Tout concourt effectivement à produire cette tension qui va crescendo jusqu’au dénouement.
Le scénario riche en rebondissements, enfumages et désenfumages, manipulations…
Le casting avec François Cluzet, Denis Podalydès, Sami Bouajla, Simon Abkarian.
Le générique qui te fait comprendre dès le départ que ça ne va pas plaisanter.
Mais en plus, c’est une leçon de philosophie simple, efficace, à la portée de tous les spectateurs. Dans la vie tu seras toujours une pièce du puzzle, soit au dernier échelon, soit un peu plus haut. A toi de décider.
La mécanique de l’ombre, excellent thriller, donc, est aussi une réflexion sur la solitude, l’absurde dû au cloisonnement aussi bien dans nos vies que dans les services secrets et leurs officines, sur la relation à soi-même et aux autres.
Le scénario riche en rebondissements, enfumages et désenfumages, manipulations…
Le casting avec François Cluzet, Denis Podalydès, Sami Bouajla, Simon Abkarian.
Le générique qui te fait comprendre dès le départ que ça ne va pas plaisanter.
Mais en plus, c’est une leçon de philosophie simple, efficace, à la portée de tous les spectateurs. Dans la vie tu seras toujours une pièce du puzzle, soit au dernier échelon, soit un peu plus haut. A toi de décider.
La mécanique de l’ombre, excellent thriller, donc, est aussi une réflexion sur la solitude, l’absurde dû au cloisonnement aussi bien dans nos vies que dans les services secrets et leurs officines, sur la relation à soi-même et aux autres.
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Ce film est un anti Tati réussi. Absurde, architecture froide, grise, sombre, inhumaine, répétition… le rire en moins, l’angoisse en plus.
Dans cette construction en abyme savamment conçue entre l’ordre et le désordre, la déshumanisation, l’instrumentalisation et la recherche de sens, chacun peut se reconnaître en un François Cluzet unique pour incarner Monsieur Tout le Monde et en l’occurrence Monsieur Duval. On a parfois l’impression que sa voix nous vient de l’intérieur de nous–même. Quel Pastis, Duval !
Les plans serrés, tous pertinents, font ressortir la solitude de l’anti héros.
À la sortie de la salle de projection, un spectateur m’a confié qu’il avait aimé, mais que c’est un « film français ». Et à l’entendre expliquer ce que signifie cette expression, il apparaît que ce genre de film français (franco - belge, pour être précis) dévoile bien plus de qualités que les films américains.
Une remarque pour terminer. Le plus dérangeant est ce qui dans le scénario renvoie à des événements, à des situations politiques dont on peut penser qu’ils sont vraisemblables. Vrais, peut-être ?
Dans cette construction en abyme savamment conçue entre l’ordre et le désordre, la déshumanisation, l’instrumentalisation et la recherche de sens, chacun peut se reconnaître en un François Cluzet unique pour incarner Monsieur Tout le Monde et en l’occurrence Monsieur Duval. On a parfois l’impression que sa voix nous vient de l’intérieur de nous–même. Quel Pastis, Duval !
Les plans serrés, tous pertinents, font ressortir la solitude de l’anti héros.
À la sortie de la salle de projection, un spectateur m’a confié qu’il avait aimé, mais que c’est un « film français ». Et à l’entendre expliquer ce que signifie cette expression, il apparaît que ce genre de film français (franco - belge, pour être précis) dévoile bien plus de qualités que les films américains.
Une remarque pour terminer. Le plus dérangeant est ce qui dans le scénario renvoie à des événements, à des situations politiques dont on peut penser qu’ils sont vraisemblables. Vrais, peut-être ?