Le temps, les temps plutôt, car ils passent, nous traversent, nous imposent-ou nous leur imposons-des rythmes divers. L’immobilité elle-même est une dimension à la fois temporelle et spatiale ; un repère, même si la mort le rend physiquement absent. Un attachement.
Ainsi que l’amour.
« La femme qui ne vieillissait pas » renvoie au « Vendredi ou la vie sauvage » de Michel Tournier. Les deux romans/contes posent la même question de la relation au temps, au monde, à soi et à sa propre identité mais y répondent différemment bien qu’il soit question, dans les deux cas, de temps retrouvé.
Grégoire Delacourt écrit, du petit fils qui joue avec son grand père « Il réduisait les distances du monde. » N’est-ce pas le propre de l’écriture, de l’art en général de réduire « les distances du monde » ? D’en jouer ? en redessinant, par exemple, « la cartographie des émotions » pour « façonner ses envies. »
Ainsi que l’amour.
« La femme qui ne vieillissait pas » renvoie au « Vendredi ou la vie sauvage » de Michel Tournier. Les deux romans/contes posent la même question de la relation au temps, au monde, à soi et à sa propre identité mais y répondent différemment bien qu’il soit question, dans les deux cas, de temps retrouvé.
Grégoire Delacourt écrit, du petit fils qui joue avec son grand père « Il réduisait les distances du monde. » N’est-ce pas le propre de l’écriture, de l’art en général de réduire « les distances du monde » ? D’en jouer ? en redessinant, par exemple, « la cartographie des émotions » pour « façonner ses envies. »
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L’écriture de Grégoire Delacourt n’est jamais aussi profonde que lorsqu’elle façonne mais ne dit pas tout. Quand elle suggère, donne au lecteur matière à façonner lui-même sa lecture, son livre et sa sensibilité. Quand elle donne à voir, à sentir et à ressentir sans imposer.
On se surprend alors à jouer au toboggan. Enfant, pour papa ou maman. « Regarde ! » et plus tard on poursuit ce même élan, mais pour qui, pour quoi sinon toujours par amour ?
Quand un homme se déguise en femme, il est au mieux un acteur dans un rôle de composition (voir du côté de Molière), au pire un travelo.
Mais quand un homme se glisse si bien dans la peau d’une femme pour écrire ?
On se surprend alors à jouer au toboggan. Enfant, pour papa ou maman. « Regarde ! » et plus tard on poursuit ce même élan, mais pour qui, pour quoi sinon toujours par amour ?
Quand un homme se déguise en femme, il est au mieux un acteur dans un rôle de composition (voir du côté de Molière), au pire un travelo.
Mais quand un homme se glisse si bien dans la peau d’une femme pour écrire ?