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Francesco Giai Via, vous prenez la tête du Festival du Cinéma italien et vous évoquiez au mois de juin dernier une transition progressive. Or vous mettez déjà en place le festival pour les professionnels du cinéma, la participation des séries télé, vous rajeunissez la programmation, même si vous soulignez l’importance de l’héritage…
C’est un départ. Il faut établir une base à développer. Il fallait aussi donner un signe très clair sur ce qu’est aujourd’hui un festival.
Vous mettez en avant la diversité sous toutes ses formes et en même temps on décèle une grande rigueur dans votre démarche. Il suffit pour cela de feuilleter le livret de présentation du Festival. Vous associez la variété, la profusion et la rigueur.
J’aime les choses qui apparaissent très simples de l’extérieur car ça permet de travailler la complexité à l’intérieur. C’est plus facile pour le public. Il y a tout un travail avant que les gens soient dans la salle de projection. Afin que les choses soient claires. On a une liberté de mouvement si les points de référence sont clairs.
Par définition un festival provoque de la frustration parce qu’on ne peut pas tout voir, c’est pourquoi vous conseillez de vivre le festival pour emporter des souvenirs de rencontres, de moments riches de découverte. Il faut aller au-devant des réalisateurs, des acteurs et discuter avec eux.
Oui, c’est important. Si vous avez raté une séance, il y a les rencontres avec les réalisateurs, il ne faut pas hésiter.
Vous dites que c’est un festival français, mais on a l’agréable impression que l’Italie, même si elle est toujours invitée, sera encore plus chez elle à Annecy.
C’est vrai. D’autant plus qu’une grande réforme qui est en gestation depuis dix ans va très prochainement être mise en place pour dynamiser le cinéma italien et le rendre plus proche du système français. Ce cheminement a déjà aidé des réalisateurs qui seront présents cette année à Annecy. Une nouvelle dynamique se met en place ; la RAI, par exemple, qui finance un petit documentaire très spécial comme Il monte delle formiche, c’est le signe que les choses changent. Il y a une véritable volonté de montrer un cinéma différent.
Vous arrivez au bon moment, mais ce n’est pas un hasard, ce moment vous avez participé à sa préparation.
C’est comme en cuisine. Les ingrédients étaient sur la table et c’est à nous de réaliser les recettes. Il y a une grande volonté et une forte attente aussi bien en Italie que de ce côté-ci.
C’est un départ. Il faut établir une base à développer. Il fallait aussi donner un signe très clair sur ce qu’est aujourd’hui un festival.
Vous mettez en avant la diversité sous toutes ses formes et en même temps on décèle une grande rigueur dans votre démarche. Il suffit pour cela de feuilleter le livret de présentation du Festival. Vous associez la variété, la profusion et la rigueur.
J’aime les choses qui apparaissent très simples de l’extérieur car ça permet de travailler la complexité à l’intérieur. C’est plus facile pour le public. Il y a tout un travail avant que les gens soient dans la salle de projection. Afin que les choses soient claires. On a une liberté de mouvement si les points de référence sont clairs.
Par définition un festival provoque de la frustration parce qu’on ne peut pas tout voir, c’est pourquoi vous conseillez de vivre le festival pour emporter des souvenirs de rencontres, de moments riches de découverte. Il faut aller au-devant des réalisateurs, des acteurs et discuter avec eux.
Oui, c’est important. Si vous avez raté une séance, il y a les rencontres avec les réalisateurs, il ne faut pas hésiter.
Vous dites que c’est un festival français, mais on a l’agréable impression que l’Italie, même si elle est toujours invitée, sera encore plus chez elle à Annecy.
C’est vrai. D’autant plus qu’une grande réforme qui est en gestation depuis dix ans va très prochainement être mise en place pour dynamiser le cinéma italien et le rendre plus proche du système français. Ce cheminement a déjà aidé des réalisateurs qui seront présents cette année à Annecy. Une nouvelle dynamique se met en place ; la RAI, par exemple, qui finance un petit documentaire très spécial comme Il monte delle formiche, c’est le signe que les choses changent. Il y a une véritable volonté de montrer un cinéma différent.
Vous arrivez au bon moment, mais ce n’est pas un hasard, ce moment vous avez participé à sa préparation.
C’est comme en cuisine. Les ingrédients étaient sur la table et c’est à nous de réaliser les recettes. Il y a une grande volonté et une forte attente aussi bien en Italie que de ce côté-ci.
Renseignements / Programmation
www.annecycinemaitalien.com
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