Copyright Yanick Perrin
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Quelle est la recette de Musilac ?
Roland:Y croire ! Mais entre croire aux choses et la réalité, il y a un précipice. Même si nous considérons que ce projet est désormais abouti, rien n'est jamais acquis. Les autres festivals - qui sont là de longue date - connaissent aussi des éditions difficiles selon les années. On a cru en notre projet, on s'est battu pour le maintenir en vie et aujourd'hui, il a pris sa vitesse de croisière.
La sélection des artistes, c'est un vrai casse-tête ?
Le comité de programmation du festival établit des choix mais plusieurs critères entrent en jeu : les artistes doivent être en tournée pendant cette période et disponibles pour les dates de Musilac. A l'international, nous sommes aussi confrontés à la concurrence d'autres festivals européens qui peuvent disposer de moyens financiers plus importants.
L'organisation, c'est une mer d'huile ou les quarantièmes rugissants ?
Le festival a été créé en 2002 et nous bénéficions donc de plusieurs années d'expérience. Nous nous sommes efforcés de garder les mêmes personnes aux postes-clés, ce qui nous aide beaucoup dans la mise en place et le suivi de chaque édition. Cela n'empêche pas les remises en question régulières, notamment dans l'accueil du public : sécurité, stationnement, navettes... Nous cherchons aussi à dynamiser le choix de nos stands, la vie dans le village, à améliorer les zones d'accueil des artistes... Bref, nous voulons rendre plus agréables ces lieux de vie.
Comment Musilac a séduit Stromae, qui doit être très courtisé ?
Il faisait partie de nos choix de programmation. Ensuite, c'est une volonté de la maison de production ou de l'artiste lui-même de participer à un festival. Musilac en faisait partie. Le bouche-à-oreille véhicule une belle image de notre festival. Nous recevons généralement de sincères remerciements de la part des techniciens, des artistes, des producteurs... Tout se sait dans le métier et aujourd'hui, certaines maisons de production ou artistes ont le désir de venir chez nous.
Vanessa Paradis, Etienne Daho, M... la francophonie déferle sur Aix-les-Bains ?
C'est vrai que cette édition est particulièrement riche en artistes francophones et que nous avons cherché à programmer le meilleur, tout en restant tributaires de l'actualité des tournées. C'est une grande chance pour nous.
D'autres coups de coeur dans cette programmation ?
Outre la programmation de têtes d'affiche, nous avons toujours eu envie d'aider des artistes émergents. C'est notre mission de les soutenir. Il y a quelques années, nous avions programmé Selah Sue qui était une artiste en devenir à l'époque. En l'espace de quelques mois, elle a rayonné au plus haut niveau et prouvé que nous avions eu raison de croire en elle.
Quelques mots sur le parrain, le Français préféré des Français...
Yannick Noah a accepté de participer à cette belle histoire. Le festival a toujours voulu se choisir un parrain qui cautionne le travail effectué par tous. Sa venue, à titre amical, crédibilise notre projet et nous fait beaucoup de bien.
Racontez-nous une rencontre marquante...
J'ai débuté en 1983 dans le spectacle, il y en a donc beaucoup ! J'ai énormément d'estime pour Renaud que j'ai eu l'occasion de programmer sur une trentaine de dates lors d'une précédente tournée. Nous avons eu de fréquents contacts et j'en garde d'excellents souvenirs. C'est une personne qui s'est construit une carrière magnifique et qui nous fait rêver avec ses chansons.
Quand le rideau tombe, vous dites plutôt : "On fera encore mieux la prochaine fois" ou "on a cassé la baraque !"
Nous vivons une pression importante, de la construction du projet jusqu'au jour J. Nous sommes également très sollicités pendant la durée du festival afin de répondre à tous les petits soucis de dernière minute. Quand Musilac se termine, j'ai l'impression de descendre 20 étages d'un coup. On est un peu triste mais content aussi de pouvoir enfin respirer !
Propos recueillis par Nathalie Truche, pour Move-On Magazine.
Musilac du 11 au 13 juillet 2014
www.musilac.com
Roland:Y croire ! Mais entre croire aux choses et la réalité, il y a un précipice. Même si nous considérons que ce projet est désormais abouti, rien n'est jamais acquis. Les autres festivals - qui sont là de longue date - connaissent aussi des éditions difficiles selon les années. On a cru en notre projet, on s'est battu pour le maintenir en vie et aujourd'hui, il a pris sa vitesse de croisière.
La sélection des artistes, c'est un vrai casse-tête ?
Le comité de programmation du festival établit des choix mais plusieurs critères entrent en jeu : les artistes doivent être en tournée pendant cette période et disponibles pour les dates de Musilac. A l'international, nous sommes aussi confrontés à la concurrence d'autres festivals européens qui peuvent disposer de moyens financiers plus importants.
L'organisation, c'est une mer d'huile ou les quarantièmes rugissants ?
Le festival a été créé en 2002 et nous bénéficions donc de plusieurs années d'expérience. Nous nous sommes efforcés de garder les mêmes personnes aux postes-clés, ce qui nous aide beaucoup dans la mise en place et le suivi de chaque édition. Cela n'empêche pas les remises en question régulières, notamment dans l'accueil du public : sécurité, stationnement, navettes... Nous cherchons aussi à dynamiser le choix de nos stands, la vie dans le village, à améliorer les zones d'accueil des artistes... Bref, nous voulons rendre plus agréables ces lieux de vie.
Comment Musilac a séduit Stromae, qui doit être très courtisé ?
Il faisait partie de nos choix de programmation. Ensuite, c'est une volonté de la maison de production ou de l'artiste lui-même de participer à un festival. Musilac en faisait partie. Le bouche-à-oreille véhicule une belle image de notre festival. Nous recevons généralement de sincères remerciements de la part des techniciens, des artistes, des producteurs... Tout se sait dans le métier et aujourd'hui, certaines maisons de production ou artistes ont le désir de venir chez nous.
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C'est vrai que cette édition est particulièrement riche en artistes francophones et que nous avons cherché à programmer le meilleur, tout en restant tributaires de l'actualité des tournées. C'est une grande chance pour nous.
D'autres coups de coeur dans cette programmation ?
Outre la programmation de têtes d'affiche, nous avons toujours eu envie d'aider des artistes émergents. C'est notre mission de les soutenir. Il y a quelques années, nous avions programmé Selah Sue qui était une artiste en devenir à l'époque. En l'espace de quelques mois, elle a rayonné au plus haut niveau et prouvé que nous avions eu raison de croire en elle.
Quelques mots sur le parrain, le Français préféré des Français...
Yannick Noah a accepté de participer à cette belle histoire. Le festival a toujours voulu se choisir un parrain qui cautionne le travail effectué par tous. Sa venue, à titre amical, crédibilise notre projet et nous fait beaucoup de bien.
Racontez-nous une rencontre marquante...
J'ai débuté en 1983 dans le spectacle, il y en a donc beaucoup ! J'ai énormément d'estime pour Renaud que j'ai eu l'occasion de programmer sur une trentaine de dates lors d'une précédente tournée. Nous avons eu de fréquents contacts et j'en garde d'excellents souvenirs. C'est une personne qui s'est construit une carrière magnifique et qui nous fait rêver avec ses chansons.
Quand le rideau tombe, vous dites plutôt : "On fera encore mieux la prochaine fois" ou "on a cassé la baraque !"
Nous vivons une pression importante, de la construction du projet jusqu'au jour J. Nous sommes également très sollicités pendant la durée du festival afin de répondre à tous les petits soucis de dernière minute. Quand Musilac se termine, j'ai l'impression de descendre 20 étages d'un coup. On est un peu triste mais content aussi de pouvoir enfin respirer !
Propos recueillis par Nathalie Truche, pour Move-On Magazine.
Musilac du 11 au 13 juillet 2014
www.musilac.com