Jean-Baptiste Harang présentera sa chronique de Mai 68 à la prochaine Fête du Livre de Talloires les 26 et 27 mai 2018.
Une chronique comme si. Tout est dans ce « Comme si », cet espace qui fait se télescoper les différents moments de l’énonciation et naître une nouvelle lecture des « Evénements de mai 68 », dense, nerveuse, électrique. Avec l’humour qu’y ajoute la juxtaposition apparemment innocente de nouvelles d’ordres et de portées différents : variétés, faits divers, sport, nouvelles hexagonales, de l’étranger, fil rouge des négociations pour la fin de la guerre au Vietnam, plus rouge encore sur le thème extraordinaire des greffes cardiaques.
Télescopage mai 68/époque actuelle qui ouvre des espaces de réflexion et de perplexité : 2% de chômage en 68.
L’absence de hiérarchie apparente dans l’annonce des nouvelles renvoie aux journaux télévisés d’aujourd’hui. Ainsi le chapitre consacré au samedi 18 mai se clôt sur « Le Red-Star a battu Rennes, trois buts à un. »
Chaque jour/chapitre se referme sur une chronique intitulée « Ils disent… »
On lit, page 72 « Je ne sais pas ce qui se passe en moi… Mais tout à coup , ma thèse en Sorbonne sur le rire au Moyen- Age me paraît ridicule. » Un professeur au Canard Enchaîné.
Une chronique comme si. Tout est dans ce « Comme si », cet espace qui fait se télescoper les différents moments de l’énonciation et naître une nouvelle lecture des « Evénements de mai 68 », dense, nerveuse, électrique. Avec l’humour qu’y ajoute la juxtaposition apparemment innocente de nouvelles d’ordres et de portées différents : variétés, faits divers, sport, nouvelles hexagonales, de l’étranger, fil rouge des négociations pour la fin de la guerre au Vietnam, plus rouge encore sur le thème extraordinaire des greffes cardiaques.
Télescopage mai 68/époque actuelle qui ouvre des espaces de réflexion et de perplexité : 2% de chômage en 68.
L’absence de hiérarchie apparente dans l’annonce des nouvelles renvoie aux journaux télévisés d’aujourd’hui. Ainsi le chapitre consacré au samedi 18 mai se clôt sur « Le Red-Star a battu Rennes, trois buts à un. »
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A la lecture de ces « Jours de mai » nous devenons les Rica et Usbek des « Lettres persanes » qui découvrent un monde si éloigné et si proche de l’Ispahan qu’ils viennent de quitter et qui-clin d’œil-apparaît à la fin du chapitre consacré au 5 mai, premier jour de cette chronique.
« Comment peut-on être persan ? », vivre en 2018 ?...
Soulignons l’écriture de Jean-Baptiste Harang, ramassée, nerveuse, pétillante, qui fait penser à celle de Félix Fénéon.
A propos d’un jeune homme traîné en justice « Guy Marnat-Damez, kinésithérapeute, qui eut le tort de courir. »
… « des fenêtres on leur jette encouragements et sandwichs. » (et zeugmes).
Page 59 « Dans Le Monde, une publicité pour un livre de Pierre Viansson Ponté publié au Seuil par Jean Lacouture et intitulé : « Après de Gaulle, qui ? » Aujourd’hui, Freddy Head a gagné trois fois à Longchamp. »
« Comment peut-on être persan ? », vivre en 2018 ?...
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