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Le cinéma nous a donné bien des histoires de facteurs, dont celles de Jacques Tati et celle de Mario Ruoppolo joué par Massimo Troisi dans « Il Postino » aux côtés de Philippe Noiret interprétant Pablo Neruda.
C’est la même poésie brute qui anime « Il Postino » et le film de Nils Tavernier.
Mario Ruoppolo, simple facteur quasi illettré, se transforme en poète au contact de Neruda et parvient à traduire, à faire vivre la poésie naturelle de son île perdue.
Le facteur Cheval, autodidacte de la pensée, de l’art, longtemps jugé comme « borné » par ses contemporains, construit un palais dans le palais que forme la nature.
« Je puise mon génie aux sources de la vie. Les arbres, le vent et les oiseaux m’encouragent. »
Nils Tavernier nous offre un personnage taiseux qui met toute son éloquence dans la construction de ce palais, œuvre de toute une vie. Il filme au plus près des gens, de la nature, des drames de la vie, des bonheurs simples et permet à Laetitia Casta, à Jacques Gamblin et aux autres d’entrer naturellement dans la peau de leurs personnages. Certains plans sont de véritables tableaux, parfois à la Gustave Courbet. Mordants.
Payé à la réplique, Jacques Gamblin n’aurait pas eu lourd de cachet, mais pesé à la passion son personnage vaut une fortune.
Un film plein comme un ventre fécond. La beauté de la nature n’y est pas montrée mais vécue, partagée de l’intérieur.
Lors de ses tournées à pied le facteur Joseph Cheval aurait parcouru plus de trois fois le tour de la Terre, ramassant des milliers de pierres pour édifier son palais. Trace carbone? Zéro. Volonté de séduire, d'être à la mode? Zéro. Son palais est cependant connu dans le monde entier et survit à tous les "chefs d'oeuvre" aussitôt oubliés.
C'est en étant profondément humain, en allant au bout de ce en quoi on croit qu'on peut toucher l'ensemble de l'humanité, et non en se montrant complaisant et porté par les modes.
Le facteur, étymologiquement, c’est celui qui fait, qui fabrique. Nils Tavernier est en ceci un excellent facteur qui a su rendre l’aspect « Idéal » du Palais du facteur Cheval.
Vu aux cinémas Pathé/Annecy
C’est la même poésie brute qui anime « Il Postino » et le film de Nils Tavernier.
Mario Ruoppolo, simple facteur quasi illettré, se transforme en poète au contact de Neruda et parvient à traduire, à faire vivre la poésie naturelle de son île perdue.
Le facteur Cheval, autodidacte de la pensée, de l’art, longtemps jugé comme « borné » par ses contemporains, construit un palais dans le palais que forme la nature.
« Je puise mon génie aux sources de la vie. Les arbres, le vent et les oiseaux m’encouragent. »
Nils Tavernier nous offre un personnage taiseux qui met toute son éloquence dans la construction de ce palais, œuvre de toute une vie. Il filme au plus près des gens, de la nature, des drames de la vie, des bonheurs simples et permet à Laetitia Casta, à Jacques Gamblin et aux autres d’entrer naturellement dans la peau de leurs personnages. Certains plans sont de véritables tableaux, parfois à la Gustave Courbet. Mordants.
Payé à la réplique, Jacques Gamblin n’aurait pas eu lourd de cachet, mais pesé à la passion son personnage vaut une fortune.
Un film plein comme un ventre fécond. La beauté de la nature n’y est pas montrée mais vécue, partagée de l’intérieur.
Lors de ses tournées à pied le facteur Joseph Cheval aurait parcouru plus de trois fois le tour de la Terre, ramassant des milliers de pierres pour édifier son palais. Trace carbone? Zéro. Volonté de séduire, d'être à la mode? Zéro. Son palais est cependant connu dans le monde entier et survit à tous les "chefs d'oeuvre" aussitôt oubliés.
C'est en étant profondément humain, en allant au bout de ce en quoi on croit qu'on peut toucher l'ensemble de l'humanité, et non en se montrant complaisant et porté par les modes.
Le facteur, étymologiquement, c’est celui qui fait, qui fabrique. Nils Tavernier est en ceci un excellent facteur qui a su rendre l’aspect « Idéal » du Palais du facteur Cheval.
Vu aux cinémas Pathé/Annecy