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Où en êtes-vous de vos études ?
J’ai décroché mon diplôme de Master en management en décembre 2012 à l’Ecole supérieure de commerce de Paris. Je n’ai jamais vraiment songé à ce que je ferais après. Je sais juste que je ne voulais pas travailler dans un bureau. Mais j’ai du mal à me projeter loin.
Vous avez sauté au plafond quand Michaël Goldman vous a contactée ?
Il m’avait laissé un message sur You Tube lorsque je postais mes vidéos. D’autres producteurs m’ont contactée mais j’avais un peu peur de ce milieu-là. Le message de Michaël Goldman m’a ravie parce que My Major Company est une petite structure et que j’étais attirée par le concept de partage, de la participation du public à l’aventure. Au début, je n’avais pas fait le lien avec Jean-Jacques Goldman. Quand je l’ai rencontré, j’ai été frappée par leur ressemblance ! Je n’imaginais pas ce qui allait se passer ensuite, je me suis lancée sans vraiment réfléchir. J’étais surtout excitée par l’idée de commencer quelque chose de nouveau.
Comment réagissent vos proches ?
Mes parents travaillent toujours à Douala, au Cameroun. Ils sont très fiers et surtout sereins car ils ont rencontré Michaël Goldman et son équipe. Même s’ils sont loin, ils me savent entourée de bienveillance. Mes parents sont très croyants. Chaque fois que le les ai au téléphone, ils me disent que je dois être reconnaissante de cette grâce et de la chance qui me touchent.
De la chance ou le fruit de votre travail ?
C’est une véritable chance. Des gens qui font de la musique par passion, il y en a des millions sur internet ou ailleurs. C’est vrai, il faut aussi du travail pour se mettre à la hauteur de cette chance et faire que les choses ne repartent pas aussi vite qu’elles sont arrivées. Au-delà, je pense qu’il y a une très bonne étoile au dessus de ma tête car, depuis 6 ans, les choses s’imbriquent de manière assez magique. A chaque fois que je crois avoir déjà eu beaucoup, une autre bonne nouvelle arrive.
A quoi ressemble votre quotidien ?
Pour l’enregistrement de mon dernier album, j’ai déménagé à New York. Pendant un an, j’ai voulu me couper de tout : de mes proches et de mon cadre de vie. J’avais un rythme assez bizarre. Je me levais très tôt le matin, vers 5h30, et j’allais marcher avec un appareil photo et un bloc-notes. Je filmais ce qui me touchait et je décrivais tout sur mon carnet. En rentrant chez moi, je relisais mes notes et commençais à les mettre en musique. Cette phase m’a permis de me redécouvrir car j’étais seule face à moi-même. Aujourd’hui, je suis de retour à Paris pour la promotion de l’album et la préparation de la tournée.
Prête à affronter le public ?
C’est une facette de mon métier que j’ai découverte et à laquelle je suis devenue accro. Je ne sais même pas comment l’expliquer. Il y a une sorte d’échange d’énergie vraiment palpable entre le public et moi lorsque je suis sur scène. C’est là que se trouve la vérité. On peut se tromper, mais on ne peut pas mentir. On est là, on se livre, c’est vraiment beau et ça me procure des sensations très fortes.
Pas peur de prendre la grosse tête ?
A mon avis, c’est quelque chose qui doit arriver sans même qu’on s’en rende compte. On prend la grosse tête dès lors que les gens qui nous entourent répètent qu’on est génial. Mais je pense en être préservée. Tant au niveau du label que de ma famille, tout le monde est très honnête avec moi. Ils me disent quand ça va et quand ça ne va pas aussi, ce qui me permet de garder l’esprit clair.
Quelle est votre playlist du moment ?
Je réécoute beaucoup l’album « Grace » de Jeff Buckley qui a bercé mon adolescence et m’a beaucoup inspirée. J’écoute aussi un artiste que je viens de découvrir : Asgeir, du pop électro islandais. J’ai toujours mon baladeur sur moi. Sans musique, les choses me paraissent tout de suite moins belles.
Irma : le 3 juillet au Montjoux Festival
www.montjouxfestival.com
Propos recueillis par Nathalie Truche
J’ai décroché mon diplôme de Master en management en décembre 2012 à l’Ecole supérieure de commerce de Paris. Je n’ai jamais vraiment songé à ce que je ferais après. Je sais juste que je ne voulais pas travailler dans un bureau. Mais j’ai du mal à me projeter loin.
Vous avez sauté au plafond quand Michaël Goldman vous a contactée ?
Il m’avait laissé un message sur You Tube lorsque je postais mes vidéos. D’autres producteurs m’ont contactée mais j’avais un peu peur de ce milieu-là. Le message de Michaël Goldman m’a ravie parce que My Major Company est une petite structure et que j’étais attirée par le concept de partage, de la participation du public à l’aventure. Au début, je n’avais pas fait le lien avec Jean-Jacques Goldman. Quand je l’ai rencontré, j’ai été frappée par leur ressemblance ! Je n’imaginais pas ce qui allait se passer ensuite, je me suis lancée sans vraiment réfléchir. J’étais surtout excitée par l’idée de commencer quelque chose de nouveau.
Comment réagissent vos proches ?
Mes parents travaillent toujours à Douala, au Cameroun. Ils sont très fiers et surtout sereins car ils ont rencontré Michaël Goldman et son équipe. Même s’ils sont loin, ils me savent entourée de bienveillance. Mes parents sont très croyants. Chaque fois que le les ai au téléphone, ils me disent que je dois être reconnaissante de cette grâce et de la chance qui me touchent.
De la chance ou le fruit de votre travail ?
C’est une véritable chance. Des gens qui font de la musique par passion, il y en a des millions sur internet ou ailleurs. C’est vrai, il faut aussi du travail pour se mettre à la hauteur de cette chance et faire que les choses ne repartent pas aussi vite qu’elles sont arrivées. Au-delà, je pense qu’il y a une très bonne étoile au dessus de ma tête car, depuis 6 ans, les choses s’imbriquent de manière assez magique. A chaque fois que je crois avoir déjà eu beaucoup, une autre bonne nouvelle arrive.
A quoi ressemble votre quotidien ?
Pour l’enregistrement de mon dernier album, j’ai déménagé à New York. Pendant un an, j’ai voulu me couper de tout : de mes proches et de mon cadre de vie. J’avais un rythme assez bizarre. Je me levais très tôt le matin, vers 5h30, et j’allais marcher avec un appareil photo et un bloc-notes. Je filmais ce qui me touchait et je décrivais tout sur mon carnet. En rentrant chez moi, je relisais mes notes et commençais à les mettre en musique. Cette phase m’a permis de me redécouvrir car j’étais seule face à moi-même. Aujourd’hui, je suis de retour à Paris pour la promotion de l’album et la préparation de la tournée.
Prête à affronter le public ?
C’est une facette de mon métier que j’ai découverte et à laquelle je suis devenue accro. Je ne sais même pas comment l’expliquer. Il y a une sorte d’échange d’énergie vraiment palpable entre le public et moi lorsque je suis sur scène. C’est là que se trouve la vérité. On peut se tromper, mais on ne peut pas mentir. On est là, on se livre, c’est vraiment beau et ça me procure des sensations très fortes.
Pas peur de prendre la grosse tête ?
A mon avis, c’est quelque chose qui doit arriver sans même qu’on s’en rende compte. On prend la grosse tête dès lors que les gens qui nous entourent répètent qu’on est génial. Mais je pense en être préservée. Tant au niveau du label que de ma famille, tout le monde est très honnête avec moi. Ils me disent quand ça va et quand ça ne va pas aussi, ce qui me permet de garder l’esprit clair.
Quelle est votre playlist du moment ?
Je réécoute beaucoup l’album « Grace » de Jeff Buckley qui a bercé mon adolescence et m’a beaucoup inspirée. J’écoute aussi un artiste que je viens de découvrir : Asgeir, du pop électro islandais. J’ai toujours mon baladeur sur moi. Sans musique, les choses me paraissent tout de suite moins belles.
Irma : le 3 juillet au Montjoux Festival
www.montjouxfestival.com
Propos recueillis par Nathalie Truche