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Formulation qui met en avant l’idée de jeu propre à l’art… et au gaspillage en matière de nourriture. L’art serait-il une forme de gaspillage ? Ou alors un moyen de s’alimenter ? Ecologiquement ?
La conférence déroule son propos sur trois axes principaux : poétique, ludique, politique.
A table !
Le menu part des salades de Giovanni Anselmo qui nous parle à l’occasion du temps, de la fragilité du vivant… On ne peut s’empêcher de sourire sérieusement en pensant avec le poète « Qu’importe la laitue, pourvue qu’elle soit fraîche ! »
La légèreté de la salade n’exclut pas la gravité de l’œuvre.
Giuseppe Penone ensuite nous file la patate et la métaphore. Son amas de pommes de terre interroge la notion d’identité . « Tubercules inanimés, avez-vous donc une âme ? » Impossible après cela de manger la moindre frite sans se poser une question d’ordre existentiel.
Christine Crozat avec « Les Tournis de Minnie » réalise des chaussures dont la matière s’effrite (voir ci-dessus), se rétracte et nous renvoie à la vie, au temps qui passe, à la sexualité et à la difficulté de trouver chaussure à son pied pour toute une vie.
Linda Sanchez n’est pas sans évoquer (comme dirait l’autre) un Proust première tendance qui se tartinait la biscotte avant de remplacer celle-ci par la fameuse madeleine. Linda nous offre des souvenirs en purée de notre enfance. La madeleine du pauvre, sauf chez Robuchon.
Le repas défile : saucisses à ongles (voir Boule de Suif), amas de bonbons, soldats en chocolat, Théâtre des orgies et mystères auprès duquel la sanglante fête du bidoyon fait figure de manifestation végétarienne. Daniel Spoerri réalise l’exploit d’emprisonner les reliefs d’un repas pour les mettre à plat.
Cloaca et Merde d’artiste ferment ce banquet au cours duquel l’humour et la virtuosité de Lucie Cabanes font glisser l’érudition avec talent.
On en reprendrait volontiers !
La conférence déroule son propos sur trois axes principaux : poétique, ludique, politique.
A table !
Le menu part des salades de Giovanni Anselmo qui nous parle à l’occasion du temps, de la fragilité du vivant… On ne peut s’empêcher de sourire sérieusement en pensant avec le poète « Qu’importe la laitue, pourvue qu’elle soit fraîche ! »
La légèreté de la salade n’exclut pas la gravité de l’œuvre.
Giuseppe Penone ensuite nous file la patate et la métaphore. Son amas de pommes de terre interroge la notion d’identité . « Tubercules inanimés, avez-vous donc une âme ? » Impossible après cela de manger la moindre frite sans se poser une question d’ordre existentiel.
Christine Crozat avec « Les Tournis de Minnie » réalise des chaussures dont la matière s’effrite (voir ci-dessus), se rétracte et nous renvoie à la vie, au temps qui passe, à la sexualité et à la difficulté de trouver chaussure à son pied pour toute une vie.
Linda Sanchez n’est pas sans évoquer (comme dirait l’autre) un Proust première tendance qui se tartinait la biscotte avant de remplacer celle-ci par la fameuse madeleine. Linda nous offre des souvenirs en purée de notre enfance. La madeleine du pauvre, sauf chez Robuchon.
Le repas défile : saucisses à ongles (voir Boule de Suif), amas de bonbons, soldats en chocolat, Théâtre des orgies et mystères auprès duquel la sanglante fête du bidoyon fait figure de manifestation végétarienne. Daniel Spoerri réalise l’exploit d’emprisonner les reliefs d’un repas pour les mettre à plat.
Cloaca et Merde d’artiste ferment ce banquet au cours duquel l’humour et la virtuosité de Lucie Cabanes font glisser l’érudition avec talent.
On en reprendrait volontiers !