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Tu dis que tu chantes comme un policier saoul. Pourquoi un policier ?
Un policier saoul français. Je veux dire qu’il se peut que mon personnage soit un policier français corrompu.
Et pourquoi un policier français ?
Parce que je pense qu’ils sont plus corrompus. Surtout ceux des années 1970. Je ne suis pas raciste, mais j’imagine simplement un film de 1962 avec un Gérard Depardieu corrompu.
Ton album précédent a été un énorme succès. Est-ce que ça t’a donné confiance en toi ?
C’est sûr que c’est rassurant. Mais il ne faut pas tomber dans la mauvaise confiance, parce que ça t’entraine sur les mauvaises voies. Il faut être relativement sensible en tant qu’artiste, et j’espère que chez moi, ça n’a pas bougé. Sinon, si tu deviens trop sûr de toi, ça détruit tes perceptions.
Le titre « It’s a pleasure » est-il une référence à la formule de politesse ? Quand on pense au clip vidéo, on y voit une sorte d’ironie…
Oui, c’est un peu comme un mafieux qui, la veille du jour où il s’apprête à tuer quelqu’un, embrasse sa mère sur le front et lui dit « ce fût un plaisir ». Pour moi c’est une sorte de déclaration ironique. Ça n’était pas toujours un plaisir. Il y a de l’ironie, c’est sûr. Beaucoup, en fait.
Il y a beaucoup de chœurs féminins dans « It’s my pleasure », qu’est-ce que ça veut dire pour toi ?
Ça ne veut rien dire, c’est musical, c’est innocent. Il n’y a pas de raisons particulières à part le fait que j’aime le son, la texture. Oui, c’est vraiment rien de plus qu’une question de texture qui me plait. C’est très cliché, particulièrement devant vous. Je suppose qu’une partie de mon succès repose sur le fait que ça rappelle ouvertement d’autres artistes.
Le public français t'adore. T'attendais-tu à un tel succès ?
Non, il n’y a rien d’intentionnel, et l’on peut dire que ça prend doucement de l’ampleur. C’est très gratifiant lorsqu’on se retrouve dans un endroit comme celui-ci, tellement magnifique, c’est vraiment un autre monde que l’Angleterre ! La nourriture, l’environnement, le soleil…
J’aimerais revenir sur tes clips vidéo. On peut vraiment y voir un goût pour l’écart, le grotesque, c’est un univers très particulier. Est-ce que tu écris tes propres scenarii ?
Je travaille avec un ami qui est un photographe et réalisateur reconnu. Plus récemment, pour les derniers clips, on a beaucoup collaboré et on s’amuse bien. Il est brillant. Il est connu pour avoir fait toutes les photographies du groupe Libertines, il s’appelle Roger Sargent. Tu sais, cette espèce d’atmosphère homo-héroïne-chic, c’est ce qui l’a rendu célèbre – pour le meilleur et pour le pire. Nous sommes devenus très bons amis, et on a beaucoup de liberté pour faire ce que l’on veut dans notre travail.
Lorsque j’ai regardé les clips pour la première fois, ça m’a fait penser au photographe Martin Parr…
C’est intéressant, j’aime bien ça, ce n’est pas une référence intentionnelle, mais j’aime beaucoup cette idée. Martin Parr est génial.
Oui, on ne sait jamais trop s’il est sérieux ou pas, et il y a un côté politique dans ces photos, que ce soit intentionnel ou pas…
C’est de la politique douce…
Oui, tout à fait, c’est doux, mais plutôt explicite…
Ça parle clairement de l’échec humain. Et on se moque de ces personnages, c’est très controversé. C’est vrai, j’aime beaucoup cet aspect, j’aime beaucoup Martin Parr, c’est intéressant.
Est-ce que tu as des projets dans un futur proche ?
Oui, j’ai des projets ! Je me vois toujours devenir soudainement super connu, changer tous mes amis, et être invité aux soirées chez David Guetta… mais je ne suis pas certain que ce soit prêt d’arriver. Ou peut-être bien que si. Et alors, ma musique deviendra de la merde (rires).
Un policier saoul français. Je veux dire qu’il se peut que mon personnage soit un policier français corrompu.
Et pourquoi un policier français ?
Parce que je pense qu’ils sont plus corrompus. Surtout ceux des années 1970. Je ne suis pas raciste, mais j’imagine simplement un film de 1962 avec un Gérard Depardieu corrompu.
Ton album précédent a été un énorme succès. Est-ce que ça t’a donné confiance en toi ?
C’est sûr que c’est rassurant. Mais il ne faut pas tomber dans la mauvaise confiance, parce que ça t’entraine sur les mauvaises voies. Il faut être relativement sensible en tant qu’artiste, et j’espère que chez moi, ça n’a pas bougé. Sinon, si tu deviens trop sûr de toi, ça détruit tes perceptions.
Le titre « It’s a pleasure » est-il une référence à la formule de politesse ? Quand on pense au clip vidéo, on y voit une sorte d’ironie…
Oui, c’est un peu comme un mafieux qui, la veille du jour où il s’apprête à tuer quelqu’un, embrasse sa mère sur le front et lui dit « ce fût un plaisir ». Pour moi c’est une sorte de déclaration ironique. Ça n’était pas toujours un plaisir. Il y a de l’ironie, c’est sûr. Beaucoup, en fait.
Il y a beaucoup de chœurs féminins dans « It’s my pleasure », qu’est-ce que ça veut dire pour toi ?
Ça ne veut rien dire, c’est musical, c’est innocent. Il n’y a pas de raisons particulières à part le fait que j’aime le son, la texture. Oui, c’est vraiment rien de plus qu’une question de texture qui me plait. C’est très cliché, particulièrement devant vous. Je suppose qu’une partie de mon succès repose sur le fait que ça rappelle ouvertement d’autres artistes.
Le public français t'adore. T'attendais-tu à un tel succès ?
Non, il n’y a rien d’intentionnel, et l’on peut dire que ça prend doucement de l’ampleur. C’est très gratifiant lorsqu’on se retrouve dans un endroit comme celui-ci, tellement magnifique, c’est vraiment un autre monde que l’Angleterre ! La nourriture, l’environnement, le soleil…
J’aimerais revenir sur tes clips vidéo. On peut vraiment y voir un goût pour l’écart, le grotesque, c’est un univers très particulier. Est-ce que tu écris tes propres scenarii ?
Je travaille avec un ami qui est un photographe et réalisateur reconnu. Plus récemment, pour les derniers clips, on a beaucoup collaboré et on s’amuse bien. Il est brillant. Il est connu pour avoir fait toutes les photographies du groupe Libertines, il s’appelle Roger Sargent. Tu sais, cette espèce d’atmosphère homo-héroïne-chic, c’est ce qui l’a rendu célèbre – pour le meilleur et pour le pire. Nous sommes devenus très bons amis, et on a beaucoup de liberté pour faire ce que l’on veut dans notre travail.
Lorsque j’ai regardé les clips pour la première fois, ça m’a fait penser au photographe Martin Parr…
C’est intéressant, j’aime bien ça, ce n’est pas une référence intentionnelle, mais j’aime beaucoup cette idée. Martin Parr est génial.
Oui, on ne sait jamais trop s’il est sérieux ou pas, et il y a un côté politique dans ces photos, que ce soit intentionnel ou pas…
C’est de la politique douce…
Oui, tout à fait, c’est doux, mais plutôt explicite…
Ça parle clairement de l’échec humain. Et on se moque de ces personnages, c’est très controversé. C’est vrai, j’aime beaucoup cet aspect, j’aime beaucoup Martin Parr, c’est intéressant.
Est-ce que tu as des projets dans un futur proche ?
Oui, j’ai des projets ! Je me vois toujours devenir soudainement super connu, changer tous mes amis, et être invité aux soirées chez David Guetta… mais je ne suis pas certain que ce soit prêt d’arriver. Ou peut-être bien que si. Et alors, ma musique deviendra de la merde (rires).