Comment êtes vous arrivé à la tête du festival « Au bonheur des mômes ? »
Je ne suis pas arrivé à la tête, puisque je l’ai crée et je l’ai imaginé dans ma tête il y a très longtemps en 1984-85.
La jeune compagnie installée en Haute-Savoie (je suis Savoyard, Morzinois et Chamoniard) et je n’ai pas tourné « Or blanc », j’ai tourné saltimbanque. Donc il y a 38 ans quand j’ai monté la compagnie, on ne nous jetait pas des pierres…mais presque ! Parce que le mot culture en Haute-Savoie était un gros mot ! Dans les montagnes maintenant ça va mieux !!!
En 1985-86 on tournait pas mal avec des spectacles jeune public et on jouait beaucoup au Grand-Bornand depuis les année 78 et on a monté le « Festival en culottes courtes ».
On était un peu trop en avance, un peu trop Rock n’ roll et on s’est fait jeter en 1986, DEHORS !!! On était trop irrévérencieux, trop pour l’époque ! En 1991, le maire a changé et le nouveau m’a appelé en me disant « tu ne veux pas recommencer ce que tu avais fait ? » je lui ai dit oui mais à deux conditions.
-la première c’est que tu ne nous payes pas, que l’on soit co-producteur pour que tu ne me dises pas « Fermes ta gueule, c’est moi qui ai le pognon !!! » ( Je suis montagnard, je suis une bourrique !)
-la deuxième, tu fais un arrêter municipal qui fait interdir tout vendeur de ballon et de saloperie parce que les gamins ne sont pas des portes monnaies à pattes, pas des cibles, ne sont pas non plus des imbéciles ou des consommateurs.
On est partit là-dessus et cela fait 24 ans que ça dure... mais en réalité ce serait la 27éme.
Après les culottes courtes, le festival à changé de nom en 1992 pour devenir « Au bonheur des mômes »
Comment se structure l’organisation ?
Alors petit à petit ça à grimpé…et depuis 4-5 ans on ne veut plus grandir, on veut garder l’échelle du village. On rentre dans une bulle de rêve… On essaie de peaufiner, mais on ne veut pas devenir une grosse machine.
On a 350 personnes dans l’équipe de l’organisation, on accueille cette année 82 compagnies, à peu près de 400 représentations, 28 lieux de spectacles pour un village de 2000 habitants, ça bouge ! Il y a aussi un vrai festival qui se passe dans le festival qui est l’espace Pro, où l’on accueille tous les acheteurs de spectacles. Les gens viennent voir et acheter des spectacles. J’essaie de leur proposer des choses. J’ai 24 créations de l’année, 7 premières françaises, des choses que personne n’a encore vu…ils viennent les voir ici et vont repartir avec des spectacles programmés.
Comment dénichez vous les nouveaux talents ?
C’est une alchimie, cela fait tellement longtemps que je fais ça, j’ai une compagnie qui tourne. On tourne beaucoup dans les festivals avec des manèges comme l’Orguaret (manège à propulsion parental !!!) c’est le mien, on l’a terminé cette année.
Mon équipe me dit « Benzo, on à vu ça il faut que tu vois… ! ». J’ai des espions un peu partout et je fouine, je me déplace, je vais voir des choses, toujours ç l’affut !
Avez vous des têtes d’affiches ou tout les spectacles sont présentés au même niveau ?
Dans le monde du spectacle jeune public il n’y a pas vraiment de star, on ne veut pas rentrer dans ce système, tout le monde est au même niveau.
Dans quelle mesure les nouvelles technologies impactent elles les spectacles pour enfants ?
Cela impacte totalement les spectacles puisque il y a des compagnies qui n’ont plus les moyens d’avoir un décor donc il y a un écran avec des images.
J’ai fais un atelier slogan, « lâches tes écrans, viens voir du vivant ! », « Jette ta zapette, mange de la tartiflette ! », « jette le virtuel et viens au soleil ! », « Non à la Wii ! »…
On essai de lancer des thèmes chaque année. Mais « lâches tes écrans, viens voir du vivant ! » on a fait un disque livre, c’est le groupe Balthazard qui joue ces chansons.
Est ce que vous avez un coup de cœur sur le festival ?
Oui, j’en ai 82 ! Dans le programme cette année, j’ai un coup de cœur, c’est les marionnettes de Genève, ils font du super boulot, le patron est un vieille ami, il s’en va à la retraite (bientôt ce sera le festival de la gériatrie ici…rires !!!)
J’ai 4000 propositions, j’en choisi 82 donc j’ai 82 coups de cœurs !!!
L’année prochaine…25 ans, des infos, des scoop ?
On va faire des choses particulières pour les 25 ans, on va garder la surprise… 25 ans et ce n’est qu’un début ! c’est le slogan !
Je ne suis pas arrivé à la tête, puisque je l’ai crée et je l’ai imaginé dans ma tête il y a très longtemps en 1984-85.
La jeune compagnie installée en Haute-Savoie (je suis Savoyard, Morzinois et Chamoniard) et je n’ai pas tourné « Or blanc », j’ai tourné saltimbanque. Donc il y a 38 ans quand j’ai monté la compagnie, on ne nous jetait pas des pierres…mais presque ! Parce que le mot culture en Haute-Savoie était un gros mot ! Dans les montagnes maintenant ça va mieux !!!
En 1985-86 on tournait pas mal avec des spectacles jeune public et on jouait beaucoup au Grand-Bornand depuis les année 78 et on a monté le « Festival en culottes courtes ».
On était un peu trop en avance, un peu trop Rock n’ roll et on s’est fait jeter en 1986, DEHORS !!! On était trop irrévérencieux, trop pour l’époque ! En 1991, le maire a changé et le nouveau m’a appelé en me disant « tu ne veux pas recommencer ce que tu avais fait ? » je lui ai dit oui mais à deux conditions.
-la première c’est que tu ne nous payes pas, que l’on soit co-producteur pour que tu ne me dises pas « Fermes ta gueule, c’est moi qui ai le pognon !!! » ( Je suis montagnard, je suis une bourrique !)
-la deuxième, tu fais un arrêter municipal qui fait interdir tout vendeur de ballon et de saloperie parce que les gamins ne sont pas des portes monnaies à pattes, pas des cibles, ne sont pas non plus des imbéciles ou des consommateurs.
On est partit là-dessus et cela fait 24 ans que ça dure... mais en réalité ce serait la 27éme.
Après les culottes courtes, le festival à changé de nom en 1992 pour devenir « Au bonheur des mômes »
Comment se structure l’organisation ?
Alors petit à petit ça à grimpé…et depuis 4-5 ans on ne veut plus grandir, on veut garder l’échelle du village. On rentre dans une bulle de rêve… On essaie de peaufiner, mais on ne veut pas devenir une grosse machine.
On a 350 personnes dans l’équipe de l’organisation, on accueille cette année 82 compagnies, à peu près de 400 représentations, 28 lieux de spectacles pour un village de 2000 habitants, ça bouge ! Il y a aussi un vrai festival qui se passe dans le festival qui est l’espace Pro, où l’on accueille tous les acheteurs de spectacles. Les gens viennent voir et acheter des spectacles. J’essaie de leur proposer des choses. J’ai 24 créations de l’année, 7 premières françaises, des choses que personne n’a encore vu…ils viennent les voir ici et vont repartir avec des spectacles programmés.
Comment dénichez vous les nouveaux talents ?
C’est une alchimie, cela fait tellement longtemps que je fais ça, j’ai une compagnie qui tourne. On tourne beaucoup dans les festivals avec des manèges comme l’Orguaret (manège à propulsion parental !!!) c’est le mien, on l’a terminé cette année.
Mon équipe me dit « Benzo, on à vu ça il faut que tu vois… ! ». J’ai des espions un peu partout et je fouine, je me déplace, je vais voir des choses, toujours ç l’affut !
Avez vous des têtes d’affiches ou tout les spectacles sont présentés au même niveau ?
Dans le monde du spectacle jeune public il n’y a pas vraiment de star, on ne veut pas rentrer dans ce système, tout le monde est au même niveau.
Dans quelle mesure les nouvelles technologies impactent elles les spectacles pour enfants ?
Cela impacte totalement les spectacles puisque il y a des compagnies qui n’ont plus les moyens d’avoir un décor donc il y a un écran avec des images.
J’ai fais un atelier slogan, « lâches tes écrans, viens voir du vivant ! », « Jette ta zapette, mange de la tartiflette ! », « jette le virtuel et viens au soleil ! », « Non à la Wii ! »…
On essai de lancer des thèmes chaque année. Mais « lâches tes écrans, viens voir du vivant ! » on a fait un disque livre, c’est le groupe Balthazard qui joue ces chansons.
Est ce que vous avez un coup de cœur sur le festival ?
Oui, j’en ai 82 ! Dans le programme cette année, j’ai un coup de cœur, c’est les marionnettes de Genève, ils font du super boulot, le patron est un vieille ami, il s’en va à la retraite (bientôt ce sera le festival de la gériatrie ici…rires !!!)
J’ai 4000 propositions, j’en choisi 82 donc j’ai 82 coups de cœurs !!!
L’année prochaine…25 ans, des infos, des scoop ?
On va faire des choses particulières pour les 25 ans, on va garder la surprise… 25 ans et ce n’est qu’un début ! c’est le slogan !
>Retrouvez toutes les infos sur le festival sur http://www.aubonheurdesmomes.com/
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