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C’est Hugues de Certeau qui, souriant sérieusement, établit le lien avec Woodstock et se situe dans la démarche novatrice et atypique du philosophe Michel de Certeau.
Il s’agit de renouer avec la pensée inventive d’un François de Sales dont la famille fut un temps propriétaire du château de Duingt, avec l’esprit des Lumières et d’une certaine manière avec l’Histoire.
Mille ans d’Histoire avec l’Abbaye de Talloires sur l’autre rive, mille ans incarnés par le château de Duingt ; deux mille ans, en gros, le compte y est !
Sous l’impulsion d’Hugues de Certeau, le château de Duingt s’ouvre peu à peu. Il y eut les Agitateurs de rêves, un Pyroconcert avec François-René Duchâble.
En 2019 deux journées de réflexions croisées sur « Les temps entremêlés » et « L’effondrement des Alpes » ont réuni journalistes, scientifiques, historiens et artistes. On y avait une vision de ce que sera la Presqu’île de l’imaginaire, un lieu de rencontre, d’échange, de réflexion et de partage.
La saison 2019 se poursuit avec la projection sous les étoiles du film « Porco Rosso, un pilote de légende le 2 juillet en soirée. Un prolongement en famille du Festival du Film d’Animation et l’occasion de découvrir le parc du château.
Deux concerts « suspendus » ensuite pour suspendre et surprendre le temps, entre terre et lac, toujours dans le parc du château.
Faraj Suleiman suivi de Raul Midon le 24 juillet. De quoi voyager dans les nuances, dans les rythmes et parcourir le monde sonore.
Mambo Chick pour continuer le voyage le lendemain 25 juillet, suivie de Cléa Vincent qui revendique sa touche romantique.
Parc, château, lac, musique, romantisme... !
A confirmer, la Douce rêverie qui, les 21 et 22 septembre envisage de mêler théâtre, arts du geste, installations poétiques…
M. Jean-François Paille fait partie du conseil d’administration de la Presqu’île de l’Imaginaire. Il est aussi maire adjoint à Duingt et nous donne son avis sur cette évolution que vit désormais le château. Notre conversation a lieu sur le balcon qui prolonge le salon de musique, pièce circulaire qui offre une vue à 360° sur le lac, elle-même située à la proue de la presqu’île. Une avancée terrestre sur le lac qui ouvre l’esprit et l’imagination.
Vous me disiez que des Dunois de quatre-vingts ans ne sont jamais entrés dans ce château.
Pour beaucoup il reste un endroit sacré, intouchable.
Alors l’ouverture du château peut être ressentie à la fois comme un sacrilège pour certains et une avancée pour d’autres ?
Absolument, il y a vraiment ce double aspect.
Pendant la Révolution, la famille de Sales a quitté les lieux pour se réfugier en Piémont. C’est la population locale qui a protégé le château et qui a empêché qu’on l’envahisse. Personne n’y a pénétré. Cette forme de respect qui date au moins de cette époque persiste aujourd’hui.
Personnellement, comment percevez-vous cette ouverture à la culture ?
C’est un grand pas en avant qu’on attendait depuis longtemps et que nous devons à Hugues de Certeau.
Créer des liens, des ponts, des passerelles, tel est l’objectif de cette Presqu’île de l’Imaginaire en matière de patrimoine, de culture, en lien avec le territoire et bien au-delà.
Il s’agit de renouer avec la pensée inventive d’un François de Sales dont la famille fut un temps propriétaire du château de Duingt, avec l’esprit des Lumières et d’une certaine manière avec l’Histoire.
Mille ans d’Histoire avec l’Abbaye de Talloires sur l’autre rive, mille ans incarnés par le château de Duingt ; deux mille ans, en gros, le compte y est !
Sous l’impulsion d’Hugues de Certeau, le château de Duingt s’ouvre peu à peu. Il y eut les Agitateurs de rêves, un Pyroconcert avec François-René Duchâble.
En 2019 deux journées de réflexions croisées sur « Les temps entremêlés » et « L’effondrement des Alpes » ont réuni journalistes, scientifiques, historiens et artistes. On y avait une vision de ce que sera la Presqu’île de l’imaginaire, un lieu de rencontre, d’échange, de réflexion et de partage.
La saison 2019 se poursuit avec la projection sous les étoiles du film « Porco Rosso, un pilote de légende le 2 juillet en soirée. Un prolongement en famille du Festival du Film d’Animation et l’occasion de découvrir le parc du château.
Deux concerts « suspendus » ensuite pour suspendre et surprendre le temps, entre terre et lac, toujours dans le parc du château.
Faraj Suleiman suivi de Raul Midon le 24 juillet. De quoi voyager dans les nuances, dans les rythmes et parcourir le monde sonore.
Mambo Chick pour continuer le voyage le lendemain 25 juillet, suivie de Cléa Vincent qui revendique sa touche romantique.
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M. Jean-François Paille fait partie du conseil d’administration de la Presqu’île de l’Imaginaire. Il est aussi maire adjoint à Duingt et nous donne son avis sur cette évolution que vit désormais le château. Notre conversation a lieu sur le balcon qui prolonge le salon de musique, pièce circulaire qui offre une vue à 360° sur le lac, elle-même située à la proue de la presqu’île. Une avancée terrestre sur le lac qui ouvre l’esprit et l’imagination.
Vous me disiez que des Dunois de quatre-vingts ans ne sont jamais entrés dans ce château.
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Alors l’ouverture du château peut être ressentie à la fois comme un sacrilège pour certains et une avancée pour d’autres ?
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Pendant la Révolution, la famille de Sales a quitté les lieux pour se réfugier en Piémont. C’est la population locale qui a protégé le château et qui a empêché qu’on l’envahisse. Personne n’y a pénétré. Cette forme de respect qui date au moins de cette époque persiste aujourd’hui.
Personnellement, comment percevez-vous cette ouverture à la culture ?
C’est un grand pas en avant qu’on attendait depuis longtemps et que nous devons à Hugues de Certeau.