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Move-On Magazine

"PRISM" EP du groupe Bear'sTowers en vue début avril 2020


De la musique qui vient du coeur et des montagnes


| Publié le Mardi 24 Mars 2020 |

Avant la sortie de l'EP "PRISM" et du clip "VERTIGO", entretien avec Aurélien, le chanteur de Bear's Towers

Aurélien, d’où vient votre prononciation de l’anglais ?
J’essaye de me rapprocher de ce qu’on entend à la radio, de quelque chose assez passe-partout.

Bien que vous ayez déjà une identité propre, il y a effectivement quelque chose de familier à vous écouter.
Ça vient aussi du fait que nous avons été bercés par pas mal de musiques que l’on retrouve dans notre manière de composer. Elle vient de l’esprit folk, pop rock et qui donne cette couleur et cette simplicité. On aime bien l’idée de retrouver des choses familières.

Puisque vous parlez de votre façon de composer, on retrouve à vous écouter un véritable dialogue entre vous, le chanteur, et le reste du groupe.
Il a été un peu compliqué que chacun trouve sa place à la création du groupe et puis on a appris à tous se laisser de l’espace, à permettre à chacun de s’exprimer sans mettre le chanteur, la guitare ou la batterie trop en avant. On a créé un espace où tout le monde peut s’exprimer.
 

Photo © RomainLohezic
Photo © RomainLohezic
D’où cette couleur intimiste mais aussi énergique, dynamique.
Je mets beaucoup d’émotion dans ma manière de chanter puisque je ne sais le faire qu’avec le cœur, je ne sais pas faire autrement. Le côté intimiste vient sans doute de là mais on aime bien aussi les riffs un peu cisaillés, le côté rock, percussions, le mélange de choses très douces et intimes qui se développent vers quelque chose de plus fort qui les met en valeur par ce contraste.

Votre musique est un peu une métaphore de la vie, avec ses changements de rythme, d’ambiance, de situations.
C’est ça. J’ai du mal à écrire des textes sur une seule situation sans y inclure tous les sentiments qu’elle révèle sur une temporalité assez longue. Oui, on aime bien changer de rythme parce que dans la vie rien n’est jamais tout blanc ou tout noir, c’est pour cette raison qu’on recherche la nuance.

On retrouve le côté familier que nous avons évoqué mais les changements de rythme font que ce n’est pas de la musique standardisée. On est à la fois bercé et secoué.
C’est notre manière de faire ! Partir sur un truc très énervé, faire un break léger, partir sur une guitare/voix à la limite du silence… on aime beaucoup jouer avec les silences. Ils font partie de la musique.

 

Photo © RomainLohezic
Photo © RomainLohezic
On les retrouve aussi au théâtre, en peinture… ces pauses donnent du sens au reste. D’où vient le nom de votre groupe ?
Bear’s Towers ? A la création du groupe, on n’était que trois, Tony, Nathan et moi. On avait déjà un esprit folk et on souhaitait partir sur quelque chose évoquant les animaux. Comme je ressemble à un ours avec ma barbe et que les deux autres sont des jumeaux, ça faisait un peu penser sur scène à un ours flanqué de deux tours ; c’était aussi en accord avec les montagnes.

Ça traduit une vraie complicité.
Et Olivier, qui nous a rejoints, est devenu la 3° tour. Tout ça résume bien notre esprit, les montagnes d’où on vient puisque nous sommes originaires de Haute-Savoie.

Les montagnes mais aussi la recherche d’un ailleurs.
Une quête du bonheur. Après chaque tempête revient le soleil, on retrouve le calme, l’idée d’espoir habite nos chansons.

C’est important en ce moment.
Le titre de notre EP, Prism, résume bien tout ça, avec un virage électro pop par moments. Nous avons chacun notre petit prisme devant les yeux, qui nous fait voir la vie chacun à notre manière et nous permet d’interpréter les choses différemment.

Cette notion de prisme rejoint celle d’ouverture, de complémentarité. On arrive à une dimension philosophique.
Je suis passionné de littérature.

La notion de mouvement fait vivre elle aussi votre musique.
On en joue énormément avec les rythmes, les cadences mais aussi avec les paroles et à travers notre état d’esprit : on essaye de se laisser porter par les flots sans trop se poser de questions ; c’est un mouvement qui va vers l’avant.
Le côté intimiste permet de partir de choses assez personnelles, de les ouvrir à tout le monde pour que chacun puisse s’y retrouver, s’y reconnaître.
 
 

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