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Le fameux « Coup de Théâtre » a encore frappé. A Sevrier ce mercredi 13 septembre.
Du théâtre populaire, décentralisé, drôle, imaginatif et intelligent.
« Croire à une histoire, c’est faire pause de soi et croire à d’autres personnages. »
Dans la peau de Cyrano, c’est abandonner la carapace qui nous contraint à l’âge de l’adolescence, celui où il faudrait symboliquement tuer le père et où on se retrouve à poil comme le homard de Françoise Dolto.
« Croire à une histoire… », ce sont les premiers mots de cette pièce. Et le public y croit pleinement, totalement.
L’histoire de Colin, adolescent bègue depuis la mort de son père, ne se termine pas en queue de poisson. Il s’épanouit au collège grâce aux cours de théâtre et au rôle de Cyrano qui le révèle à lui-même.
Un Cyrano résumé et commenté librement, hors du carcan scolaire, de « l’appareil critique » et rendu vivant, accessible.
Dans la peau de Cyrano nous offre un cours participatif sur le rire, qui isole, qui moque, qui réfléchit, qui libère, qui réunit, qui détend et ouvre ainsi le chemin à l’émotion, à la poésie et à l’amour.
Au fil de la pièce, Colin quitte son aquarium exigu, apprend à nager et à vivre pour rejoindre le courant de la vie.
Simplement, sans grandiloquence, Nicolas Devort aborde toutes les grandes questions : la mort, l’amour, l’identité, le regard des autres… une sorte de Cercle des poètes disparus avec une touche de télé réalité naïve qui court-circuite toute distance , toute barrière, que le rire bouscule :
Rire de soi, c’est s’accepter et se dire « C’est normal d’être différent. »
Un spectacle salutaire qui devrait être offert à toutes les classes de collège ! Du boulot pour Nicolas Devort (auteur et interprète) qui incarne seul tous les personnages, avec en seconds rôles, une simple chaise et une guitare.
De quoi voyager léger mais aller loin sur le chemin de la vie.
Par la compagnie Compagnie Qui va piano (et lontano, nous espérons).
Du théâtre populaire, décentralisé, drôle, imaginatif et intelligent.
« Croire à une histoire, c’est faire pause de soi et croire à d’autres personnages. »
Dans la peau de Cyrano, c’est abandonner la carapace qui nous contraint à l’âge de l’adolescence, celui où il faudrait symboliquement tuer le père et où on se retrouve à poil comme le homard de Françoise Dolto.
« Croire à une histoire… », ce sont les premiers mots de cette pièce. Et le public y croit pleinement, totalement.
L’histoire de Colin, adolescent bègue depuis la mort de son père, ne se termine pas en queue de poisson. Il s’épanouit au collège grâce aux cours de théâtre et au rôle de Cyrano qui le révèle à lui-même.
Un Cyrano résumé et commenté librement, hors du carcan scolaire, de « l’appareil critique » et rendu vivant, accessible.
Dans la peau de Cyrano nous offre un cours participatif sur le rire, qui isole, qui moque, qui réfléchit, qui libère, qui réunit, qui détend et ouvre ainsi le chemin à l’émotion, à la poésie et à l’amour.
Au fil de la pièce, Colin quitte son aquarium exigu, apprend à nager et à vivre pour rejoindre le courant de la vie.
Simplement, sans grandiloquence, Nicolas Devort aborde toutes les grandes questions : la mort, l’amour, l’identité, le regard des autres… une sorte de Cercle des poètes disparus avec une touche de télé réalité naïve qui court-circuite toute distance , toute barrière, que le rire bouscule :
_ J’ai pas choisi d’être là.Qui n’a pas vécu ce type d’échange ?
_ Oui, mais tu y es.
Rire de soi, c’est s’accepter et se dire « C’est normal d’être différent. »
Un spectacle salutaire qui devrait être offert à toutes les classes de collège ! Du boulot pour Nicolas Devort (auteur et interprète) qui incarne seul tous les personnages, avec en seconds rôles, une simple chaise et une guitare.
De quoi voyager léger mais aller loin sur le chemin de la vie.
Par la compagnie Compagnie Qui va piano (et lontano, nous espérons).