Du 12 au 14 novembre spectacle Flamenco à Bonlieu
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En matière de flamenco, j’en étais resté à deux références ,le Carmen de Carlos Saura et une citation extraite de l’excellent bouquin de Pierre Légaré Mots de Tête « En Espagne, quand les lattes du plancher se déclouent, on organise une soirée de flamenco. »
Ce qui n’était pas nécessaire ce jeudi 12 novembre à Bonlieu , la scène ayant été refaite récemment. C’était donc pour le plaisir et n’était pas en feu que la forêt mais aussi les danseurs, le chanteur, les musiciens produisant un spectacle écolo car dégageant nettement plus d’énergie qu’il n’en consomme. Il faut cependant un certain temps aux non initiés pour comprendre que les Espagnols n’ont pas plus mauvais caractère que les autres, mais qu’ils frappent le sol du pied pour exprimer leur passion.
Rocio Molina revisite (mot à la mode) le flamenco, le déstructure pour le réinventer à sa manière sur un propos somme toute assez classique : inversion des rôles, la chasseresse devient proie transformée en renarde, symbole sexuel dans nombre de cultures et, sur scène, on ne tire pas que des coups de fusil.
La performance de Rocio Molina est étonnante, toujours au point d’équilibre entre tension et fluidité corporelles , à la manière d’un peintre ou d’un calligraphe dont le geste improvise et tranche avec maîtrise et retenue.
On pourrait presque rêver de partager un tel spectacle dans l’intimité d’un cabaret, accompagné d’un xérès très sec et d’un jamon iberico.
Le public a été conquis !
Ce qui n’était pas nécessaire ce jeudi 12 novembre à Bonlieu , la scène ayant été refaite récemment. C’était donc pour le plaisir et n’était pas en feu que la forêt mais aussi les danseurs, le chanteur, les musiciens produisant un spectacle écolo car dégageant nettement plus d’énergie qu’il n’en consomme. Il faut cependant un certain temps aux non initiés pour comprendre que les Espagnols n’ont pas plus mauvais caractère que les autres, mais qu’ils frappent le sol du pied pour exprimer leur passion.
Rocio Molina revisite (mot à la mode) le flamenco, le déstructure pour le réinventer à sa manière sur un propos somme toute assez classique : inversion des rôles, la chasseresse devient proie transformée en renarde, symbole sexuel dans nombre de cultures et, sur scène, on ne tire pas que des coups de fusil.
La performance de Rocio Molina est étonnante, toujours au point d’équilibre entre tension et fluidité corporelles , à la manière d’un peintre ou d’un calligraphe dont le geste improvise et tranche avec maîtrise et retenue.
On pourrait presque rêver de partager un tel spectacle dans l’intimité d’un cabaret, accompagné d’un xérès très sec et d’un jamon iberico.
Le public a été conquis !