Le Festival Musilac quitte momentanément les planches des scènes en bord de lac pour chausser celles de Chamonix. À cette occasion, Move-On ressort quelques interviews réalisées en juillet 2017 lors du Festival Musilac Aix-les-bains.
Jérôme, ton show s’est bien passé ?
Super. Vraiment très très bien. La foule a plus que transpiré. C’était vraiment cool.
On t’a sûrement posé la question plein de fois mais tu peux nous expliquer ce que veut dire « Talisco » ?
Je n’ai jamais vraiment donné la réponse. C’est un hommage que je fais à quelqu’un que j’ai connu quand j’étais gamin et qui a toujours été un peu ma bonne étoile. Je n’en dis pas plus parce que j’en ai fait une sorte de petit secret.
Pourquoi est-ce que tu chantes en anglais ?
C’est une question de musicalité. Quand j’étais gamin mes parents écoutaient beaucoup de musique anglo-saxonne, j’ai pris cette habitude qui me parle davantage. Je ne boude absolument pas le français, ni même les autres langues ; non, c’est juste une histoire de musicalité qui me plaît bien dans cette langue. C’est un peu comme choisir ta guitare.
Il paraît que tu as commencé la musique à quatre ans !
J’ai lu ça, mais je ne l’ai jamais dit. J’ai commencé la musique à onze ans. Ma mère m’avait acheté une guitare. J’ai ensuite composé des morceaux à treize, quatorze ans. Je trouvais ça génial, j’étais très sérieux, très impliqué, passionné. Je voulais faire ça coûte que coûte.
Pourquoi ?
Par passion, ça me parlait. Pourquoi tu aimes tel ou tel sport, tel ou tel type de musique. Il n’y a pas une raison particulière et c’est compliqué de savoir parce que ça remonte à des détails de ton enfance. Les raisons sont assez floues et n’ont pas vraiment d’importance. Je suis fils unique et j’aimais m’exprimer ; ça passait par la musique, par la guitare. Tu plaques deux, trois accords et très vite tu arrives à exprimer quelque chose. C’est très spontané et ça colle bien avec ma personnalité.
Qu’on retrouve dans ta musique ?
Oui, on la retrouve dans mon nouvel album. Elle était déjà dans Your Wish qui a été exploité par la pub. Ça me convient. L’album était sorti, on m’a contacté ; ce n’est pas moi qui ai fait la démarche. D’ailleurs je ne pensais pas que Your Wish aurait un succès si rapide à la radio. On a eu ainsi la chance de tourner dans plein de concerts, plein de festivals, aux USA. J’ai des connexions à Los Angeles où je vais très souvent. Ma vie est partie de là, s’est transformée en vie étrange autour de la musique. C’est vraiment cool. Tout s’est fait très vite. Maintenant j’ai un EP, qui est sorti il y a cinq ans, au tout début, et deux albums.
Si tu pouvais poser une question à quelqu’un normalement inaccessible ?
Je n’ai pas de question particulière, mais j’aurais tellement aimé que ma grand-mère voie ça. Elle me disait de prendre le maximum de plaisir. Ce serait pour elle.
Et si tu pouvais être quelqu’un d’autre le temps d’une journée ?
Ça me convient très bien d’être moi. Je ne prendrais pas le risque de changer de peau, même un instant !
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