Grégory, Jonathan & Fletcher est une entreprise à la fois originale, familiale, atypique, en relation avec le monde entier et très ancrée dans le territoire comme le montre la présence de la Croix de Savoie sur le sol, juste devant le bâtiment…
Et là aussi, sur ces vêtements. Oui, Jonathan est une société atypique fondée par notre papa en 1984, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Avec mon frère, nous sommes la relève. Chacun s’occupe d’un pôle d’activité. L’un est très lié à la compétition de haut niveau sportif. Dans ce domaine, nous créons, développons et personnalisons intra muros, à Annecy, des combinaisons pour les athlètes de fédérations de ski, de ski cross, de snowboard et d’autres sports de ce type. C’est une activité très internationale.
Pour la partie que je dirige, nous accompagnons les marques dans leurs collections de A à Z. Nous partons du dessin pour créer les patronages de base, pour sélectionner avec la plus grande attention les matières qui vont composer le vêtement de manière à constituer une fiche technique qui nous servira ensuite pour le montage du prototype et la validation des produits un à un avant qu’ils ne partent à la production en masse en Asie, en Tunisie, en Europe de l’Est.
Notre société est atypique parce que l’on côtoie sous le même toit des designers, des modélistes qui vont réaliser les patronages. Nous sommes tous installés dans un open space qui est lui-même collé à l’atelier. La particularité est que tout le monde travaille main dans la main, que la communication, les échanges sont totalement intégrés à notre fonctionnement.
Grégory, vous mettez un pied au conseil d’administration d’OSV. Qu’est–ce que ça représente pour vous professionnellement et personnellement ?
Nous avons adhéré à OSV depuis de nombreuses années déjà. Notre père, Georges, était très présent dans ce type d’association. Il est normal de prendre la relève, et puis ce sont des gens que nous connaissons bien, qui sont juste à côté ; nous partageons les mêmes valeurs.
On retrouve là l’attachement au territoire.
Bien sûr, et c’est aussi une façon de mettre un pied un peu en dehors du travail tout en restant dans un domaine qui me passionne, l’innovation, l’outdoor, un domaine professionnel qui ouvre encore plus de possibilités, comme l’évolution au sein du marché.
Et là aussi, sur ces vêtements. Oui, Jonathan est une société atypique fondée par notre papa en 1984, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Avec mon frère, nous sommes la relève. Chacun s’occupe d’un pôle d’activité. L’un est très lié à la compétition de haut niveau sportif. Dans ce domaine, nous créons, développons et personnalisons intra muros, à Annecy, des combinaisons pour les athlètes de fédérations de ski, de ski cross, de snowboard et d’autres sports de ce type. C’est une activité très internationale.
Pour la partie que je dirige, nous accompagnons les marques dans leurs collections de A à Z. Nous partons du dessin pour créer les patronages de base, pour sélectionner avec la plus grande attention les matières qui vont composer le vêtement de manière à constituer une fiche technique qui nous servira ensuite pour le montage du prototype et la validation des produits un à un avant qu’ils ne partent à la production en masse en Asie, en Tunisie, en Europe de l’Est.
Notre société est atypique parce que l’on côtoie sous le même toit des designers, des modélistes qui vont réaliser les patronages. Nous sommes tous installés dans un open space qui est lui-même collé à l’atelier. La particularité est que tout le monde travaille main dans la main, que la communication, les échanges sont totalement intégrés à notre fonctionnement.
Le côté entreprise familiale favorise ce mode de fonctionnement ?
Il y a un peu de ça. Nous gardons une certaine proximité avec nos collaborateurs ; de là découle l’agilité qui fait notre force. Nous sommes une vingtaine de personnes à composer une équipe très souple et agile.
Grégory, vous mettez un pied au conseil d’administration d’OSV. Qu’est–ce que ça représente pour vous professionnellement et personnellement ?
Nous avons adhéré à OSV depuis de nombreuses années déjà. Notre père, Georges, était très présent dans ce type d’association. Il est normal de prendre la relève, et puis ce sont des gens que nous connaissons bien, qui sont juste à côté ; nous partageons les mêmes valeurs.
On retrouve là l’attachement au territoire.
Bien sûr, et c’est aussi une façon de mettre un pied un peu en dehors du travail tout en restant dans un domaine qui me passionne, l’innovation, l’outdoor, un domaine professionnel qui ouvre encore plus de possibilités, comme l’évolution au sein du marché.
Au sein d’ OSV, vous ferez partie de la commission chargée de l’innovation… qui est le quotidien de Jonathan & Fletcher.
En tant que bureau d’études et de tendances, nous nous devons d’être à l’affût des derniers matériaux, des derniers accessoires, des dernières technologies de montage, de collage, de l’ultra son, de la haute fréquence. Nous parcourons les salons autour du monde, nous communiquons avec nos fournisseurs pour comprendre les attentes de nos clients pour leur apporter de l’innovation de par la construction du vêtement, par les matériaux…
L’innovation intègre la possibilité de se casser parfois la figure ?
Il est parfois nécessaire de se planter dans la recherche pour aboutir ensuite.
On revient à la notion d’agilité, de souplesse que vous évoquiez.
Elle nous différencie de nos concurrents et permet cette réactivité qui est propre à Jonathan et Fletcher.
Est-ce qu’on peut retrouver cette fluidité dans une association comme OSV qui rassemble plus de quatre cents entreprises ?
Chacune a son fonctionnement, elles sont toutes différentes et la souplesse est nécessaire pour répondre aux attentes de tous les adhérents.
Paradoxalement, rejoindre une association comme OSV permet de renforcer sa propre identité sans se diluer dans l’ensemble ?
Notre fonctionnement est atypique et nous ne sommes pas une marque, plutôt un prestataire de services.
Au fond, vous êtes très central.
Au centre des marques, du retail, en tout cas en amont et forcément sur les tendances et l’innovation.
Quant à ma présence au conseil d’administration d’OSV, elle répond à la volonté de l’association de faire entrer du sang frais, ce que je trouve très pertinent. Il est très motivant de se retrouver avec d’autres patrons d’entreprises de la région pour voir comment apporter des propositions et des réponses pour les adhérents, pour la région et pour l’outdoor.
Et puis il s’agit aussi de partager un état d’ esprit.
[Un de ces jours, nous vous parlerons de Jonathan & Fletcher, une histoire de goélands écrite par Richard Bach et reprise par Georges Pessey : elle vaut bien « Le petit prince ».]
En tant que bureau d’études et de tendances, nous nous devons d’être à l’affût des derniers matériaux, des derniers accessoires, des dernières technologies de montage, de collage, de l’ultra son, de la haute fréquence. Nous parcourons les salons autour du monde, nous communiquons avec nos fournisseurs pour comprendre les attentes de nos clients pour leur apporter de l’innovation de par la construction du vêtement, par les matériaux…
L’innovation consiste à être toujours un peu en déséquilibre.
Il faut sortir de sa zone de confort et aller sur des terrains un peu plus glissants sans toujours savoir ce qui va sortir de la recherche. Le but est toujours d’améliorer la performance, la fonction, le produit, qu’il soit plus performant ou plus éthique, plus durable.
L’innovation intègre la possibilité de se casser parfois la figure ?
Il est parfois nécessaire de se planter dans la recherche pour aboutir ensuite.
On revient à la notion d’agilité, de souplesse que vous évoquiez.
Elle nous différencie de nos concurrents et permet cette réactivité qui est propre à Jonathan et Fletcher.
Est-ce qu’on peut retrouver cette fluidité dans une association comme OSV qui rassemble plus de quatre cents entreprises ?
Chacune a son fonctionnement, elles sont toutes différentes et la souplesse est nécessaire pour répondre aux attentes de tous les adhérents.
Paradoxalement, rejoindre une association comme OSV permet de renforcer sa propre identité sans se diluer dans l’ensemble ?
Notre fonctionnement est atypique et nous ne sommes pas une marque, plutôt un prestataire de services.
Au fond, vous êtes très central.
Au centre des marques, du retail, en tout cas en amont et forcément sur les tendances et l’innovation.
Quant à ma présence au conseil d’administration d’OSV, elle répond à la volonté de l’association de faire entrer du sang frais, ce que je trouve très pertinent. Il est très motivant de se retrouver avec d’autres patrons d’entreprises de la région pour voir comment apporter des propositions et des réponses pour les adhérents, pour la région et pour l’outdoor.
Et puis il s’agit aussi de partager un état d’ esprit.
[Un de ces jours, nous vous parlerons de Jonathan & Fletcher, une histoire de goélands écrite par Richard Bach et reprise par Georges Pessey : elle vaut bien « Le petit prince ».]
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