Le Festival Musilac quitte momentanément les planches des scènes en bord de lac pour chausser celles de Chamonix. À cette occasion, Move-On ressort quelques interviews réalisées en juillet 2017 lors du Festival Musilac Aix-les-bains.
Tu es content d'être à Musilac ?
C'est trop bien, le cadre est magnifique, quand on arrive en tour bus et qu'on ouvre le petit volet de sa couchette et qu'on voit ça c'est top !
Tu es seul sur scène, pourquoi ce choix ? C'est beaucoup d'énergie !
J'ai toujours été seul sur scène, depuis le début. J'ai surtout vite remarqué que c'était le meilleur moyen pour moi de me sentir libre, d'improviser, de couper mes chansons/de les rallonger selon ce qu'il se passait. L'idée c'est de m'adapter au maximum à ce qu'il se passe, aux gens qui sont là, au contexte et le guitare-voix permet ça plus que n'importe quelle formation. Après c'est aussi ce qui fait qu'il n'y a pas vraiment de filet, si je suis malade un jour c'est tout le spectacle qui est un peu diminué tu vois ! Mais c'est un truc qui me porte beaucoup et qui fait que je peux encaisser plein de dates puisque tous les concerts sont différents. Chaque fois je change la manière dont je vais interpréter les chansons, c'est une énorme liberté d'adaptation aux gens et au contexte.
La même chanson peut donc prendre une tournure très différente ! Selon comment tu sens la chose ?
Ouais carrément ! Ça m'arrive même très souvent de zapper un couplet quand je sens que cette chanson était pas une super idée et au contraire parfois de rallonger des chansons quand je vois que le public se plaît avec ce qu'il se passe. Le public chante beaucoup ! Le guitare-voix permet ça aussi, il y a zéro barrière, seulement une guitare entre les gens et moi, donc logiquement ils sont encouragés à chanter, ils font énormément le concert, je compte beaucoup sur eux à chaque fois.
Tes albums parlent de relations humaines, qu'est- ce qui anime l'écriture de ces titres ?
C'est réellement des choses que je ressens au quotidien, ça peut être maintenant ou à d'autres moments, de la vie de tous les jours. Je ne saurais pas trop dire comment vient la chanson ,vraiment, mais je sais qu'à chaque fois c'est un truc qui me touche, auquel j'ai repensé et qui va au bout d'un moment se transformer en chanson. Il n'y a pas de règle du tout, je serais beaucoup plus productif si je savais analyser ma manière de faire. Je suis très lent à l'écriture parce que je pense que je n'ai pas de méthode réelle.
Est-ce que tu peux nous raconter la naissance de la chanson l'homme et l'âme ?
Oui, c'est une chanson spéciale qui évoque les attentats etc. Quand c'est arrivé, comme nous tous, j'étais très touché, voire meurtri parce que c'est une salle - le Bataclan - où je suis allé tant de fois, parce qu'on était en tournée nous-mêmes. J'étais particulièrement touché mais j'ai mis plusieurs mois à me dire que je pouvais écrire un truc là-dessus. Je me baladais sur la côte en Loire Atlantique et il y a une phrase qui m'est venue : "Si l'âme est chère à l'homme, souvent l'homme chéri la lame". Je m'étais dit qu'il y' avait un paradoxe entre le fait de vouloir une belle âme et être capable de violence, de tuer, au nom de son âme même parfois. C'est ce paradoxe- là qui me touchait. Je note cette petite phrase, je me mets à écrire la chanson et le lendemain matin, le père à Saint-Étienne-du-Rouvray s'est fait égorger. C'était comme si on m'avait soufflé cette phrase, moi je crois beaucoup à tout ce qui est supérieur, comme si on m'avait dit qu'il fallait que j'écrive quelque chose là-dessus. Ce n'était pas facile du tout.
Tu es content d'être à Musilac ?
C'est trop bien, le cadre est magnifique, quand on arrive en tour bus et qu'on ouvre le petit volet de sa couchette et qu'on voit ça c'est top !
Tu es seul sur scène, pourquoi ce choix ? C'est beaucoup d'énergie !
J'ai toujours été seul sur scène, depuis le début. J'ai surtout vite remarqué que c'était le meilleur moyen pour moi de me sentir libre, d'improviser, de couper mes chansons/de les rallonger selon ce qu'il se passait. L'idée c'est de m'adapter au maximum à ce qu'il se passe, aux gens qui sont là, au contexte et le guitare-voix permet ça plus que n'importe quelle formation. Après c'est aussi ce qui fait qu'il n'y a pas vraiment de filet, si je suis malade un jour c'est tout le spectacle qui est un peu diminué tu vois ! Mais c'est un truc qui me porte beaucoup et qui fait que je peux encaisser plein de dates puisque tous les concerts sont différents. Chaque fois je change la manière dont je vais interpréter les chansons, c'est une énorme liberté d'adaptation aux gens et au contexte.
La même chanson peut donc prendre une tournure très différente ! Selon comment tu sens la chose ?
Ouais carrément ! Ça m'arrive même très souvent de zapper un couplet quand je sens que cette chanson était pas une super idée et au contraire parfois de rallonger des chansons quand je vois que le public se plaît avec ce qu'il se passe. Le public chante beaucoup ! Le guitare-voix permet ça aussi, il y a zéro barrière, seulement une guitare entre les gens et moi, donc logiquement ils sont encouragés à chanter, ils font énormément le concert, je compte beaucoup sur eux à chaque fois.
Tes albums parlent de relations humaines, qu'est- ce qui anime l'écriture de ces titres ?
C'est réellement des choses que je ressens au quotidien, ça peut être maintenant ou à d'autres moments, de la vie de tous les jours. Je ne saurais pas trop dire comment vient la chanson ,vraiment, mais je sais qu'à chaque fois c'est un truc qui me touche, auquel j'ai repensé et qui va au bout d'un moment se transformer en chanson. Il n'y a pas de règle du tout, je serais beaucoup plus productif si je savais analyser ma manière de faire. Je suis très lent à l'écriture parce que je pense que je n'ai pas de méthode réelle.
Est-ce que tu peux nous raconter la naissance de la chanson l'homme et l'âme ?
Oui, c'est une chanson spéciale qui évoque les attentats etc. Quand c'est arrivé, comme nous tous, j'étais très touché, voire meurtri parce que c'est une salle - le Bataclan - où je suis allé tant de fois, parce qu'on était en tournée nous-mêmes. J'étais particulièrement touché mais j'ai mis plusieurs mois à me dire que je pouvais écrire un truc là-dessus. Je me baladais sur la côte en Loire Atlantique et il y a une phrase qui m'est venue : "Si l'âme est chère à l'homme, souvent l'homme chéri la lame". Je m'étais dit qu'il y' avait un paradoxe entre le fait de vouloir une belle âme et être capable de violence, de tuer, au nom de son âme même parfois. C'est ce paradoxe- là qui me touchait. Je note cette petite phrase, je me mets à écrire la chanson et le lendemain matin, le père à Saint-Étienne-du-Rouvray s'est fait égorger. C'était comme si on m'avait soufflé cette phrase, moi je crois beaucoup à tout ce qui est supérieur, comme si on m'avait dit qu'il fallait que j'écrive quelque chose là-dessus. Ce n'était pas facile du tout.
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Avec ton titre Pas là, on pensait que tu serais un "One-hit wonder" mais tu fais énormément de choses, c'est ce qui permet d'augmenter ton nombre de fans ?
Je n'ai pas du tout le recul pour analyser ça, très honnêtement je n'ai jamais calculé quoi que ce soit dans ce qu'il m'arrive. Musicalement, j'ai des influences hyper diverses, des envies infinies. J'ai écrit Pas là mais dans ma tête il y avait tellement d'autres chansons et j'en avais écrit tellement avant ! C'est peut- être la perception extérieure, le fait que des choses m'ont détaché de cette chanson, mais moi je n'ai aucun contrôle là-dessus, je ne fais qu'écrire des chansons et faire des trucs qui me font plaisir comme le happening à la Gare de Lyon (Vianney a chanté en live dans la gare) qui sont des vrais bons moments. Mais si je n'avais eu que Pas là j'aurais été tellement heureux déjà, cette chanson nous a portés pendant un an et demi tournée ! C'était quand même fou, en concert c'était bien car les gens découvraient mes autres chansons, ça fait ça à pleins d'artistes, donc heureusement que j'ai eu cette chanson. Je l'ai énormément chantée et je peux la chanter encore pendant des années et des années je pense. Pour les gens.
Tu t'es trouvé en Loire Atlantique après ta tournée, tu t'es retrouvé un peu seul pour composer ?
Je n'ai pas eu de période de composition, j'écrivais pendant la tourné, tout le temps. Avant de venir ici, j'avançais d'ailleurs dans le bus. Je peux travailler énormément comme ça. Quand j'étais là-bas - Loire Atlantique - les 3/4 de la chanson étaient composés, je peaufinais les choses, c'est tout. Quelques chansons sont nées là bas, pendant la période d'enregistrement.
Récemment tu à chanté sur la scène du Quotidien avec Vincent Dedienne, est-ce que ce partage de la musique avec de gens qui ne sont pas de ce domaine est important pour toi ?
Carrément ! En fait je crois qu'il faut savoir percevoir le moment où quelqu'un veut faire quelque chose par amour, par passion etc, même si ce n'est pas son métier. Vincent Dedienne en l'occurrence je sentais que ça le faisait vibrer l'idée de chanter devant des gens, à la télé, de sortir de son rôle aussi. C'était très courageux de sa part et tout ça me touchait, c'était plein d'amour de sa part. C'est quelque chose que je continuerai de faire, j'espère.
Si le temps d'une journée tu pouvais être quelqu'un ou quelque chose ce serait qui ou quoi ?
Président de la République, pourquoi pas? Ce serait énorme d'avoir ces responsabilités-là le temps d'une journée !
Je n'ai pas du tout le recul pour analyser ça, très honnêtement je n'ai jamais calculé quoi que ce soit dans ce qu'il m'arrive. Musicalement, j'ai des influences hyper diverses, des envies infinies. J'ai écrit Pas là mais dans ma tête il y avait tellement d'autres chansons et j'en avais écrit tellement avant ! C'est peut- être la perception extérieure, le fait que des choses m'ont détaché de cette chanson, mais moi je n'ai aucun contrôle là-dessus, je ne fais qu'écrire des chansons et faire des trucs qui me font plaisir comme le happening à la Gare de Lyon (Vianney a chanté en live dans la gare) qui sont des vrais bons moments. Mais si je n'avais eu que Pas là j'aurais été tellement heureux déjà, cette chanson nous a portés pendant un an et demi tournée ! C'était quand même fou, en concert c'était bien car les gens découvraient mes autres chansons, ça fait ça à pleins d'artistes, donc heureusement que j'ai eu cette chanson. Je l'ai énormément chantée et je peux la chanter encore pendant des années et des années je pense. Pour les gens.
Tu t'es trouvé en Loire Atlantique après ta tournée, tu t'es retrouvé un peu seul pour composer ?
Je n'ai pas eu de période de composition, j'écrivais pendant la tourné, tout le temps. Avant de venir ici, j'avançais d'ailleurs dans le bus. Je peux travailler énormément comme ça. Quand j'étais là-bas - Loire Atlantique - les 3/4 de la chanson étaient composés, je peaufinais les choses, c'est tout. Quelques chansons sont nées là bas, pendant la période d'enregistrement.
Récemment tu à chanté sur la scène du Quotidien avec Vincent Dedienne, est-ce que ce partage de la musique avec de gens qui ne sont pas de ce domaine est important pour toi ?
Carrément ! En fait je crois qu'il faut savoir percevoir le moment où quelqu'un veut faire quelque chose par amour, par passion etc, même si ce n'est pas son métier. Vincent Dedienne en l'occurrence je sentais que ça le faisait vibrer l'idée de chanter devant des gens, à la télé, de sortir de son rôle aussi. C'était très courageux de sa part et tout ça me touchait, c'était plein d'amour de sa part. C'est quelque chose que je continuerai de faire, j'espère.
Si le temps d'une journée tu pouvais être quelqu'un ou quelque chose ce serait qui ou quoi ?
Président de la République, pourquoi pas? Ce serait énorme d'avoir ces responsabilités-là le temps d'une journée !