L'association Stop aux Violences Sexuelles © Zack Seminet
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Bonjour Nicole ! L’association « Stop aux Violences sexuelles » est basée en Vendée, mais est-ce un projet qui s’étend sur toute la France ?
Oui, c’est une association qui existe au niveau national et qui se décline en plusieurs plateformes qui sont soit départementales soit régionales.
Est-ce qu’il y a beaucoup de personnes ici, qui osent venir vers vous ?
Nous avons été très étonnées que les gens viennent nous voir. On a énormément de monde. D’ailleurs, on comptait faire des maraudes, mais on n’a même pas eu le temps parce qu’il y a toujours quelqu’un qui vient nous voir pour nous parler.
Récemment, une jeune fille aussi qui est venue pour parler des risques. On a des tas de témoignages de festivaliers qui reviennent quand même parce que voilà c’est des Metalleux, mais malgré les qualités de cette communauté, il y a quand même ce risque de violences sexuelles, puisque c’est la population de tous les jours.
Finalement, tout cercle social est exposé à ce type d’horreur ?
Une femme sur quatre, un homme sur six et un enfant sur cinq ou subit des violences sexuelles une fois dans leur vie. D’ailleurs, il n’est pas rare que les violeurs soient d’anciennes victimes, qui répètent un schéma. Cela se remarque surtout chez les petits garçons qui ont été abusés avant l’âge de 3 ans. Vous savez, la mémoire n’a pas enregistré ça en revanche le corps oui. Il y a parfois des amnésies après les violences, qui prennent fin chez les femmes à l’accouchement. Les sage-femmes suivent même des formations. Les victimes suivent un schéma thérapeutique, mis en place sur la durée.
Pouvez-vous nous expliquer comment s’organise ce parcours ?
Nous, on travaille sur une approche psychocorporelle. On arrive à faire parler, mais on travaille aussi sur le corps d’accord ? Ce qui est important, c’est de faire sortir l’énergie meurtrière qui affecte la vie de tous les jours. Nous croyons aux cicatrices transgénérationnelles. N’importe qui peut réussir à briser le cercle des blessures…
Un échange rapide, mais très instructif, qui permet de pointer du doigt l’importance d’associations de défense, luttant contre les agressions sexuelles. Nicole et ses collègues ont mis à disposition des festivaliers des préservatifs, mais aussi un espace pour pouvoir parler et se libérer de traumatismes. Grâce à leur accueil chaleureux et leur connaissance des traumatismes, elles espèrent bien accompagner les victimes, à mieux vivre avec leurs blessures.
Soutenez leur initiative sur Facebook !
Leur site officiel...
Oui, c’est une association qui existe au niveau national et qui se décline en plusieurs plateformes qui sont soit départementales soit régionales.
Est-ce qu’il y a beaucoup de personnes ici, qui osent venir vers vous ?
Nous avons été très étonnées que les gens viennent nous voir. On a énormément de monde. D’ailleurs, on comptait faire des maraudes, mais on n’a même pas eu le temps parce qu’il y a toujours quelqu’un qui vient nous voir pour nous parler.
« C’est bien que vous soyez ici parce que c’est un sujet qu’il faut aborder sur ce festival : oui j’ai été agressée, oui l’an dernier j’ai été agressée un homme qui est venu, pour me toucher, même me pénétrer : c’est un viol. »
Récemment, une jeune fille aussi qui est venue pour parler des risques. On a des tas de témoignages de festivaliers qui reviennent quand même parce que voilà c’est des Metalleux, mais malgré les qualités de cette communauté, il y a quand même ce risque de violences sexuelles, puisque c’est la population de tous les jours.
Finalement, tout cercle social est exposé à ce type d’horreur ?
Une femme sur quatre, un homme sur six et un enfant sur cinq ou subit des violences sexuelles une fois dans leur vie. D’ailleurs, il n’est pas rare que les violeurs soient d’anciennes victimes, qui répètent un schéma. Cela se remarque surtout chez les petits garçons qui ont été abusés avant l’âge de 3 ans. Vous savez, la mémoire n’a pas enregistré ça en revanche le corps oui. Il y a parfois des amnésies après les violences, qui prennent fin chez les femmes à l’accouchement. Les sage-femmes suivent même des formations. Les victimes suivent un schéma thérapeutique, mis en place sur la durée.
Pouvez-vous nous expliquer comment s’organise ce parcours ?
Nous, on travaille sur une approche psychocorporelle. On arrive à faire parler, mais on travaille aussi sur le corps d’accord ? Ce qui est important, c’est de faire sortir l’énergie meurtrière qui affecte la vie de tous les jours. Nous croyons aux cicatrices transgénérationnelles. N’importe qui peut réussir à briser le cercle des blessures…
Un échange rapide, mais très instructif, qui permet de pointer du doigt l’importance d’associations de défense, luttant contre les agressions sexuelles. Nicole et ses collègues ont mis à disposition des festivaliers des préservatifs, mais aussi un espace pour pouvoir parler et se libérer de traumatismes. Grâce à leur accueil chaleureux et leur connaissance des traumatismes, elles espèrent bien accompagner les victimes, à mieux vivre avec leurs blessures.
Soutenez leur initiative sur Facebook !
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