Catherine Pacoret - Eric Fournier - Annabel Laurent-Buffet et François Carbonnel ©Paul Rassat
Ce 9 juillet 2018, Eric Fournier, vice-président délégué à l’environnement, au développement durable, à l’énergie et aux parcs naturels régionaux, présentait à Annecy le plan environnement pour la région.
Il en rappelait l’axe principal « Au moment où certains se recentralisent, nous nous appuyons de plus en plus sur les territoires. »
Le plan développement se déploie sur 5 thèmes.
La méthanisation et la biomasse offrent un fort potentiel. Le bois constitue une réserve importante qui permet de valoriser les richesses locales et de maintenir des emplois. Le solaire et le thermique peuvent être renforcés ainsi que la production hydroélectrique déjà très développée. Dans ce dernier secteur il faut réaffirmer la maîtrise publique des grands barrages lors des concessions à venir et passer de 29 à 36% de l’énergie totale produite.
Les initiatives locales doivent être soutenues.
Ici aussi les comportements doivent changer : produire moins de déchets et mieux les valoriser, l’objectif étant de les réduire de 12% d’ici 2031 malgré l’accroissement de la population. Cette démarche vertueuse devrait permettre la création d’emplois, 50 000 environ, ainsi que la diminution de l’enfouissement d’ici 2031 de 10%.
En la matière, la stratégie consiste à s’adapter à chaque territoire à partir d’objectifs pertinents.
Il en rappelait l’axe principal « Au moment où certains se recentralisent, nous nous appuyons de plus en plus sur les territoires. »
Le plan développement se déploie sur 5 thèmes.
- L’énergie.
La méthanisation et la biomasse offrent un fort potentiel. Le bois constitue une réserve importante qui permet de valoriser les richesses locales et de maintenir des emplois. Le solaire et le thermique peuvent être renforcés ainsi que la production hydroélectrique déjà très développée. Dans ce dernier secteur il faut réaffirmer la maîtrise publique des grands barrages lors des concessions à venir et passer de 29 à 36% de l’énergie totale produite.
Les initiatives locales doivent être soutenues.
- Les déchets et l’économie circulaire.
Ici aussi les comportements doivent changer : produire moins de déchets et mieux les valoriser, l’objectif étant de les réduire de 12% d’ici 2031 malgré l’accroissement de la population. Cette démarche vertueuse devrait permettre la création d’emplois, 50 000 environ, ainsi que la diminution de l’enfouissement d’ici 2031 de 10%.
- La qualité de l’air.
En la matière, la stratégie consiste à s’adapter à chaque territoire à partir d’objectifs pertinents.
Catherine Pacoret - Eric Fournier ©Paul Rassat
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4. La biodiversite
La région est un carrefour géo-bioclimatique qui recèle une très grande variété. Il convient de favoriser la diversité des espèces, de mettre en valeur les « pépites naturelles », de soutenir l’innovation en intégrant les enjeux économiques et la connaissance, ainsi que la biodiversité quotidienne et urbaine, de développer un plan polinisateurs et de récupération des espaces naturels.L’adaptation aux changements climatiques Elle passe par la prise en compte des risques naturels en développant l’anticipation, par la préservation des ressources et de leur potentialité, ressources dont l’eau fait partie.
5. L’adaptation aux changements climatiques.
Elle passe par la prise en compte des risques naturels en développant l’anticipation, par la préservation des ressources et de leur potentialité, ressources dont l’eau fait partie.
La région va consacrer plus de 200M€, essentiellement en investissements, pour ce plan développement sur les trois prochaines années.
Eric Fournier parle d’organiser la cohérence en matière de développement durable.
Précisons que la région met en place les moyens, les structures, des incitations mais que le changement de comportement est l’affaire de chacun et que l’enseignement doit y jouer un rôle important
Nous sommes accoutumés aux objets jetables, au zapping émotionnel, au savoir sans suite (cf la manière d’enseigner et d’évaluer). Il faut donc former les nouvelles générations pas seulement au tri et à la valorisation des déchets mais aussi à la valorisation des idées et du savoir sur le long terme. Le développement durable est aussi celui de l’individu qui doit participer de la cohérence évoquée par Eric Fournier.
On présente souvent le territoire savoyard comme un « magnifique terrain de jeu » ; pourquoi pas un terrain de vie exemplaire ?
La région est un carrefour géo-bioclimatique qui recèle une très grande variété. Il convient de favoriser la diversité des espèces, de mettre en valeur les « pépites naturelles », de soutenir l’innovation en intégrant les enjeux économiques et la connaissance, ainsi que la biodiversité quotidienne et urbaine, de développer un plan polinisateurs et de récupération des espaces naturels.L’adaptation aux changements climatiques Elle passe par la prise en compte des risques naturels en développant l’anticipation, par la préservation des ressources et de leur potentialité, ressources dont l’eau fait partie.
5. L’adaptation aux changements climatiques.
Elle passe par la prise en compte des risques naturels en développant l’anticipation, par la préservation des ressources et de leur potentialité, ressources dont l’eau fait partie.
La région va consacrer plus de 200M€, essentiellement en investissements, pour ce plan développement sur les trois prochaines années.
Eric Fournier parle d’organiser la cohérence en matière de développement durable.
Précisons que la région met en place les moyens, les structures, des incitations mais que le changement de comportement est l’affaire de chacun et que l’enseignement doit y jouer un rôle important
Nous sommes accoutumés aux objets jetables, au zapping émotionnel, au savoir sans suite (cf la manière d’enseigner et d’évaluer). Il faut donc former les nouvelles générations pas seulement au tri et à la valorisation des déchets mais aussi à la valorisation des idées et du savoir sur le long terme. Le développement durable est aussi celui de l’individu qui doit participer de la cohérence évoquée par Eric Fournier.
On présente souvent le territoire savoyard comme un « magnifique terrain de jeu » ; pourquoi pas un terrain de vie exemplaire ?