©Saburo Teshigawara
Quelques phrases glanées lors du passage à Annecy de Saburo Teshigawara
Danseur, chorégraphe, Saburo Teshigawara est aussi photographe, peintre, poète, boulimique.
Ce qui m’intéresse est ce qui est incertain. La clarté vient de cette incertitude qui est la caractéristique de la vie.
Vivre, c’est être, devenir jeune, d’où l’importance de la respiration ; c’est plus simple qu’une religion, qu’une spiritualité, l’air irrigue mon esprit, mon cerveau.
Nous sommes la nature. Nos cultures sont différentes mais ce que nous partageons est la nature. Même si vous êtes intelligent, il vous faut revenir avant les études, avant l’information.
Votre nature, votre corps est ce qui permet de vous chercher vous-même. Je peux exprimer toute pensée par mon corps au lieu de la formuler.
La danse permet de voir comment je touche mes pensées.
Je suis fait de dix personnes ; je ne suis pas un. Je suis un ballon sous pression, parfois trop, si bien que parfois ça explose. De toute façon « trop » est mieux que « pas assez ».
La danse pose la question du réel.
Dans la vie quotidienne, il y a une chose simple, c’est de perdre son chemin. C’est la première chose que je fais quand je découvre une ville nouvelle.
Danser pour vivre.
Saburo confie aimer les spectacles dont la fin demeure ouverte. Ses dessins sont à l’identique, constitués d’un trait qui semble unique, dévidé comme le mouvement continu d’une rencontre entre le hasard et l’abandon à la respiration, au geste laissé libre. Abandon au Tao ou au clinamen de Lucrèce, cette pluie d’atomes dont les rencontres forment notre monde et le dissolvent ensuite.
Danseur, chorégraphe, Saburo Teshigawara est aussi photographe, peintre, poète, boulimique.
Ce qui m’intéresse est ce qui est incertain. La clarté vient de cette incertitude qui est la caractéristique de la vie.
Vivre, c’est être, devenir jeune, d’où l’importance de la respiration ; c’est plus simple qu’une religion, qu’une spiritualité, l’air irrigue mon esprit, mon cerveau.
Nous sommes la nature. Nos cultures sont différentes mais ce que nous partageons est la nature. Même si vous êtes intelligent, il vous faut revenir avant les études, avant l’information.
Votre nature, votre corps est ce qui permet de vous chercher vous-même. Je peux exprimer toute pensée par mon corps au lieu de la formuler.
La danse permet de voir comment je touche mes pensées.
Je suis fait de dix personnes ; je ne suis pas un. Je suis un ballon sous pression, parfois trop, si bien que parfois ça explose. De toute façon « trop » est mieux que « pas assez ».
La danse pose la question du réel.
Dans la vie quotidienne, il y a une chose simple, c’est de perdre son chemin. C’est la première chose que je fais quand je découvre une ville nouvelle.
Danser pour vivre.
Saburo confie aimer les spectacles dont la fin demeure ouverte. Ses dessins sont à l’identique, constitués d’un trait qui semble unique, dévidé comme le mouvement continu d’une rencontre entre le hasard et l’abandon à la respiration, au geste laissé libre. Abandon au Tao ou au clinamen de Lucrèce, cette pluie d’atomes dont les rencontres forment notre monde et le dissolvent ensuite.
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