellé collé. On ne respecte pas tout à fait la tradition qui faisait qu’on employait des pièces d’un seul tenant, mais les techniques ont évolué et on anticipe d’éventuels problèmes de pourriture qui ont atteint tous les autres bateaux, comme la Savoie qui a dû changer ses bordées et davantage encore à cause de la mérule.
On revient cependant le plus possible aux techniques du bois dont se servent les quatre charpentiers de marine qui travaillent sur l’Espérance III.
Il faut signaler un autre aspect intéressant lié à cette aventure : nous redécouvrons tout un lexique, plus de 60 mots spécifiques. Un vocabulaire qui a quasi disparu. Il figure sur notre site et tout le monde peut le consulter, les scolaires en particulier, à la rubrique « Pédagogie , le vocabulaire du Bacouni* ». Ces vocabulaires techniques sont en train de disparaître en France ; quand on n’arrive plus à nommer, c’est que la technique disparaît elle aussi. La facilité consiste à utiliser des termes anglais alors que le français possède ce vocabulaire.
Les Suisses tentent de faire perdurer le lexique particulier qui est lié aux voiles latines.
Vous découvrez ce vocabulaire grâce à l’Espérance III ?
Nous avons par exemple cherché ce qu’étaient les poulaines : c’étaient les toilettes, les marins se pendaient aux poulaines pour se soulager.
En plus de tous les aspects que nous avons évoqués, il y a l’intérêt de ce langage spécifique.
Qui est lié aux marins d’eau douce du Léman et du Lac d’Annecy. C’était la Savoie, qui ne concernait pas le Lac du Bourget. On ne parlait pas de capitaine, mais de patron.
L’exposition « Cap sur le Lac » au musée château d’Annecy retraçait récemment l’histoire des relations entre les riverains et le lac. Elles ont véritablement évolué au fil du temps. Vous rassemblez tout ceci en une seule embarcation.
C’est ce que nous voudrions reconstituer par des chemins historiques quand la barque naviguera. Parmi les animations, il y en aura une à vocation patrimoniale qui reconstituera les chemins de la lignite qui venait d’Entrevernes ou de Montmin, les chemins des pierres qui venaient de Bredannaz, ceux du bois à partir des Bauges, ceux de la vigne et du vin à partir de nos côtes.
Le mot « chemin » est intéressant, une embarcation est mobile, vous reconstituez des chemins non pas pour encenser le passé mais pour le faire progresser, pour le mettre en mouvement.
Il faudra faire vivre ce bateau.
Pour cela, c’est le volet budgétaire, il nous reste à trouver encore un tiers de notre budget total, soit 500 000 euros en quatorze mois. Les collectivités territoriales du tour du lac y contribueront sans doute, le Sila aussi. Les choses devraient se concrétiser après les élections municipales. Nous comptons aussi sur le mécénat.
Nous avons par exemple cherché ce qu’étaient les poulaines : c’étaient les toilettes, les marins se pendaient aux poulaines pour se soulager.
En plus de tous les aspects que nous avons évoqués, il y a l’intérêt de ce langage spécifique.
Qui est lié aux marins d’eau douce du Léman et du Lac d’Annecy. C’était la Savoie, qui ne concernait pas le Lac du Bourget. On ne parlait pas de capitaine, mais de patron.
L’exposition « Cap sur le Lac » au musée château d’Annecy retraçait récemment l’histoire des relations entre les riverains et le lac. Elles ont véritablement évolué au fil du temps. Vous rassemblez tout ceci en une seule embarcation.
C’est ce que nous voudrions reconstituer par des chemins historiques quand la barque naviguera. Parmi les animations, il y en aura une à vocation patrimoniale qui reconstituera les chemins de la lignite qui venait d’Entrevernes ou de Montmin, les chemins des pierres qui venaient de Bredannaz, ceux du bois à partir des Bauges, ceux de la vigne et du vin à partir de nos côtes.
Le mot « chemin » est intéressant, une embarcation est mobile, vous reconstituez des chemins non pas pour encenser le passé mais pour le faire progresser, pour le mettre en mouvement.
Il faudra faire vivre ce bateau.
Pour cela, c’est le volet budgétaire, il nous reste à trouver encore un tiers de notre budget total, soit 500 000 euros en quatorze mois. Les collectivités territoriales du tour du lac y contribueront sans doute, le Sila aussi. Les choses devraient se concrétiser après les élections municipales. Nous comptons aussi sur le mécénat.
L’Espérance III sera une vitrine fédératrice.
Il sera visible en permanence. Nous souhaitons intéresser les scolaires, un jeune public en priorité, d’où notre partenariat avec l’Education Nationale. Une dizaine d’écoles sont déjà inscrites. Ce sera le bateau des gens du lac mais aussi de ceux qui y viennent, les touristes, le grand public. Le 3° public sera constitué des entreprises, celles qui nous soutiennent depuis le début, d’autres qui nous rejoindront par l’intermédiaire de la Fondation du Patrimoine, à la fois pour leurs clients et pour leur personnel. Il ne faut pas oublier le volet scientifique, l’eau pure, le lac, les événements climatiques ou sociétaux, la transition énergétique…ce serait modestement« la Calypso du lac ».
Il faut aussi réapprendre le silence alors que certains bateaux sur le lac ont 500 chevaux, rejettent des hydrocarbures. L’Espérance III est le temps de l’Histoire, le temps long à l’opposé de celui du stress. Elle retisse des liens avec la Suisse et l’association Les voiles latines du Léman qui compte La Neptune à Genève, la Vaudoise, la Demoiselle, la Savoie et d’autres, la Galère, la Morge…toute cette histoire est racontée par Christian Raymond et d’autres historiens comme Paul Bloch ou l’ingénieur de Genève qui avait fait tout un bouquin de reconstitution des barques que nous utilisons. Nous sommes issus de cette culture lémanique très forte. L’Espérance avait été réalisée par les chantiers Riva, à Locum. Toutes ces barques ont construit Genève…avant le béton armé. Sur le lac d’Annecy, il n’y en a guère eu que deux ou trois à la fois alors que le Léman en comptait des centaines.
Certains Savoyards ont une image figée de l’Histoire, du territoire et de leurs clichés, vous, vous redonnez vie à cette Histoire.
On lui permet de ressortir de l’eau, ce qui nous offre la redécouverte de beaucoup de choses.
Il y a peu de photos disponibles de l’Espérance II, mais je suis persuadé que si les gens cherchent dans leurs greniers, dans leurs archives, on doit en retrouver. Peut-être même des films. Un morceau du mat de l’Espérance II est devenu une pièce de la charpente d’une maison de Saint-Jorioz ! On pourra aussi faire revivre la digue à Panade, à Saint-Jorioz. Panade faisait partie de la famille Beauquis, il était le patron de l’Espérance III disparue au large du Roc de Chère.
Avec l’Espérance III, nous sommes à peu près au milieu du gué. Nous avons commencé en 2016 et nous nous sommes appuyés sur l’expérience des Lémaniques. Qui nous suivent et nous patronnent.
Il sera visible en permanence. Nous souhaitons intéresser les scolaires, un jeune public en priorité, d’où notre partenariat avec l’Education Nationale. Une dizaine d’écoles sont déjà inscrites. Ce sera le bateau des gens du lac mais aussi de ceux qui y viennent, les touristes, le grand public. Le 3° public sera constitué des entreprises, celles qui nous soutiennent depuis le début, d’autres qui nous rejoindront par l’intermédiaire de la Fondation du Patrimoine, à la fois pour leurs clients et pour leur personnel. Il ne faut pas oublier le volet scientifique, l’eau pure, le lac, les événements climatiques ou sociétaux, la transition énergétique…ce serait modestement« la Calypso du lac ».
Il faut aussi réapprendre le silence alors que certains bateaux sur le lac ont 500 chevaux, rejettent des hydrocarbures. L’Espérance III est le temps de l’Histoire, le temps long à l’opposé de celui du stress. Elle retisse des liens avec la Suisse et l’association Les voiles latines du Léman qui compte La Neptune à Genève, la Vaudoise, la Demoiselle, la Savoie et d’autres, la Galère, la Morge…toute cette histoire est racontée par Christian Raymond et d’autres historiens comme Paul Bloch ou l’ingénieur de Genève qui avait fait tout un bouquin de reconstitution des barques que nous utilisons. Nous sommes issus de cette culture lémanique très forte. L’Espérance avait été réalisée par les chantiers Riva, à Locum. Toutes ces barques ont construit Genève…avant le béton armé. Sur le lac d’Annecy, il n’y en a guère eu que deux ou trois à la fois alors que le Léman en comptait des centaines.
Certains Savoyards ont une image figée de l’Histoire, du territoire et de leurs clichés, vous, vous redonnez vie à cette Histoire.
On lui permet de ressortir de l’eau, ce qui nous offre la redécouverte de beaucoup de choses.
Il y a peu de photos disponibles de l’Espérance II, mais je suis persuadé que si les gens cherchent dans leurs greniers, dans leurs archives, on doit en retrouver. Peut-être même des films. Un morceau du mat de l’Espérance II est devenu une pièce de la charpente d’une maison de Saint-Jorioz ! On pourra aussi faire revivre la digue à Panade, à Saint-Jorioz. Panade faisait partie de la famille Beauquis, il était le patron de l’Espérance III disparue au large du Roc de Chère.
Avec l’Espérance III, nous sommes à peu près au milieu du gué. Nous avons commencé en 2016 et nous nous sommes appuyés sur l’expérience des Lémaniques. Qui nous suivent et nous patronnent.
Qui sont les artisans qui travaillent sur le chantier ?
Raphaël Chedal a une entreprise de charpente et il est marin. Il avait l’intention de construire ce type de barque à rame et à voile destinée au lac. Nous l’avons convaincu de travailler à notre chantier. Il connaissait un maître d’œuvre qui connaissait un architecte qui connaissait un fournisseur de matériel…et vogue la marine !
Ce qui a séduit le grand nombre de nos interlocuteurs institutionnels et autres, c’est notre approche professionnelle. Le cabinet d’études navales Orion, de Bordeaux, avec lequel nous travaillons, est une référence. La structure qui est chargée de nous délivrer les certifications a constaté notre professionnalisme.
Le lieu de mouillage ?
Nous sommes en discussion avec la DDT qui a la haute main sur le lac et avec les communes. Il est probable que nous aurons un mouillage à Doussard pour l’hivernage et en mi-saison. L’environnement y est intéressant pour les scolaires avec les roselières, le Roc de Chère ; un autre mouillage est en discussion dans la baie d’Annecy. Le lac, c’est l’Etat, les berges dépendent de la ville…
Nous envisageons de rassembler les gens du lac en une conférence pour leur demander leur vision de la barque au futur, les élus, les pêcheurs, les administrations…
Pour embarquer tout le monde.
Il le faudra puisque la barque fonctionnera avec un budget de 60 à 80 000 euros. Pour cela, il faudra que les gens se l’approprient.
Raphaël Chedal a une entreprise de charpente et il est marin. Il avait l’intention de construire ce type de barque à rame et à voile destinée au lac. Nous l’avons convaincu de travailler à notre chantier. Il connaissait un maître d’œuvre qui connaissait un architecte qui connaissait un fournisseur de matériel…et vogue la marine !
Ce qui a séduit le grand nombre de nos interlocuteurs institutionnels et autres, c’est notre approche professionnelle. Le cabinet d’études navales Orion, de Bordeaux, avec lequel nous travaillons, est une référence. La structure qui est chargée de nous délivrer les certifications a constaté notre professionnalisme.
Le lieu de mouillage ?
Nous sommes en discussion avec la DDT qui a la haute main sur le lac et avec les communes. Il est probable que nous aurons un mouillage à Doussard pour l’hivernage et en mi-saison. L’environnement y est intéressant pour les scolaires avec les roselières, le Roc de Chère ; un autre mouillage est en discussion dans la baie d’Annecy. Le lac, c’est l’Etat, les berges dépendent de la ville…
Nous envisageons de rassembler les gens du lac en une conférence pour leur demander leur vision de la barque au futur, les élus, les pêcheurs, les administrations…
Pour embarquer tout le monde.
Il le faudra puisque la barque fonctionnera avec un budget de 60 à 80 000 euros. Pour cela, il faudra que les gens se l’approprient.
L’Espérance III sera baptisée au champagne ?
Avec du vin d’ici ! (sachant que Renaud Veyret participe à la réinstallation de vignes au château de Menthon et Pierre Lachenal sur le territoire de Veyrier !) . On mettra peut-être deux bouteilles, une de Veyrier et l’autre de Menthon.
Les marins sont très superstitieux. Cédric, notre maître d’œuvre exige que la barque soit baptisée. Pas de mise à l’eau un vendredi, il faut mettre une pièce d’or sous le mât.
Et puis, anecdote importante, pour sortir le bateau du bâtiment en fin de chantier, le bail nous autorise à démolir le mur du fond, qui sera reconstruit ensuite. Les 20 mètres de long et les 6,5 mètres de large seront placés sur un camion. Le parcours est déjà défini et doit être avalisé lors de discussions prochaines avec la mairie pour qu’aucune modification ne vienne entraver sa praticabilité. Les lampadaires, par exemple, seront démontés avant le passage du camion.
SE Levage se charge du transport de la barque en nous offrant un mécénat d’entreprise. Le patron pensait à le faire de nuit parce que ce serait plus facile pour circuler ; mais il faut en faire un événement. Il n’y a pas eu de mise à l’eau de bateau construit à Annecy depuis cent dix ans ! Ça va être quelque chose !
Avec du vin d’ici ! (sachant que Renaud Veyret participe à la réinstallation de vignes au château de Menthon et Pierre Lachenal sur le territoire de Veyrier !) . On mettra peut-être deux bouteilles, une de Veyrier et l’autre de Menthon.
Les marins sont très superstitieux. Cédric, notre maître d’œuvre exige que la barque soit baptisée. Pas de mise à l’eau un vendredi, il faut mettre une pièce d’or sous le mât.
Et puis, anecdote importante, pour sortir le bateau du bâtiment en fin de chantier, le bail nous autorise à démolir le mur du fond, qui sera reconstruit ensuite. Les 20 mètres de long et les 6,5 mètres de large seront placés sur un camion. Le parcours est déjà défini et doit être avalisé lors de discussions prochaines avec la mairie pour qu’aucune modification ne vienne entraver sa praticabilité. Les lampadaires, par exemple, seront démontés avant le passage du camion.
SE Levage se charge du transport de la barque en nous offrant un mécénat d’entreprise. Le patron pensait à le faire de nuit parce que ce serait plus facile pour circuler ; mais il faut en faire un événement. Il n’y a pas eu de mise à l’eau de bateau construit à Annecy depuis cent dix ans ! Ça va être quelque chose !
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La visite du chantier avec Renaud permet de découvrir les différentes essences de bois utilisées, les épaisseurs de lamellé collé adaptées aux formes à épouser, la ligne de Jupiter qui permet un assemblage complexe. La partie arrière est en chêne massif car elle doit être très solide, le pont en robinier, c’est-à-dire en acacia, de forme très arrondie pour équilibrer les tensions et évacuer l’eau venue du lac.
Une pièce spéciale a été aménagée pour donner forme et coller les différentes épaisseurs de bois dans une température propice.
Une ligne de Jupiter, de quoi évoquer les foudres de Zeus et la forme des éclairs sillonnant le ciel !
Ce qui a animé toute la conversation avec Pierre Lachenal et Renaud Veyret, c’est la passion qu’ils partagent, qui les anime et se lit dans leurs yeux, les fait briller d’amitié et d’humour.
Reste tout de même à trouver une marraine !
Une pièce spéciale a été aménagée pour donner forme et coller les différentes épaisseurs de bois dans une température propice.
Une ligne de Jupiter, de quoi évoquer les foudres de Zeus et la forme des éclairs sillonnant le ciel !
Ce qui a animé toute la conversation avec Pierre Lachenal et Renaud Veyret, c’est la passion qu’ils partagent, qui les anime et se lit dans leurs yeux, les fait briller d’amitié et d’humour.
Reste tout de même à trouver une marraine !