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Les titres de vos livres, « L’heure des choix », « Devoirs de vérité », « Droits d’inventaires », « Le rêve français », « Changer le destin », « Les leçons du pouvoir » forment une sorte de fil conducteur, de narration. Quelles réflexions vous inspire-t-elle ?
Une narration, dites-vous. J’aurais ainsi écrit et raconté quelques pages d’Histoire alors que c’est maintenant que les pages que j’écris me valent le plus de popularité. Maintenant que je ne suis plus Président. Vous remarquerez qu’on est Président à vie, comme on est académicien et que, si je ne porte pas l’habit, je suis toujours vert.
Peut-on dire que vous êtes un auteur de fiction si l’on considère, comme certains, que le pouvoir est une fiction ?
Doublement. Ceux qui n’ont pas le pouvoir veulent le conquérir non pas pour ce qu’il est mais pour l’idée qu’ils s’en font. Ceux qui l’ont savent qu’il n’existe pas. C’est le pouvoir qui nous possède et non l’inverse.
L’exactitude des mots ne vous semble-t-elle pas plus importante pour un homme politique que pour un écrivain ? Le Président normal que vous souhaitiez être pour contrebalancer l’outrance de votre prédécesseur a été aussitôt transformé par certains en Président quelconque.
Le pouvoir des mots façonne notre pensée. Il m’arrive de faire de bons mots pour avoir de bonnes pensées. Je suis normal, quoi de plus naturel en somme ? Normal mais pas dans la norme ; vous avez raison , « Président normal » ne signifie pas quelconque et si j’ai pu contribuer à relancer l’anaphore avec ma formule « Moi Président… », je me permets de souligner que « Président normal » constitue une oxymore, une contradiction dans les termes.
On vous reconnaît à juste titre beaucoup d’humour. Quelle définition en donneriez-vous ? Est-il possible de considérer qu’il est à la fois une arme qui permet de se sortir de toutes les situations et une faiblesse qui atténue la réplique en permettant de botter en touche ?
Il m’est arrivé de jouer au football et je n’ai jamais volontairement botté en touche. En politique non plus. Je suis un homme de consensus, ce que d’aucuns croient être une faiblesse. Ils se trompent.
En ce qui concerne l’humour, il en faut énormément pour devenir Président de la République.
Quel jugement, quelle appréciation l’homme que vous êtes porte-t-il sur le Président que vous avez été ?
Je vous rappelle que je suis toujours Président et que lorsque j’étais Président je n’étais qu’un homme parmi les autres.
Une narration, dites-vous. J’aurais ainsi écrit et raconté quelques pages d’Histoire alors que c’est maintenant que les pages que j’écris me valent le plus de popularité. Maintenant que je ne suis plus Président. Vous remarquerez qu’on est Président à vie, comme on est académicien et que, si je ne porte pas l’habit, je suis toujours vert.
Peut-on dire que vous êtes un auteur de fiction si l’on considère, comme certains, que le pouvoir est une fiction ?
Doublement. Ceux qui n’ont pas le pouvoir veulent le conquérir non pas pour ce qu’il est mais pour l’idée qu’ils s’en font. Ceux qui l’ont savent qu’il n’existe pas. C’est le pouvoir qui nous possède et non l’inverse.
L’exactitude des mots ne vous semble-t-elle pas plus importante pour un homme politique que pour un écrivain ? Le Président normal que vous souhaitiez être pour contrebalancer l’outrance de votre prédécesseur a été aussitôt transformé par certains en Président quelconque.
Le pouvoir des mots façonne notre pensée. Il m’arrive de faire de bons mots pour avoir de bonnes pensées. Je suis normal, quoi de plus naturel en somme ? Normal mais pas dans la norme ; vous avez raison , « Président normal » ne signifie pas quelconque et si j’ai pu contribuer à relancer l’anaphore avec ma formule « Moi Président… », je me permets de souligner que « Président normal » constitue une oxymore, une contradiction dans les termes.
On vous reconnaît à juste titre beaucoup d’humour. Quelle définition en donneriez-vous ? Est-il possible de considérer qu’il est à la fois une arme qui permet de se sortir de toutes les situations et une faiblesse qui atténue la réplique en permettant de botter en touche ?
Il m’est arrivé de jouer au football et je n’ai jamais volontairement botté en touche. En politique non plus. Je suis un homme de consensus, ce que d’aucuns croient être une faiblesse. Ils se trompent.
En ce qui concerne l’humour, il en faut énormément pour devenir Président de la République.
Quel jugement, quelle appréciation l’homme que vous êtes porte-t-il sur le Président que vous avez été ?
Je vous rappelle que je suis toujours Président et que lorsque j’étais Président je n’étais qu’un homme parmi les autres.