Salut, aujourd'hui vous êtes à Aix-Les-Bains pour le Festival Musilac, ça vous fait kiffer ?
Ça nous fait vraiment plaisir. On a un pote qui a des racines à Annecy et qui connaît un peu Aix-Les-Bains. C'est l'été, on est entre potes. On peut pas rêver mieux.
Première question, d'où vous vient cette idée ne pas montrer vos visages ?
A la base de Fauve, il y avait cette idée, un an après ça continue. On est plus exposé, on essaye de s 'en protéger. On est plus cool dans les concerts parce qu'on sait que les gens qui prennent des photos le font pour eux-mêmes. D'ailleurs, on a remarqué que les personnes qui suivent Fauve le comprennent très bien. On a juste besoin d'être des gens normaux, de former un collectif sans leader. Ça nous permet de gérer la pression autour de nous.
Vous arrivez à tenir cette idée dans le temps ?
Si on ne respecte pas ça, on ne peut pas marcher. Derrière cette idée, il y a la notion d'écrin. Pour avoir le courage de mener notre projet au bout, on avait besoin de nous protéger. On ne veut pas être une sorte de figure abstraite médiatique, en plus ça collerait pas du tout à notre musique. C'est l'une des idées primordiales pour la réussite de notre collectif.
Vous êtes multi-support, vous réalisez le son et les clips de vos chansons ?
On essaye de se donner à fond dans chaque projet. Notre but est de véhiculer l'image de Fauve, dans les textes, dans les vidéos, et dans la relation qu'on entretient avec notre public. C'est justement pour ça, qu'on veut pas que les médias limitent notre projet aux 5 personnes qui sont sur scène. Notre projet ne se limite pas aux chansons. Il a grandi grâce à des potes, grâce à une multitude de personnes qui nous ont soutenus, et chaque jour on est nourrit d'influences diverses et variées.
Avec la réussite que vous connaissez, est-ce que cela devient compliqué de coordonner vos attentes entre chaque membre du groupe ?
Non, c'est comme avant, c'est limite plus fluide. On a réussi à former un rythme de croisière. Par contre, notre collectif marche à l'investissement. Une personne impliquée aura forcément plus voix au chapitre même si on s'écoute tous les uns les autres. En fait, on a un groupe très ergonomique, limite organique et on s’engueule très peu.
Ça nous fait vraiment plaisir. On a un pote qui a des racines à Annecy et qui connaît un peu Aix-Les-Bains. C'est l'été, on est entre potes. On peut pas rêver mieux.
Première question, d'où vous vient cette idée ne pas montrer vos visages ?
A la base de Fauve, il y avait cette idée, un an après ça continue. On est plus exposé, on essaye de s 'en protéger. On est plus cool dans les concerts parce qu'on sait que les gens qui prennent des photos le font pour eux-mêmes. D'ailleurs, on a remarqué que les personnes qui suivent Fauve le comprennent très bien. On a juste besoin d'être des gens normaux, de former un collectif sans leader. Ça nous permet de gérer la pression autour de nous.
Vous arrivez à tenir cette idée dans le temps ?
Si on ne respecte pas ça, on ne peut pas marcher. Derrière cette idée, il y a la notion d'écrin. Pour avoir le courage de mener notre projet au bout, on avait besoin de nous protéger. On ne veut pas être une sorte de figure abstraite médiatique, en plus ça collerait pas du tout à notre musique. C'est l'une des idées primordiales pour la réussite de notre collectif.
Vous êtes multi-support, vous réalisez le son et les clips de vos chansons ?
On essaye de se donner à fond dans chaque projet. Notre but est de véhiculer l'image de Fauve, dans les textes, dans les vidéos, et dans la relation qu'on entretient avec notre public. C'est justement pour ça, qu'on veut pas que les médias limitent notre projet aux 5 personnes qui sont sur scène. Notre projet ne se limite pas aux chansons. Il a grandi grâce à des potes, grâce à une multitude de personnes qui nous ont soutenus, et chaque jour on est nourrit d'influences diverses et variées.
Avec la réussite que vous connaissez, est-ce que cela devient compliqué de coordonner vos attentes entre chaque membre du groupe ?
Non, c'est comme avant, c'est limite plus fluide. On a réussi à former un rythme de croisière. Par contre, notre collectif marche à l'investissement. Une personne impliquée aura forcément plus voix au chapitre même si on s'écoute tous les uns les autres. En fait, on a un groupe très ergonomique, limite organique et on s’engueule très peu.
Et pour l'écriture comment ça se passe ?
C'est pareil, on a une personne qui centralise les textes mais elle puise chez tous les membres. On a chacun notre petite casquette pour faire en sorte que ça marche.
Pensez-vous que la force de vos textes peut s'amoindrir avec le temps, que l'authenticité peut laisser place à une forme de routine ?
On va pas se forcer à être mauvais avec le temps. Au contraire, on essaye chaque jour de s'améliorer. On ressent toujours le stress et la pression, ça fait pas longtemps qu'on tourne. On a envie d'être meilleur musicien, meilleur cinéaste. En plus on vient de commencer, on a encore beaucoup de temps pour se perdre mais surtout pour s'améliorer.
A votre avis quelle est la cause de votre réussite assez fulgurante ? Ne pensez-vous pas que les gens ont besoin d'un retour à la prose avec de belles paroles ?
Je t'avoue qu'on n’en sait rien du tout. On n'essaye pas forcément de comprendre. Le but c'est d'abord d'être bien dans ce qu'on fait et d'apporter des améliorations à Fauve. D'autant plus qu'on a pas vraiment le temps, on fait pas mal de dates, on a un peu la tête dans le guidon. On a sûrement pas assez de recul pour l'instant pour penser à la portée de Fauve.
La question du sens de votre projet est peut être encore prématurée ?
Pour le coup, on n’ est pas comme des groupes qui font leur métier depuis une dizaine d'années et qui ont raison de se demander qui ils intéressent, pourquoi … On a fait Fauve pour le besoin collectif, pour s'épanouir. Quand on s’ennuiera, ou si ça dure trop longtemps, peut- être qu'on réfléchira à ce moment là.
Le mot de la fin ?
On insiste vraiment sur la notion collaborative du projet. On est tous aussi importants les uns que les autres. Chacun amène sa pierre à l'édifice et c'est comme ça qu'on a construit cette aventure humaine. On essaye d'être ouvert et d'avoir de vrais rapports avec les gens de la même manière qu'on les entretient avec les membres du collectif. On essaye de ne pas rentrer dans le Star Système, ça serait criminel de mettre cette barrière médiatique avec notre public.
C'est pareil, on a une personne qui centralise les textes mais elle puise chez tous les membres. On a chacun notre petite casquette pour faire en sorte que ça marche.
Pensez-vous que la force de vos textes peut s'amoindrir avec le temps, que l'authenticité peut laisser place à une forme de routine ?
On va pas se forcer à être mauvais avec le temps. Au contraire, on essaye chaque jour de s'améliorer. On ressent toujours le stress et la pression, ça fait pas longtemps qu'on tourne. On a envie d'être meilleur musicien, meilleur cinéaste. En plus on vient de commencer, on a encore beaucoup de temps pour se perdre mais surtout pour s'améliorer.
A votre avis quelle est la cause de votre réussite assez fulgurante ? Ne pensez-vous pas que les gens ont besoin d'un retour à la prose avec de belles paroles ?
Je t'avoue qu'on n’en sait rien du tout. On n'essaye pas forcément de comprendre. Le but c'est d'abord d'être bien dans ce qu'on fait et d'apporter des améliorations à Fauve. D'autant plus qu'on a pas vraiment le temps, on fait pas mal de dates, on a un peu la tête dans le guidon. On a sûrement pas assez de recul pour l'instant pour penser à la portée de Fauve.
La question du sens de votre projet est peut être encore prématurée ?
Pour le coup, on n’ est pas comme des groupes qui font leur métier depuis une dizaine d'années et qui ont raison de se demander qui ils intéressent, pourquoi … On a fait Fauve pour le besoin collectif, pour s'épanouir. Quand on s’ennuiera, ou si ça dure trop longtemps, peut- être qu'on réfléchira à ce moment là.
Le mot de la fin ?
On insiste vraiment sur la notion collaborative du projet. On est tous aussi importants les uns que les autres. Chacun amène sa pierre à l'édifice et c'est comme ça qu'on a construit cette aventure humaine. On essaye d'être ouvert et d'avoir de vrais rapports avec les gens de la même manière qu'on les entretient avec les membres du collectif. On essaye de ne pas rentrer dans le Star Système, ça serait criminel de mettre cette barrière médiatique avec notre public.
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