Vincent Poirier (BF Fugue/Annecy//Sevrier BD) est tombé tout petit dans la BD. Il continue d’y nager avec un plaisir et une passion qu’il aime faire partager !
Vincent, bientôt la 6°édition du Salon de la BD du Lac d’Annecy (à Sevrier). La suivante sera celle de l’âge de raison. Y-a-t-il un âge de raison dans la BD ?
Je ne sais pas, mais il faut éviter de s’en approcher et garder une véritable innocence. C’est important pour la création.
L’innocence créatrice, la passion et aussi beaucoup de travail pour organiser un salon ?
Un travail colossal qui, pour cette 6° édition, dure depuis 8 mois. C’est un travail qui ne se voit pas, signe peut-être qu’il est bien mené, grâce à une équipe de tous bords au sein de laquelle chacun apporte ses qualités, ses possibilités, ce qui forme une équipe très volontaire et dynamique.
Maintenant que le salon existe depuis plusieurs année, une histoire est créée, un élan, est-ce que ça facilite les choses ?
Evidemment puisqu’il existe une base solide, mais on se remet chaque année en question. Il faut tenir compte de ce qui est à améliorer par rapport à l’édition précédente. Bien que nous ayons proposé des événements exceptionnels au fil des années les choses restent difficiles, pour le sponsoring par exemple. En tout cas, nous avons l’expérience de ce que nous voulons refaire et de ce que nous ne voulons pas reprendre. Il faut toujours s’améliorer. Chaque auteur repart avec un questionnaire de satisfaction et nous tenons compte de leurs retours. Il n’y a pratiquement pas d’avis négatif, mais des propositions d’amélioration, des remarques parmi des avis de satisfaction.
D’après ce qu’on a pu constater sur les précédentes éditions, l’ambiance est conviviale, bon enfant. C’est propre à la BD, particulier au salon qui se tient à Sevrier ?
Je fais assez peu de salons mais je n’y ai pas retrouvé la convivialité de Sevrier BD, sauf à Bellegarde. Je pense que cette ambiance tient à la BD mais qu’elle est amplifiée par l’organisation du salon.
Vincent, bientôt la 6°édition du Salon de la BD du Lac d’Annecy (à Sevrier). La suivante sera celle de l’âge de raison. Y-a-t-il un âge de raison dans la BD ?
Je ne sais pas, mais il faut éviter de s’en approcher et garder une véritable innocence. C’est important pour la création.
L’innocence créatrice, la passion et aussi beaucoup de travail pour organiser un salon ?
Un travail colossal qui, pour cette 6° édition, dure depuis 8 mois. C’est un travail qui ne se voit pas, signe peut-être qu’il est bien mené, grâce à une équipe de tous bords au sein de laquelle chacun apporte ses qualités, ses possibilités, ce qui forme une équipe très volontaire et dynamique.
Maintenant que le salon existe depuis plusieurs année, une histoire est créée, un élan, est-ce que ça facilite les choses ?
Evidemment puisqu’il existe une base solide, mais on se remet chaque année en question. Il faut tenir compte de ce qui est à améliorer par rapport à l’édition précédente. Bien que nous ayons proposé des événements exceptionnels au fil des années les choses restent difficiles, pour le sponsoring par exemple. En tout cas, nous avons l’expérience de ce que nous voulons refaire et de ce que nous ne voulons pas reprendre. Il faut toujours s’améliorer. Chaque auteur repart avec un questionnaire de satisfaction et nous tenons compte de leurs retours. Il n’y a pratiquement pas d’avis négatif, mais des propositions d’amélioration, des remarques parmi des avis de satisfaction.
D’après ce qu’on a pu constater sur les précédentes éditions, l’ambiance est conviviale, bon enfant. C’est propre à la BD, particulier au salon qui se tient à Sevrier ?
Je fais assez peu de salons mais je n’y ai pas retrouvé la convivialité de Sevrier BD, sauf à Bellegarde. Je pense que cette ambiance tient à la BD mais qu’elle est amplifiée par l’organisation du salon.
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Qu’est-ce qu’on peut dire de cette 6° édition qui se tient les 5 et 6 mai ?
Une particularité, déjà : nous n’avons pas un, mais deux invités d’honneur. Nous avons eu Zep, Gibrat, Janry, Pelejero, Barbucci avec l’idée de variations entre auteurs adultes ou jeunesse, ce qui ne nous semble plus aussi important. Cette année nos deux invités d’honneur ont une série commune qui se nomme Ariol, dont l’énorme succès est justifié, qui apparaît sous la forme d’un dessin animé à la télévision et qui a même été le teaser du festival d’animation d’Annecy l’année dernière. Nous ne savions d’ailleurs pas cela quand nous avons décidé ensemble qu’ils seraient nos invités d’honneur 2018. Nous en sommes très satisfaits parce que ça donne une visibilité supplémentaire à Annecy. Ariol donnera lieu à un spectacle musical vivant au Brise Glace le 4 mai à 18 heures. Ce sera « Ariols’Show », chanté, conté par Emmanuel Guibert lui-même, dessiné en direct par Marc Boutavant. Une véritable réussite que j’ai eu la chance de voir à Angoulême.
Cette année encore, nous faisons la part belle au livre jeunesse, et nous créons des passerelles entre les générations. Si Marc est un illustrateur jeunesse, Emmanuel est un auteur multifacettes. On le connaît pour « Ariol », bien sûr, pour « Tom-Tom et Nana » mais aussi pour la trilogie « Alan », pour « Le photographe », des titres très forts à la portée historique et humaine remarquable ; on note sa collaboration avec Joann Sfar. Il faisait partie cette année des trois finalistes du Grand Prix d’Angoulême, prix qui désigne pour les auteurs celui d’entre eux qui les a le plus marqués, qui a le plus marqué l’univers de la BD.
Notre idée au Salon de Sevrier n’est pas de marquer un ou plusieurs genres mais d’accueillir tous les visiteurs, passionnés, accompagnateurs, enfants, adultes et de leur proposer de quoi les intéresser, les surprendre, les satisfaire. C’est pourquoi nous avons aussi des purs scénaristes, des illustrateurs, des gens qui passent ces frontières… Nous proposons des ouvrages pour les enfants dès trois ans. Notre but est de donner envie de lire. L’organisation d’un salon est économiquement très compliquée ; notre but est davantage de transmettre, de donner envie de lire à tout âge.
Vous avez été là à l’origine, vous avez participé à la création du salon ?
Oui. C’était pour moi depuis longtemps un rêve qui a pu se concrétiser avec la rencontre de Philippe Pointet, le président de Sevrier BD, qui est arrivé avec un début de solution qui nous a amenés à créer une association.
Si j’ai bien compris, un salon représente 8 mois de travail, donc quatre mois de vacances ! (rires partagés).
Non car il faut ajouter un mois supplémentaire après la fermeture du salon, pour le debriefing, les retours des auteurs ; un mois auquel il faut encore ajouter de la réflexion à froid, avec du recul.
On y revient, un événement comme celui-ci, même s’il comporte un volet commercial, repose essentiellement sur la passion, sur le plaisir de la rencontre et de l’échange.
C’est évident. Il faut souligner que tous les auteurs viennent à titre bénévole, même s’il est pour eux important de vendre des albums. Au salon, ils font connaître leur œuvre, ils créent une émulation, ils ont des retours de leurs lecteurs qui ainsi se sentent impliqués et suivent la sortie de nouveaux albums.
[Nous continuons la discussion en soulignant le nombre important d’auteurs rhônalpins parmi les 28 qui participeront au Salon, ainsi que le nombre très honorable de femmes.]
Plus de renseignements : http://www.sevrierbd.com
Une particularité, déjà : nous n’avons pas un, mais deux invités d’honneur. Nous avons eu Zep, Gibrat, Janry, Pelejero, Barbucci avec l’idée de variations entre auteurs adultes ou jeunesse, ce qui ne nous semble plus aussi important. Cette année nos deux invités d’honneur ont une série commune qui se nomme Ariol, dont l’énorme succès est justifié, qui apparaît sous la forme d’un dessin animé à la télévision et qui a même été le teaser du festival d’animation d’Annecy l’année dernière. Nous ne savions d’ailleurs pas cela quand nous avons décidé ensemble qu’ils seraient nos invités d’honneur 2018. Nous en sommes très satisfaits parce que ça donne une visibilité supplémentaire à Annecy. Ariol donnera lieu à un spectacle musical vivant au Brise Glace le 4 mai à 18 heures. Ce sera « Ariols’Show », chanté, conté par Emmanuel Guibert lui-même, dessiné en direct par Marc Boutavant. Une véritable réussite que j’ai eu la chance de voir à Angoulême.
Cette année encore, nous faisons la part belle au livre jeunesse, et nous créons des passerelles entre les générations. Si Marc est un illustrateur jeunesse, Emmanuel est un auteur multifacettes. On le connaît pour « Ariol », bien sûr, pour « Tom-Tom et Nana » mais aussi pour la trilogie « Alan », pour « Le photographe », des titres très forts à la portée historique et humaine remarquable ; on note sa collaboration avec Joann Sfar. Il faisait partie cette année des trois finalistes du Grand Prix d’Angoulême, prix qui désigne pour les auteurs celui d’entre eux qui les a le plus marqués, qui a le plus marqué l’univers de la BD.
Notre idée au Salon de Sevrier n’est pas de marquer un ou plusieurs genres mais d’accueillir tous les visiteurs, passionnés, accompagnateurs, enfants, adultes et de leur proposer de quoi les intéresser, les surprendre, les satisfaire. C’est pourquoi nous avons aussi des purs scénaristes, des illustrateurs, des gens qui passent ces frontières… Nous proposons des ouvrages pour les enfants dès trois ans. Notre but est de donner envie de lire. L’organisation d’un salon est économiquement très compliquée ; notre but est davantage de transmettre, de donner envie de lire à tout âge.
Vous avez été là à l’origine, vous avez participé à la création du salon ?
Oui. C’était pour moi depuis longtemps un rêve qui a pu se concrétiser avec la rencontre de Philippe Pointet, le président de Sevrier BD, qui est arrivé avec un début de solution qui nous a amenés à créer une association.
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[Nous continuons la discussion en soulignant le nombre important d’auteurs rhônalpins parmi les 28 qui participeront au Salon, ainsi que le nombre très honorable de femmes.]
Plus de renseignements : http://www.sevrierbd.com