A se demander si Juliette est une actrice qui chante ou une chanteuse qui joue. Ce qui est certain, c’est qu’elle a besoin de raconter des histoires et de les partager. Avec talent et brio car Juliette brille davantage en caustique qu’en cire pompes et sait habiller d’humour et de fantaisie la profondeur de son propos.
Pendant qu’elle déguste sur scène une poire partagée avec ses musiciens, le public se la fend et l’apprécie, longue en bouche, en neurones et en émotions, relevée, épicée et fruitée.
Avec des nuances de Colette Renard et de ses « Nuits d’une demoiselle », avec le brio de Marie-Paule Belle, la profondeur de Colette Magny, quelques accents de Reggiani, deux ou trois pointes de Pierre Dac pour relever le temps qui passe (ou non) et nous révèle en bons procrastinateurs :
« J’attendrai demain
Qu’aujourd’hui soit hier… »
Avec la moulinette de Jean-Christophe Averty pour vulgariser le classique.
Avec un hommage aux Corons de Pierre Bachelet, aux Frères Jacques…et puis, bien sûr, la « chanson féministe à poil dur » dédiée à Yann Moix, une référence à Prévert et à ses étranges étrangers…l’amour des bijoux de famille, ces gemmes que j’aime, des ellipses, des formules qui fusent.
Pastiche, parodie, (auto)dérision, poésie constituent ce festin servi avec maestria, avec ce naturel que fuient tant les voix qui susurrent ou forcent pour atteindre à ce qu’elle croient être la performance.
Athlète innée de l’intelligence, Juliette balaie sans avoir l’air d’y toucher tous les grands thèmes : le temps, l’amour, la sexualité, la poésie, la communication et ses limites, l’humour, l’altérité, en un tour de philosophie et de poésie autant que de chant.
Un tour dont elle est le centre solide et virtuose.
Pendant qu’elle déguste sur scène une poire partagée avec ses musiciens, le public se la fend et l’apprécie, longue en bouche, en neurones et en émotions, relevée, épicée et fruitée.
Avec des nuances de Colette Renard et de ses « Nuits d’une demoiselle », avec le brio de Marie-Paule Belle, la profondeur de Colette Magny, quelques accents de Reggiani, deux ou trois pointes de Pierre Dac pour relever le temps qui passe (ou non) et nous révèle en bons procrastinateurs :
« J’attendrai demain
Qu’aujourd’hui soit hier… »
Avec la moulinette de Jean-Christophe Averty pour vulgariser le classique.
Avec un hommage aux Corons de Pierre Bachelet, aux Frères Jacques…et puis, bien sûr, la « chanson féministe à poil dur » dédiée à Yann Moix, une référence à Prévert et à ses étranges étrangers…l’amour des bijoux de famille, ces gemmes que j’aime, des ellipses, des formules qui fusent.
Pastiche, parodie, (auto)dérision, poésie constituent ce festin servi avec maestria, avec ce naturel que fuient tant les voix qui susurrent ou forcent pour atteindre à ce qu’elle croient être la performance.
Athlète innée de l’intelligence, Juliette balaie sans avoir l’air d’y toucher tous les grands thèmes : le temps, l’amour, la sexualité, la poésie, la communication et ses limites, l’humour, l’altérité, en un tour de philosophie et de poésie autant que de chant.
Un tour dont elle est le centre solide et virtuose.
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