A s’arrêter au titre, « Mon Mozart à Moi » pourrait relever de l’égoïsme, de la prétention, il est pleinement jeu et partage. Partage entre Mozart, sa musique, l’Orchestre des Pays de Savoie, son chef Nicolas Chalvin, le public, les 18 ° et 21° siècles.
Jeu parce que Jean-François Zygel s’adonne pleinement à la musique qu’il incarne, piano, mains, corps et esprit confondus en un même mouvement.
Et de rappeler que l’improvisation était autrefois le cœur des concerts classiques. On ne redonnait pas deux fois la même symphonie, l’improvisation était un gage de nouveauté permanente, d’unicité.
Finalement la musique classique était vivante, contemporaine et c’est cette démarche qui anime l’Orchestre des Pays de Savoie dont on comprend parfaitement qu’il entre en conversation avec Jean-François Zygel dont le propos didactique mêle l’humour au sérieux.
On se prend alors à remonter à la création du croissant né par le siège…de Vienne.
Turqueries, style galant, expression dramatique, romantisme, improvisation jazzistique sur Mozart…tout nourrit cette conversation, même « Une plaisanterie musicale » et la malencontreuse sonnerie de téléphone qui intervient en début de concert, permettant à Jean-François Zygel d’en retracer l’histoire et de remonter à Francisco Tarrega via Nokia.
La musique et la vie sont des jeux sérieux ! Il est bon de s’y adonner pleinement.
Dans « Extensions du domaine du don » Alain Caillé cite Friedrich Schiller « l’homme ne joue que là où, dans la pleine acception de ce mot, il est homme, et il n’est tout à fait homme que là où il joue » et Alain Caillé de préciser que nous aimons jouer « parce qu’on se prend au jeu, on s’y adonne !...pour l’art, la littérature, la science, le voyage, l’exploration, la cuisine, etc., tout ce qui fait le sel de la vie. A creuser le champ que fait ainsi apparaître le terme d’adonnement , on voit clairement que les sujets humains ne peuvent vivre pleinement, être pleinement hommes dirait Schiller, qu’en sortant d’eux-mêmes, qu’en se donnant (s’adonnant) à quelque chose qui les dépasse…L’énergie que nous dépensons nous vaut un surcroît d’énergie en retour, la vie nous est alors donnée et, parfois, nous touchons à une forme ou une autre d’extase ou d’état de grâce. »
La grâce de Mozart habitait la salle de Bonlieu/Annecy ce 21 novembre 2019
Jeu parce que Jean-François Zygel s’adonne pleinement à la musique qu’il incarne, piano, mains, corps et esprit confondus en un même mouvement.
Et de rappeler que l’improvisation était autrefois le cœur des concerts classiques. On ne redonnait pas deux fois la même symphonie, l’improvisation était un gage de nouveauté permanente, d’unicité.
Finalement la musique classique était vivante, contemporaine et c’est cette démarche qui anime l’Orchestre des Pays de Savoie dont on comprend parfaitement qu’il entre en conversation avec Jean-François Zygel dont le propos didactique mêle l’humour au sérieux.
On se prend alors à remonter à la création du croissant né par le siège…de Vienne.
Turqueries, style galant, expression dramatique, romantisme, improvisation jazzistique sur Mozart…tout nourrit cette conversation, même « Une plaisanterie musicale » et la malencontreuse sonnerie de téléphone qui intervient en début de concert, permettant à Jean-François Zygel d’en retracer l’histoire et de remonter à Francisco Tarrega via Nokia.
La musique et la vie sont des jeux sérieux ! Il est bon de s’y adonner pleinement.
Dans « Extensions du domaine du don » Alain Caillé cite Friedrich Schiller « l’homme ne joue que là où, dans la pleine acception de ce mot, il est homme, et il n’est tout à fait homme que là où il joue » et Alain Caillé de préciser que nous aimons jouer « parce qu’on se prend au jeu, on s’y adonne !...pour l’art, la littérature, la science, le voyage, l’exploration, la cuisine, etc., tout ce qui fait le sel de la vie. A creuser le champ que fait ainsi apparaître le terme d’adonnement , on voit clairement que les sujets humains ne peuvent vivre pleinement, être pleinement hommes dirait Schiller, qu’en sortant d’eux-mêmes, qu’en se donnant (s’adonnant) à quelque chose qui les dépasse…L’énergie que nous dépensons nous vaut un surcroît d’énergie en retour, la vie nous est alors donnée et, parfois, nous touchons à une forme ou une autre d’extase ou d’état de grâce. »
La grâce de Mozart habitait la salle de Bonlieu/Annecy ce 21 novembre 2019
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