Pippo y Ricardo, de Rodrigo Garcia, une évasion à l’échelle de l’infini

_ Alors, tu as vu  Pippo y Ricardo ? C’était bien ?
_ Ni bien, ni pas bien. Différent. Paranormal.
_ Comment ça ?
_ Tu poses la question « POURQUOI ? », tu crées tous les liens possibles avec la biologie, la philosophie, l’infiniment petit, l’infiniment grand, l’infini, des placements de produits existentiels, tu dépasses les limites de la logique et tu t’évades dans un monde extra.
_ Extra quoi ?
_ Extra- ordinaire, extra bêtement terrestre…
_ L’art ?
_  Dans un univers ou l’ordre est désordre et inversement, dans une démonstration philosophico-scientifiquo-poético théâtrale que la vie extra terrestre existe bel et bien, et qu’elle existe sur Terre, que Freud était un garnement et qu’on ne fait pas de bonne pièce de théâtre sans casser des œufs. Et que le camping mène à tout.
_ Tu es sérieux ?
_ Le théâtre, c’est nous, nous nous présentons, par la tête ou par le siège, nous nous représentons, nous sommes représentés… et la représentation se termine en queue de cosmonaute.
_ Rodrigo Garcia fait toujours autant d’effet !