Actrice - Bonlieu scène nationale Annecy
Le temps, l’amour, la mort, la responsabilité, la liberté, le théâtre, le temps, le temps, la mort… les thèmes défilent et le temps se fige en une sorte d’ennui intéressé, à attendre que la représentation quitte enfin la voie démonstrative.
Les discours des personnages se croisent sans véritablement se rencontrer et faire sens ; tout comme la mise en scène qui procède le plus souvent par arrivée de deux, trois, quatre personnages sur scène, sans nécessité intérieure, qui la quittent sans davantage d’obligation apparente. Voilà, nous avons dit ce que nous avions à dire ! Nous vous laissons.
Que cette pièce soit une allégorie de la mort du théâtre qui s’appuie sur la mort du personnage principal sur scène, il aurait été plus délicat, plus subtil de ne pas le claironner car c’est dans les évocations légères, dans le non dit que le public peut glisser sa curiosité pour participer, à sa manière, à la représentation. Avec Actrice, interdiction d’entrer. D’où cette impression que les acteurs jouent à jouer puisqu’on ne peut pas jouer avec eux. Les voix sont forcées, accentuant l’impression d’artifice et je me suis surpris à tenter de compter le nombre de bouquets de fleurs fausses qui constituent l’essentiel du décor. Fleurs fausses et non artificielles car elles sont l’élément le moins artificiel de l’ensemble.
Si tout ceci relève d’un parti pris, le sens m’en a échappé, ainsi qu’à la majorité des spectateurs avec lesquels j’en ai discuté.
Si c’est un défi, une réponse attendue à l’un des points que soulève la pièce – le public n’arrive plus à se concentrer suffisamment longtemps pour supporter toute une représentation théâtrale au-delà de la première tirade venue – alors le pari est à la fois gagné et perdu. Le public de Bonlieu est resté jusqu’à la fin, a même applaudi. Gagné de ce côté ; le défi de Pascal Rambert, lui, est perdu.
Qu’en retenir ?
Vraisemblablement la sincérité des acteurs, l’énergie de l’auteur et l’intérêt d’envisager un spectacle dans la continuité d’une ou de plusieurs saisons afin de comparer, d’apprécier en créant des points de comparaison, en tissant des liens.
Finalement, l’intérêt d’une pièce dans laquelle on n’entre pas suscite une véritable réflexion sur le théâtre !
Les discours des personnages se croisent sans véritablement se rencontrer et faire sens ; tout comme la mise en scène qui procède le plus souvent par arrivée de deux, trois, quatre personnages sur scène, sans nécessité intérieure, qui la quittent sans davantage d’obligation apparente. Voilà, nous avons dit ce que nous avions à dire ! Nous vous laissons.
Que cette pièce soit une allégorie de la mort du théâtre qui s’appuie sur la mort du personnage principal sur scène, il aurait été plus délicat, plus subtil de ne pas le claironner car c’est dans les évocations légères, dans le non dit que le public peut glisser sa curiosité pour participer, à sa manière, à la représentation. Avec Actrice, interdiction d’entrer. D’où cette impression que les acteurs jouent à jouer puisqu’on ne peut pas jouer avec eux. Les voix sont forcées, accentuant l’impression d’artifice et je me suis surpris à tenter de compter le nombre de bouquets de fleurs fausses qui constituent l’essentiel du décor. Fleurs fausses et non artificielles car elles sont l’élément le moins artificiel de l’ensemble.
Si tout ceci relève d’un parti pris, le sens m’en a échappé, ainsi qu’à la majorité des spectateurs avec lesquels j’en ai discuté.
Si c’est un défi, une réponse attendue à l’un des points que soulève la pièce – le public n’arrive plus à se concentrer suffisamment longtemps pour supporter toute une représentation théâtrale au-delà de la première tirade venue – alors le pari est à la fois gagné et perdu. Le public de Bonlieu est resté jusqu’à la fin, a même applaudi. Gagné de ce côté ; le défi de Pascal Rambert, lui, est perdu.
Qu’en retenir ?
Vraisemblablement la sincérité des acteurs, l’énergie de l’auteur et l’intérêt d’envisager un spectacle dans la continuité d’une ou de plusieurs saisons afin de comparer, d’apprécier en créant des points de comparaison, en tissant des liens.
Finalement, l’intérêt d’une pièce dans laquelle on n’entre pas suscite une véritable réflexion sur le théâtre !
Actrice - Bonlieu scène nationale Annecy
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