Vu aux Cinémas Nemours, à Annecy
Jaoui Woody et Bacri Allen nous mènent encore dans la cuisine et les dépendances de la vie.
« Place publique » est filmé à hauteur de vie, de personnes, à hauteur d’homme (et de femme). Et on pense à du Sautet avec « Les choses de la vie. »
Filmé à hauteur d’homme et toujours à la bonne distance. Aux bonnes distances ? La campagne à 35 minutes de Paris ! Mon dieu, la campagne si proche ! A l’intersection du public et du privé. A la rencontre de chacun avec les autres, à la rencontre de soi avec soi sous le regard d’internet et de médiamétrie. A la rencontre de la ville et de la campagne et de leurs codes différents.
De la rencontre, de la juxtaposition des univers familial, professionnel, amoureux, générationnel, des relations de voisinage…. naissent confusions, quiproquos, malentendus, affrontements, décalages, fritures sur la ligne de toutes sortes, humour, révélations.
« Place publique » ou de l’art d’être au même endroit sans être ensemble, pour une sorte de karaoké pas souvent réussi de la vie qui sonne faux. Tous les invités de la pendaison de crémaillère qui sert de prétexte à cette pseudo rencontre ont beau chanter « Motivés, motivés… » on se demande pour quoi être motivés. Quel est le sens de tout ça ? Du succès, du temps qui passe, de la vieillesse…
Grand moment quand Jean-Pierre Bacri bourré trouve tout le monde sympa, par lassitude.
Le plus fort étant que Bacri avec postiche et imitant Montand ou Bashung, dans un rôle de composition, reste Bacri, ce poil à gratter.
« Ça vous gratouille ou ça vous chatouille ? » Les deux, et c’est drôlement bon.
Jaoui Woody et Bacri Allen nous mènent encore dans la cuisine et les dépendances de la vie.
« Place publique » est filmé à hauteur de vie, de personnes, à hauteur d’homme (et de femme). Et on pense à du Sautet avec « Les choses de la vie. »
Filmé à hauteur d’homme et toujours à la bonne distance. Aux bonnes distances ? La campagne à 35 minutes de Paris ! Mon dieu, la campagne si proche ! A l’intersection du public et du privé. A la rencontre de chacun avec les autres, à la rencontre de soi avec soi sous le regard d’internet et de médiamétrie. A la rencontre de la ville et de la campagne et de leurs codes différents.
De la rencontre, de la juxtaposition des univers familial, professionnel, amoureux, générationnel, des relations de voisinage…. naissent confusions, quiproquos, malentendus, affrontements, décalages, fritures sur la ligne de toutes sortes, humour, révélations.
« Place publique » ou de l’art d’être au même endroit sans être ensemble, pour une sorte de karaoké pas souvent réussi de la vie qui sonne faux. Tous les invités de la pendaison de crémaillère qui sert de prétexte à cette pseudo rencontre ont beau chanter « Motivés, motivés… » on se demande pour quoi être motivés. Quel est le sens de tout ça ? Du succès, du temps qui passe, de la vieillesse…
Grand moment quand Jean-Pierre Bacri bourré trouve tout le monde sympa, par lassitude.
Le plus fort étant que Bacri avec postiche et imitant Montand ou Bashung, dans un rôle de composition, reste Bacri, ce poil à gratter.
« Ça vous gratouille ou ça vous chatouille ? » Les deux, et c’est drôlement bon.
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