Pourquoi la sécu devrait nous rembourser le livre, Les vertus de l’échec ?

Les médias ont déjà largement rendu compte du livre de Charles Pépin qui appuie sa réflexion sur des exemples concrets tirés du monde des affaires, de la technologie, du sport… Nadal, Steve Jobs, Jean-Christophe Rufin, l’équipe de France de handball et son entraîneur Claude Onesta illustrent son propos, le rendent vivant, accessible et crédible.

   Si vous n’échouez pas à la lecture de ce livre et la menez au bout, votre moral en ressortira ragaillardi. Vous jetterez un autre regard sur vos éventuels problèmes scolaires passés et l’obstination de notre système à sanctionner plutôt qu’à encourager.

   Pour abonder dans le sens de Charles Pépin, revenons au domaine du sport. Jean Yanne écrit « La connerie, c’est comme le judo, il faut utiliser la force de l’adversaire. » Itou pour l’échec : l’utiliser pour avancer.

   Quant au tennisman Vitas Gerulaitis ayant réussi à battre Jeremy Connors après 16 défaites consécutives , il aurait déclaré « Et que cela lui serve de leçon ! Personne ne bat Vitas Gerulaitis 17 fois de suite. »
 

Toujours dans le domaine du sport, pour les spécialistes le succès planétaire du football tiendrait à son caractère populaire ; en réalité le foot est par excellence le sport de l’échec. Combien de tentatives, de ratages pour marquer un but ? Combien de scores de 0/0, un/zéro alors que le rugby et le basket affichent des scores à deux chiffres, voire trois ?

   Un passage du film Dernières nouvelles du cosmos de Julie Bertuccelli revient sur le sens de l’expression « Errare humanum est » qu’on traduit habituellement « Se tromper est humain… l’erreur est humaine » mais errare signifie aussi « errer, aller à l’aventure ».

Ainsi, l’aventure est humaine… et inclut forcément des erreurs et des échecs.

De quoi redonner le moral, non ?

Le livre de Charles Pépin devrait être remboursé par la Sécurité Sociale.