Les Pyroconcerts de Talloires reviennent les 8, 15 et 22 août 2019

Jean-Eric Ougier, artificier, réalise le tour de force de proposer des spectacles complets, sans artifice aucun, mais comprenant des feux d’artifice.

Il nous présente l’édition 2019.

Les Pyroconcerts en sont à quelle édition ?
Je ne sais pas très bien. La 22 ou 23ème édition en ce qui me concerne.

Quand on aime, on ne compte pas.
J’affirme pour cette édition ce qui avait été initié l’année dernière. Deux lieux différents car l’expérience montre que c’est un succès ; et trois dates séparées chaque fois d’une semaine, 8,15 et 22 août de façon à attirer un plus grand nombre de spectateurs et satisfaire une demande de touristes en recherche d’occupation le soir après avoir profité du lac.

C’est la possibilité de toucher des publics divers.
Ce que permet la programmation qui suit trois axes différents.
Les gens doivent comprendre que les spectacles ne reposent pas que sur la musique qu’ils vont écouter mais principalement sur le format et son originalité.
 

Pour le 8 août, l’axe sera pop, rock, folk, avec de la musique en anglais ou anglaise. Pas uniquement à destination des jeunes parce que très simple à écouter.

Une musique destinée à tout le monde.
C’est ça, et aussi au public anglo-saxon très présent à Talloires, avec un petit côté « Je me détends en été sur la pelouse ».
 

Le 15 août est un hommage au jazz. Joshua Burnell qui aura déjà animé le 8 août avec son groupe assurera la première partie. Le concert principal sera consacré à Sidney Bechet, disparu il y a 60 ans.

Un jazz consensuel aujourd’hui mais qui a d’abord été révolutionnaire et qu’il est intéressant de découvrir en famille. Une soirée très cool qui se déroulera à la plage.

Ce sont des Pyroconcerts zen et déstressants.
Dans un cadre magnifique. Le château de Duingt fera partie du décor et sera un peu illuminé pour la circonstance. L’esprit est convivial et j’aime tout particulièrement la véritable proximité avec les artistes.
 

Le spectacle du 22 dans la baie de Talloires est, lui, d’une autre ampleur. Les effets des feux d’artifices, des jeux de lumière et les lasers prennent leur pleine dimension. Si les artistes sont plus loin du public, c’est qu’ils participent à un spectacle visuel plus important qui repose sur une programmation musicale classique, jazz et tzigane.

Gil Apap, déjà présent l’an dernier, revient accompagné de dix musiciens tous confirmés des plus grands orchestres nationaux, pour donner une ode joyeuse, délurée, dans une sorte de folie.

 
Après les deux soirées précédentes cool, sympa, la 3ème va exploser de joie.

Les Pyroconcerts sont du live live live, du vrai spectacle vivant à tous points de vue.
Les gens le ressentent.

Il faut y ajouter la magie des lieux.
Je ne peux pas imaginer un Pyroconcert dans un lieu moche !

Ce serait pourtant un véritable défi ! (rires)
Pour la majorité des gens, un feu d’artifice se suffit à lui-même. Ma conception est différente. J’éclaire les sites qui nous accueillent pour que les gens y jettent un regard nouveau, pour qu’ils les découvrent autrement, de manière éphémère.

On est dans la poésie, dans les Correspondances et la synesthésie.
Oui, et je « joue en direct » avec les musiciens. Rien n’est préprogrammé. Je m’imprègne du style des musiciens pendant les répétitions et je crée le spectacle avec eux dans une sorte d’  « improvisation » , ou plutôt de jeu partagé avec les artistes. Je crois que le public le ressent.