Denis Horeau et une partie de l'équipage - Cleantech week - Palace Imperial Annecy - 2018
Le mercredi 17 janvier 2018, Denis Horeau et toute l’équipe de CLEANTECH WEEK lançaient cet événement de portée mondiale qui réunira une centaine de startup innovant dans les nouvelles technologies vertes.
La naissance s’annonce dans les meilleures conditions puisque des contacts ont déjà été pris pour sa reproduction en Chine !
Plusieurs pays seront présents, une centaine de startup, d’innovations… du 19 au 24 juin 2018 à L'Impérial à Annecy.
Denis Horeau, chef d’orchestre de Cleantech week, nous a consacré un moment avant le lancement officiel de l’événement
Denis Horeau, vous êtes marin, compétiteur, directeur de course, l’organisation d’un événement comme Cleantech Week ressemble à une compétition ? On peut établir un parallèle ?
Non seulement on peut établir un parallèle mais c’est exactement pareil. Il faut rentrer dans un timing, dans un budget. Nos équipes sont très mobilisées, très souples, on a une startup. L’ensemble de l’équipe doit se mobiliser pour un événement idéal, intellectuel qui exige énormément d’énergie pour que le concept voie le jour. C’est exactement la même chose que quand on participe à une course de bateaux ou quand on l’organise.
C’est un travail d’équipe où chacun donne le meilleur.
C’est ce qu’il faut et c’est ce qui se passe chez nous. Ce qui est formidable. Parmi la vingtaine d’équipiers, chacun donne le meilleur sans compter son engagement, condition sine qua non pour que ça marche.
La démarche a une dimension d’aventure ? D’autant plus que c’est une première.
Oui, mais ce n’est pas cet aspect qui me paraît le plus flagrant ; ce serait plutôt de faire entrer un idéal dans un budget et un timing.
Associer l’organisation, la rigueur et l’idéal.
Oui, faire entrer un idéal dans des contingences de temps. C’est autre chose que de l’aventure. C’est à la fois compliqué et le but.
La naissance s’annonce dans les meilleures conditions puisque des contacts ont déjà été pris pour sa reproduction en Chine !
Plusieurs pays seront présents, une centaine de startup, d’innovations… du 19 au 24 juin 2018 à L'Impérial à Annecy.
Denis Horeau, chef d’orchestre de Cleantech week, nous a consacré un moment avant le lancement officiel de l’événement
Denis Horeau, vous êtes marin, compétiteur, directeur de course, l’organisation d’un événement comme Cleantech Week ressemble à une compétition ? On peut établir un parallèle ?
Non seulement on peut établir un parallèle mais c’est exactement pareil. Il faut rentrer dans un timing, dans un budget. Nos équipes sont très mobilisées, très souples, on a une startup. L’ensemble de l’équipe doit se mobiliser pour un événement idéal, intellectuel qui exige énormément d’énergie pour que le concept voie le jour. C’est exactement la même chose que quand on participe à une course de bateaux ou quand on l’organise.
C’est un travail d’équipe où chacun donne le meilleur.
C’est ce qu’il faut et c’est ce qui se passe chez nous. Ce qui est formidable. Parmi la vingtaine d’équipiers, chacun donne le meilleur sans compter son engagement, condition sine qua non pour que ça marche.
La démarche a une dimension d’aventure ? D’autant plus que c’est une première.
Oui, mais ce n’est pas cet aspect qui me paraît le plus flagrant ; ce serait plutôt de faire entrer un idéal dans un budget et un timing.
Associer l’organisation, la rigueur et l’idéal.
Oui, faire entrer un idéal dans des contingences de temps. C’est autre chose que de l’aventure. C’est à la fois compliqué et le but.
Peut-on donner une définition très synthétique de Cleantech week ?
C’est un événement hybride qui s’appuie sur deux références. C’est un festival, comme le Festival de Cannes en matière de cinéma, qui réunit tout l’écosystème de l’innovation : public, médias, investisseurs, startup, industriels… La 2° référence est l’Exposition Universelle de 1889 où le public découvre toutes les technologies du XX° siècle : l’escalator, on commence à parler d’avions, d’automobiles, cinéma, photo, électricité de masse, et, bien sûr, la Tour Eiffel.
Une véritable ambition, réfléchie, accompagne la Cleantech Week.
L’ambition est d’en faire à terme le *CES de Las Vegas des innovations technologiques vertes. A terme, bien sûr. Nous sommes loin de cet objectif mais nous voulons avoir le même impact sur l’économie que le CES de Las Vegas ou Vivatech Paris mais avec en plus une dimension environnementale forte.
Et le meilleur endroit pour cet événement est Annecy ?
C’est d’abord l’Auvergne-Rhône-Alpes parce que c’est la région la plus dynamique en terme de fabrication et de fourniture d’énergie. 45% de l’énergie de la France sont fabriqués en AURA. C’est aussi la région qui a le plus investi dans les énergies renouvelables, qui a le meilleur écosystème - Grenoble, Lyon, Savoie Technolac… - dans lequel on est tout de suite compris quand on parle d’innovation. C’est essentiel pour aller vite dans la fabrication d’un tel événement. Ensuite la Haute-Savoie, département qui a beaucoup investi dans les énergies renouvelables et Annecy parce que c’est une ville magnifique, mondialement connue et parce que, grâce à *CITIA, nous avons l’immense chance de bénéficier des locaux du MIFA (Marché International du Film d’Animation). C’est l’addition de tous ces éléments positifs qui a décidé de notre installation à Annecy où nous avons l’intention de développer cet événement de manière annuelle et pérenne.
Lors d’une précédente discussion, j’avais évoqué le côté presque magique de certains aspects de cette CleantechWeek et de certaines propositions « Fabriquons de l’électricité par la vibration du vent… Eclairons nos villes grâce aux pouvoirs naturels d’organismes vivants…. et tant d’autres merveilles... » Vous associez le merveilleux à la technologie et à la faisabilité.
On associe la nature, l’homme et la technologie. Cette harmonie entre les trois composantes nous montre qu’il y a des solutions technologiques qui nous permettent de relancer une économie un peu brinquebalante et une technologie elle-même à bout de souffle. On voit que l’automobile thermique est obligée de maquiller un peu les chiffres pour continuer à se développer. Il existe des voitures à hydrogène, des voitures électriques, hybrides, des moteurs qui consomment très peu, des avions qui fonctionnent avec du photovoltaïque et des micro algues, des gens sont capables d’éclairer un endroit avec des micro organismes, d’autres peuvent transformer les déchets de plastique en carburant…
Deux chiffres significatifs. Le soleil inonde la Terre, chaque heure, d’une énergie suffisante pour la consommation de tous les terriens en un an.
C’est un événement hybride qui s’appuie sur deux références. C’est un festival, comme le Festival de Cannes en matière de cinéma, qui réunit tout l’écosystème de l’innovation : public, médias, investisseurs, startup, industriels… La 2° référence est l’Exposition Universelle de 1889 où le public découvre toutes les technologies du XX° siècle : l’escalator, on commence à parler d’avions, d’automobiles, cinéma, photo, électricité de masse, et, bien sûr, la Tour Eiffel.
Une véritable ambition, réfléchie, accompagne la Cleantech Week.
L’ambition est d’en faire à terme le *CES de Las Vegas des innovations technologiques vertes. A terme, bien sûr. Nous sommes loin de cet objectif mais nous voulons avoir le même impact sur l’économie que le CES de Las Vegas ou Vivatech Paris mais avec en plus une dimension environnementale forte.
Et le meilleur endroit pour cet événement est Annecy ?
C’est d’abord l’Auvergne-Rhône-Alpes parce que c’est la région la plus dynamique en terme de fabrication et de fourniture d’énergie. 45% de l’énergie de la France sont fabriqués en AURA. C’est aussi la région qui a le plus investi dans les énergies renouvelables, qui a le meilleur écosystème - Grenoble, Lyon, Savoie Technolac… - dans lequel on est tout de suite compris quand on parle d’innovation. C’est essentiel pour aller vite dans la fabrication d’un tel événement. Ensuite la Haute-Savoie, département qui a beaucoup investi dans les énergies renouvelables et Annecy parce que c’est une ville magnifique, mondialement connue et parce que, grâce à *CITIA, nous avons l’immense chance de bénéficier des locaux du MIFA (Marché International du Film d’Animation). C’est l’addition de tous ces éléments positifs qui a décidé de notre installation à Annecy où nous avons l’intention de développer cet événement de manière annuelle et pérenne.
Lors d’une précédente discussion, j’avais évoqué le côté presque magique de certains aspects de cette CleantechWeek et de certaines propositions « Fabriquons de l’électricité par la vibration du vent… Eclairons nos villes grâce aux pouvoirs naturels d’organismes vivants…. et tant d’autres merveilles... » Vous associez le merveilleux à la technologie et à la faisabilité.
On associe la nature, l’homme et la technologie. Cette harmonie entre les trois composantes nous montre qu’il y a des solutions technologiques qui nous permettent de relancer une économie un peu brinquebalante et une technologie elle-même à bout de souffle. On voit que l’automobile thermique est obligée de maquiller un peu les chiffres pour continuer à se développer. Il existe des voitures à hydrogène, des voitures électriques, hybrides, des moteurs qui consomment très peu, des avions qui fonctionnent avec du photovoltaïque et des micro algues, des gens sont capables d’éclairer un endroit avec des micro organismes, d’autres peuvent transformer les déchets de plastique en carburant…
Deux chiffres significatifs. Le soleil inonde la Terre, chaque heure, d’une énergie suffisante pour la consommation de tous les terriens en un an.
Des choses sont depuis longtemps à notre disposition, qu’on n’a pas pu ou voulu utiliser.
Le paradigme ancien fait que ça ne nous intéressait pas, celui d’aujourd’hui, que nous nous employons à développer, fait que ça nous passionne.
C’est tout un modèle de vie et de société que vous proposez.
Un modèle d’usage. Le 2° chiffre que je tiens à citer est celui-ci : aujourd’hui, on recycle 20% du plastique produit. Il reste 80% du plastique que l’on pourrait recycler en plus. C’est un enjeu fondamental.
Nous proposons très modestement une modification du paradigme : on a la capacité aujourd’hui de passer dans le monde de demain. Notre événement est une invitation à l’égard de la population à s’approprier le monde de demain.
Pour ceci, il faut aussi regarder un petit peu en arrière parce qu’on a choisi un modèle de société, de progrès qui nous a semblé unique mais qui nous a fait abandonner d’autres voies possibles.
C’est ce que j’appelle un changement de paradigme. Nous avons devant nous les possibilités de penser, de concevoir, de produire autrement. Il faut parler d’économie circulaire dans laquelle on définit le besoin, on apprécie sa nécessité, on définit la conception et la fabrication de façon que la solution pour le recyclage à la fin de l’usage existe déjà.
On revient d’une certaine manière à cette notion de travail en équipe, celle qui organise l’événement et celle que tous les citoyens doivent former dans ce nouveau paradigme.
C’est une notion fondamentale. Nous lançons une invitation d’équipe parce que nous savons parfaitement qu’un groupe de penseurs ou un groupe d’utilisateurs ou une technologie ne nous mènera pas où nous voulons aller. Seuls la complémentarité, l’addition, le mélange, le challenge, la concomitance de penseurs, de concepteurs, de fabricateurs, de diffuseurs et d’usagers peuvent nous amener à modifier les choses.
Le paradigme ancien fait que ça ne nous intéressait pas, celui d’aujourd’hui, que nous nous employons à développer, fait que ça nous passionne.
C’est tout un modèle de vie et de société que vous proposez.
Un modèle d’usage. Le 2° chiffre que je tiens à citer est celui-ci : aujourd’hui, on recycle 20% du plastique produit. Il reste 80% du plastique que l’on pourrait recycler en plus. C’est un enjeu fondamental.
Nous proposons très modestement une modification du paradigme : on a la capacité aujourd’hui de passer dans le monde de demain. Notre événement est une invitation à l’égard de la population à s’approprier le monde de demain.
Pour ceci, il faut aussi regarder un petit peu en arrière parce qu’on a choisi un modèle de société, de progrès qui nous a semblé unique mais qui nous a fait abandonner d’autres voies possibles.
C’est ce que j’appelle un changement de paradigme. Nous avons devant nous les possibilités de penser, de concevoir, de produire autrement. Il faut parler d’économie circulaire dans laquelle on définit le besoin, on apprécie sa nécessité, on définit la conception et la fabrication de façon que la solution pour le recyclage à la fin de l’usage existe déjà.
On revient d’une certaine manière à cette notion de travail en équipe, celle qui organise l’événement et celle que tous les citoyens doivent former dans ce nouveau paradigme.
C’est une notion fondamentale. Nous lançons une invitation d’équipe parce que nous savons parfaitement qu’un groupe de penseurs ou un groupe d’utilisateurs ou une technologie ne nous mènera pas où nous voulons aller. Seuls la complémentarité, l’addition, le mélange, le challenge, la concomitance de penseurs, de concepteurs, de fabricateurs, de diffuseurs et d’usagers peuvent nous amener à modifier les choses.
Il y a l’idée d’un intérêt véritablement commun.
Bien sûr. C’est tellement vrai que les grands groupes qui vont régulièrement dans les COP, 21/22/23… les gouvernements disent aujourd’hui que les usagers doivent les rejoindre dans leur réflexion sur le monde de demain. C’est l’utilisateur qui va déterminer le futur. Notre intention est donc de faire du « B to you ». On ne considère pas les gens comme des consommateurs mais comme des usagers…
Qui ont leur mot à dire.
Au premier chef. C’est pour cette raison que notre événement est ouvert au grand public.
Et qu’il comporte un volet pédagogique et scolaire.
Oui, avec le scolaire, les universités. Nous avons un partenariat avec Grenoble Ecole de Management, par exemple ; les scolaires pourront découvrir en deux jours les onze catégories de Cleantech.
L’autre volet qui nous passionne est celui de l’intégration des seniors. Nous sommes persuadés qu’ils ont leur mot à dire alors qu’ils sont en général considérés dans notre société comme inemployables, souvent à tort. Les seniors et les startup ont réciproquement quelque chose à gagner à se côtoyer. Nous allons mettre en avant ce côté intergénérationnel.
Ce qui émerge d’une conception comme celle que vous évoquez, ce sont de nouvelles relations entre les gens par le biais de nouvelles technologies.
C’est ce que j’appelle l’usage.
Même si le mot demeure très modeste, il permet de recouvrir beaucoup de choses.
Je suis aussi frappé par la qualité des porteurs de projets que nous rencontrons dans les sartup. Artistes, ingénieurs… par leur conscience et leur volonté de modifier nos modes de vie et de donner du sens à leur engagement professionnel.
En organisant Cleantech Week, nous contribuons à une évolution que tout le monde salue.
*CES : Consumer Electronics Show
* CITIA : Cité de l’Image en Mouvement d’Annecy, qui organise, entre autre, le Festival et le Marché du Film d’Animation
Téléchargez le Communiqué Presse CleanTech
Bien sûr. C’est tellement vrai que les grands groupes qui vont régulièrement dans les COP, 21/22/23… les gouvernements disent aujourd’hui que les usagers doivent les rejoindre dans leur réflexion sur le monde de demain. C’est l’utilisateur qui va déterminer le futur. Notre intention est donc de faire du « B to you ». On ne considère pas les gens comme des consommateurs mais comme des usagers…
Qui ont leur mot à dire.
Au premier chef. C’est pour cette raison que notre événement est ouvert au grand public.
Et qu’il comporte un volet pédagogique et scolaire.
Oui, avec le scolaire, les universités. Nous avons un partenariat avec Grenoble Ecole de Management, par exemple ; les scolaires pourront découvrir en deux jours les onze catégories de Cleantech.
L’autre volet qui nous passionne est celui de l’intégration des seniors. Nous sommes persuadés qu’ils ont leur mot à dire alors qu’ils sont en général considérés dans notre société comme inemployables, souvent à tort. Les seniors et les startup ont réciproquement quelque chose à gagner à se côtoyer. Nous allons mettre en avant ce côté intergénérationnel.
Ce qui émerge d’une conception comme celle que vous évoquez, ce sont de nouvelles relations entre les gens par le biais de nouvelles technologies.
C’est ce que j’appelle l’usage.
Même si le mot demeure très modeste, il permet de recouvrir beaucoup de choses.
Je suis aussi frappé par la qualité des porteurs de projets que nous rencontrons dans les sartup. Artistes, ingénieurs… par leur conscience et leur volonté de modifier nos modes de vie et de donner du sens à leur engagement professionnel.
En organisant Cleantech Week, nous contribuons à une évolution que tout le monde salue.
*CES : Consumer Electronics Show
* CITIA : Cité de l’Image en Mouvement d’Annecy, qui organise, entre autre, le Festival et le Marché du Film d’Animation
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