Votre groupe a été fondé en 1987. Vous étiez présent surtout dans les années 90. Aujourd'hui vous retrouvez la scène, quel sentiment prédomine après votre concert ?
On avait un super public. On est arrivés hier depuis Paris, on a mis un bon feu là- bas. Mais à Musilac, c'était pas mal non plus. Le public était éveillé et motivé. En plus, c'est insensé, on est arrivés, on voyait même pas le lac. On a flippé que le concert soit annulé à cause du mauvais temps. Mais quand on a joué, le ciel s'est éclairci. C'est carrément magique. On a pu jouer, les gens avaient la super pêche, et c'est vraiment super.
Vous avez toujours la patate comme il y a 14 ans ?
Je sais pas si t'as pu voir mais y'avait pas que des quinquagénaires dans la foule. On avait vraiment un nouveau public. De toute façon les gens s'en foutent de l'âge, ce qu'ils veulent c'est du spectacle. C'est un véritable kif de faire ce métier, on a conscience de la chance qu'on a. C'est pas comme si on se levait tous les matins pour aller à la mine. Et c'est cette chance qu'on essaye de véhiculer à travers notre show. On est des privilégiés, donc faut assurer derrière. On s'est rassemblés comme autrefois, on a pas eu de problèmes particuliers, on a la volonté intrinsèque de faire ce métier.
Vous êtes particulièrement à l'aise dans ce genre d’événement. On vous a sentis carrément relâchés, votre seul but était de communier avec le plaisir ?
L'espace scénique a toujours été un super endroit de création, un terrain de jeu pour de vrai. Qu'on joue dans un club ou dans un dôme, on essaye de transfigurer le moment. Ce qui est intéressant c'est pas les petites notes qu'on avait prévu de faire. C'est le moment présent. On s'accorde beaucoup de liberté et de souplesse et surtout on s'adapte aux attentes du public. On veut rester libres sur l'acte vivant et justement c'est important de le rester, vivant. On a squatté le spectacle de Skip The Use, c'est des potes parce qu'on est pas régis par des codes pré-établis.
Vous avez un style vestimentaire plutôt adapté avec le temps, les bottes roses vous vont super bien.
J'ai mis des bottes qu'on m'a offert. C'est toujours les mêmes, elles m'accompagnent, c'est mon petit porte bonheur. D'autant plus que je suis assez sûr de ma masculinité et je ne pense pas que la couleur rose va l'altérer.
Vous avez des projets à venir ?
Déjà c'est cool pour nous de revenir sur la scène, on essaye de pas se prendre la tête là- dessus. On est plus tout jeunes, mais on a toujours la même énergie. Pour nous c'est une addiction totale de faire le show, de partager des moments avec notre public. On n’ a pas hésité à dire oui pour venir à Musilac, et on ne regrette absolument pas. Pour l'instant on savoure, mais on va essayer de freiner un peu le kif, de se poser et de faire attention à pas nous cramer tout de suite. On se met pas forcément de pression et d'échéances.
On vous a vu adresser un message à Nelson Mandela. Il signifie beaucoup pour vous ?
Je pense que c'est notre devoir de ne jamais oublier les personnages historiques qui ont fait du bien à la planète et ont su pacifier les tensions entre les peuples. Oui, Mandela signifie énormément pour moi. En plus, quand on ressent de bonnes émotions, c'est toujours l'occasion d'envoyer de good vibes tout là- haut.
On avait un super public. On est arrivés hier depuis Paris, on a mis un bon feu là- bas. Mais à Musilac, c'était pas mal non plus. Le public était éveillé et motivé. En plus, c'est insensé, on est arrivés, on voyait même pas le lac. On a flippé que le concert soit annulé à cause du mauvais temps. Mais quand on a joué, le ciel s'est éclairci. C'est carrément magique. On a pu jouer, les gens avaient la super pêche, et c'est vraiment super.
Vous avez toujours la patate comme il y a 14 ans ?
Je sais pas si t'as pu voir mais y'avait pas que des quinquagénaires dans la foule. On avait vraiment un nouveau public. De toute façon les gens s'en foutent de l'âge, ce qu'ils veulent c'est du spectacle. C'est un véritable kif de faire ce métier, on a conscience de la chance qu'on a. C'est pas comme si on se levait tous les matins pour aller à la mine. Et c'est cette chance qu'on essaye de véhiculer à travers notre show. On est des privilégiés, donc faut assurer derrière. On s'est rassemblés comme autrefois, on a pas eu de problèmes particuliers, on a la volonté intrinsèque de faire ce métier.
Vous êtes particulièrement à l'aise dans ce genre d’événement. On vous a sentis carrément relâchés, votre seul but était de communier avec le plaisir ?
L'espace scénique a toujours été un super endroit de création, un terrain de jeu pour de vrai. Qu'on joue dans un club ou dans un dôme, on essaye de transfigurer le moment. Ce qui est intéressant c'est pas les petites notes qu'on avait prévu de faire. C'est le moment présent. On s'accorde beaucoup de liberté et de souplesse et surtout on s'adapte aux attentes du public. On veut rester libres sur l'acte vivant et justement c'est important de le rester, vivant. On a squatté le spectacle de Skip The Use, c'est des potes parce qu'on est pas régis par des codes pré-établis.
Vous avez un style vestimentaire plutôt adapté avec le temps, les bottes roses vous vont super bien.
J'ai mis des bottes qu'on m'a offert. C'est toujours les mêmes, elles m'accompagnent, c'est mon petit porte bonheur. D'autant plus que je suis assez sûr de ma masculinité et je ne pense pas que la couleur rose va l'altérer.
Vous avez des projets à venir ?
Déjà c'est cool pour nous de revenir sur la scène, on essaye de pas se prendre la tête là- dessus. On est plus tout jeunes, mais on a toujours la même énergie. Pour nous c'est une addiction totale de faire le show, de partager des moments avec notre public. On n’ a pas hésité à dire oui pour venir à Musilac, et on ne regrette absolument pas. Pour l'instant on savoure, mais on va essayer de freiner un peu le kif, de se poser et de faire attention à pas nous cramer tout de suite. On se met pas forcément de pression et d'échéances.
On vous a vu adresser un message à Nelson Mandela. Il signifie beaucoup pour vous ?
Je pense que c'est notre devoir de ne jamais oublier les personnages historiques qui ont fait du bien à la planète et ont su pacifier les tensions entre les peuples. Oui, Mandela signifie énormément pour moi. En plus, quand on ressent de bonnes émotions, c'est toujours l'occasion d'envoyer de good vibes tout là- haut.
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