Yves Van Helmon, élu chargé de la culture à Sevrier présente l’événement
La commune cherchait un événement majeur dans le domaine de la culture. Notre souhait, la connaissance que Philippe Pointet, président fondateur de l’association de Sevrier, avait du monde de la BD et sa relation d’amitié avec Jean-Jacques Roby, fondateur de BD Fugue se sont rejoints. Chacune des trois parties a apporté sa contribution et l’aventure a démarré à partir d’une feuille blanche.
Elle a commencé très fort puisque nous avons eu Zep dès la première édition.
La commune de Sevrier nous soutient avec l’apport logistique, le prêt de la salle, la mise à disposition de l’équipe technique pour l’aménagement de celle-ci.
Dominique Puthod apprécie la portée de cet événement qui ouvre la ville d’Annecy à la BD.
Nous veillons à associer de plus en plus les écoles à l’événement,ainsi que le collège de Saint-Jorioz, avec la volonté d’enrichir les démarches pédagogiques.
Ce salon de la BD nous apporte des retombées économiques, pédagogiques aussi bien que culturelles.
La commune cherchait un événement majeur dans le domaine de la culture. Notre souhait, la connaissance que Philippe Pointet, président fondateur de l’association de Sevrier, avait du monde de la BD et sa relation d’amitié avec Jean-Jacques Roby, fondateur de BD Fugue se sont rejoints. Chacune des trois parties a apporté sa contribution et l’aventure a démarré à partir d’une feuille blanche.
Elle a commencé très fort puisque nous avons eu Zep dès la première édition.
La commune de Sevrier nous soutient avec l’apport logistique, le prêt de la salle, la mise à disposition de l’équipe technique pour l’aménagement de celle-ci.
Dominique Puthod apprécie la portée de cet événement qui ouvre la ville d’Annecy à la BD.
Nous veillons à associer de plus en plus les écoles à l’événement,ainsi que le collège de Saint-Jorioz, avec la volonté d’enrichir les démarches pédagogiques.
Ce salon de la BD nous apporte des retombées économiques, pédagogiques aussi bien que culturelles.
Avis de lecteurs. Une toute jeune fille.
Pourquoi lis-tu les albums de Julien Neel ?
J’aime bien son histoire et il dessine bien.
Tu lis Julien Neel depuis longtemps ?
Depuis mardi.
[Intervient alors la dame qui l’accompagne en l’absence de sa maman]
Tu m’as dit que tu l’avais lu à l’école et que tu te l’es fait offrir pour ton anniversaire, toute la série.
Ma fille a découvert Lou il y a quelques années. Je l’ai lue aussi et je suis devenue fan. L’auteur traite parfaitement les petits problèmes des enfants et des adolescents. Les dessins sont drôles…
Vous vous y retrouvez aussi ?
Oui, même adulte, et mon beau fils qui a quatorze ans les lit et les relit régulièrement.
Pourquoi venir rencontrer l’auteur ?
Je trouve super d’avoir un dessin personnel d’un auteur qu’on aime, ça ajoute quelque chose au livre, comme le fait de pouvoir échanger avec lui.
Pourquoi lis-tu les albums de Julien Neel ?
J’aime bien son histoire et il dessine bien.
Tu lis Julien Neel depuis longtemps ?
Depuis mardi.
[Intervient alors la dame qui l’accompagne en l’absence de sa maman]
Tu m’as dit que tu l’avais lu à l’école et que tu te l’es fait offrir pour ton anniversaire, toute la série.
Ma fille a découvert Lou il y a quelques années. Je l’ai lue aussi et je suis devenue fan. L’auteur traite parfaitement les petits problèmes des enfants et des adolescents. Les dessins sont drôles…
Vous vous y retrouvez aussi ?
Oui, même adulte, et mon beau fils qui a quatorze ans les lit et les relit régulièrement.
Pourquoi venir rencontrer l’auteur ?
Je trouve super d’avoir un dessin personnel d’un auteur qu’on aime, ça ajoute quelque chose au livre, comme le fait de pouvoir échanger avec lui.
Dans une file voisine, Vincent.
Pourquoi venez-vous rencontrer Lewis Trondheim ?
On m’a offert ce livre à noël. Il m’a fait mourir de rire. Je connaissais déjà Lewis Trondheim parce qu’il dessine depuis longtemps. Comme je suis dans le coin, j’ai profité du salon de la BD, j’ai sauté sur l’occasion.
Une dédicace apporte quoi ?
C’est le prétexte de voir l’auteur, de lui dire un petit mot et de le féliciter.
Vous avez déjà obtenu d’autres dédicaces à d’autres occasions ?
Non, c’est le premier. J’avais essayé d’en obtenir une de Philippe Druillet au salon du livre de Paris mais ça n’a pas été possible, il y avait trop de monde.
Ici, c’est la culture à domicile.
Oui, c’est bien, c’est plus confidentiel !
Pourquoi venez-vous rencontrer Lewis Trondheim ?
On m’a offert ce livre à noël. Il m’a fait mourir de rire. Je connaissais déjà Lewis Trondheim parce qu’il dessine depuis longtemps. Comme je suis dans le coin, j’ai profité du salon de la BD, j’ai sauté sur l’occasion.
Une dédicace apporte quoi ?
C’est le prétexte de voir l’auteur, de lui dire un petit mot et de le féliciter.
Vous avez déjà obtenu d’autres dédicaces à d’autres occasions ?
Non, c’est le premier. J’avais essayé d’en obtenir une de Philippe Druillet au salon du livre de Paris mais ça n’a pas été possible, il y avait trop de monde.
Ici, c’est la culture à domicile.
Oui, c’est bien, c’est plus confidentiel !
Juste à côté, nous pouvons bavarder un instant avec Brigitte Findlaky
L’un des intérêts de votre livre est la juxtaposition ou la succession de points de vue différents, en Irak, en France. C’est ce qui crée le sens de l’album.
Je voulais en fait raconter mon enfance en Irak. Je suis née à Mossoul, j’y ai vécu jusqu’à l’âge de quatorze ans. C’est ce que je raconte, avec les différentes situations, les coups d’Etat, la dictature. J’ai vécu dans une famille tout à fait équilibrée, j’étais heureuse.
J’ai vécu une vie normale dans un pays qui n’était pas normal. Ça allait de soi que je raconte aussi notre arrivée en France, la difficulté de s’y adapter au début ; et au bout de quelques mois, je me suis rendu compte que ce que j’avais vécu en Irak n’était pas tout à fait normal.
C’est le croisement des regards qui crée du sens.
La dictature, le manque de liberté d’expression…je ne les ressentais pas lorsque j’étais là-bas.
C’est en voyant à la télévision française les partis politiques qui disaient du mal du Président de la République, les humoristes qui se moquent de lui que j’ai d’abord été choquée. Je pensais « Quel manque de respect ! »
Et maintenant vous faites la même chose. (rires). La démarche d’un artiste est justement de ne pas demeurer prisonnier d’un seul regard mais d’ouvrir des liens, des points de vue.
Je ne me suis pas dit « Tiens, je vais raconter les choses comme ça pour que les gens se rendent compte de…J’ai raconté mon parcours, tel qu’il s’est passé. Tout est vrai.
Du croisement des faits en Irak, en France, naissent de l’absurde, de l’humour.
Même dans une situation difficile, il y a quand même de l’humour. C’est important de rire de certaines situations, ça aide à les supporter.
L’un des intérêts de votre livre est la juxtaposition ou la succession de points de vue différents, en Irak, en France. C’est ce qui crée le sens de l’album.
Je voulais en fait raconter mon enfance en Irak. Je suis née à Mossoul, j’y ai vécu jusqu’à l’âge de quatorze ans. C’est ce que je raconte, avec les différentes situations, les coups d’Etat, la dictature. J’ai vécu dans une famille tout à fait équilibrée, j’étais heureuse.
J’ai vécu une vie normale dans un pays qui n’était pas normal. Ça allait de soi que je raconte aussi notre arrivée en France, la difficulté de s’y adapter au début ; et au bout de quelques mois, je me suis rendu compte que ce que j’avais vécu en Irak n’était pas tout à fait normal.
C’est le croisement des regards qui crée du sens.
La dictature, le manque de liberté d’expression…je ne les ressentais pas lorsque j’étais là-bas.
C’est en voyant à la télévision française les partis politiques qui disaient du mal du Président de la République, les humoristes qui se moquent de lui que j’ai d’abord été choquée. Je pensais « Quel manque de respect ! »
Et maintenant vous faites la même chose. (rires). La démarche d’un artiste est justement de ne pas demeurer prisonnier d’un seul regard mais d’ouvrir des liens, des points de vue.
Je ne me suis pas dit « Tiens, je vais raconter les choses comme ça pour que les gens se rendent compte de…J’ai raconté mon parcours, tel qu’il s’est passé. Tout est vrai.
Du croisement des faits en Irak, en France, naissent de l’absurde, de l’humour.
Même dans une situation difficile, il y a quand même de l’humour. C’est important de rire de certaines situations, ça aide à les supporter.
À signaler aussi l’exposition « Bande dessinée et immigrations, un siècle d’histoire(s) »
On y retrouve, entre autres, Mac Manus, Bilal, Hugo Pratt, Uderzo et Goscinny…
Une exposition bienvenue à l’approche des élections européennes et dans la tourmente du brexit.
Dernière information. Nous avions signalé dans un précédent article l’existence d’une cagnotte destinée à rémunérer les auteurs pour leur présence au salon. Elle se montait ce matin, premier jour de l’événement, à quatre mille euros.
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