Serge Beninca nous parle de cette première édition qui étoffe l’offre culturelle de Rochexpo.
Le Salon art3f est présent dans les grandes villes françaises, en Belgique, au Luxembourg, ce sera une première en Haute-Savoie du 24 au 26 mai à Rochexpo. Pourquoi ce choix ?
Le développement de nos salons en France n’était plus vraiment à l’ordre du jour puisque nous avons déjà un nombre important de villes auxquelles vient s’ajouter l’étranger, vous avez raison, mais nous recevons des demandes récurrentes. Celle de la Haute-Savoie est géographiquement intéressante…
Le Salon art3f est présent dans les grandes villes françaises, en Belgique, au Luxembourg, ce sera une première en Haute-Savoie du 24 au 26 mai à Rochexpo. Pourquoi ce choix ?
Le développement de nos salons en France n’était plus vraiment à l’ordre du jour puisque nous avons déjà un nombre important de villes auxquelles vient s’ajouter l’étranger, vous avez raison, mais nous recevons des demandes récurrentes. Celle de la Haute-Savoie est géographiquement intéressante…
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En raison de la proximité de la Suisse ?
Exactement .Parce que le courant est très vite passé avec l’équipe de Rochexpo ensuite et parce que la mayonnaise a aussitôt pris quand nous avons lancé l’idée sur les réseaux. Notre principal rival pourrait être un extrême beau temps qui inciterait le public à privilégier les loisirs d’extérieur.
Vous avez cependant un argument de poids, l’ambiance conviviale que vous créez autour de l’art.
Le Salon s’appelle art3f parce qu’il est transfrontières, installé à partir de Mulhouse sur trois frontières, française, allemande et suisse. Il devait se tenir en un seul lieu… avant que nous soyons contactés par d’autres régions qui souhaitaient avoir leur salon d’art contemporain. Les succès de Nantes, de Lyon ont été suivis par d’autres à Paris, à l’étranger.
La réussite vient de ce que notre formule est ouverte à tous, très relax ; elle s’adresse aussi bien aux initiés qu’aux autres. Elle regroupe dans une ambiance bon enfant peintres, sculpteurs, photographes, céramistes et propose des espaces d’activités pour les enfants, de la restauration…
Un salon sur trois jours permet de flasher sur un tableau, par exemple, de réfléchir pour revenir confirmer la première impression, de penser à son budget et de rendre l’art accessible.
Pour 90% des visiteurs de la FIAC à Paris, celle-ci n’est qu’un musée parce que les prix leurs sont inaccessibles. Nous proposons des œuvres à quelques centaines d’euros, avec une moyenne autour de deux mille euros pour des œuvres uniques. Le prix n’est pas le seul indicateur de la qualité d’une œuvre.
Bien sûr, nous avons quelques galeries prestigieuses, des travaux de Robert Combas dont le prix le plus bas est autour de trente mille euros mais aussi des œuvres à cent euros.
Cet éventail d’offres permet de gommer la frustration de ceux qui se disent « L’art, c’est pas pour moi. »
Pendant ces trois jours, le public peut rencontrer des galeristes et des artistes. Nous réunissons toutes les composantes de l’offre artistique. Certains pourront se rassurer en discutant avec les spécialistes que sont les galeristes, d’autres privilégient le contact avec l’artiste, ce qui rend l’œuvre plus vivante, plus personnelle. En général 80% des visiteurs ne sont pas des acheteurs…
Exactement .Parce que le courant est très vite passé avec l’équipe de Rochexpo ensuite et parce que la mayonnaise a aussitôt pris quand nous avons lancé l’idée sur les réseaux. Notre principal rival pourrait être un extrême beau temps qui inciterait le public à privilégier les loisirs d’extérieur.
Vous avez cependant un argument de poids, l’ambiance conviviale que vous créez autour de l’art.
Le Salon s’appelle art3f parce qu’il est transfrontières, installé à partir de Mulhouse sur trois frontières, française, allemande et suisse. Il devait se tenir en un seul lieu… avant que nous soyons contactés par d’autres régions qui souhaitaient avoir leur salon d’art contemporain. Les succès de Nantes, de Lyon ont été suivis par d’autres à Paris, à l’étranger.
La réussite vient de ce que notre formule est ouverte à tous, très relax ; elle s’adresse aussi bien aux initiés qu’aux autres. Elle regroupe dans une ambiance bon enfant peintres, sculpteurs, photographes, céramistes et propose des espaces d’activités pour les enfants, de la restauration…
Un salon sur trois jours permet de flasher sur un tableau, par exemple, de réfléchir pour revenir confirmer la première impression, de penser à son budget et de rendre l’art accessible.
Pour 90% des visiteurs de la FIAC à Paris, celle-ci n’est qu’un musée parce que les prix leurs sont inaccessibles. Nous proposons des œuvres à quelques centaines d’euros, avec une moyenne autour de deux mille euros pour des œuvres uniques. Le prix n’est pas le seul indicateur de la qualité d’une œuvre.
Bien sûr, nous avons quelques galeries prestigieuses, des travaux de Robert Combas dont le prix le plus bas est autour de trente mille euros mais aussi des œuvres à cent euros.
Cet éventail d’offres permet de gommer la frustration de ceux qui se disent « L’art, c’est pas pour moi. »
Pendant ces trois jours, le public peut rencontrer des galeristes et des artistes. Nous réunissons toutes les composantes de l’offre artistique. Certains pourront se rassurer en discutant avec les spécialistes que sont les galeristes, d’autres privilégient le contact avec l’artiste, ce qui rend l’œuvre plus vivante, plus personnelle. En général 80% des visiteurs ne sont pas des acheteurs…
Parce qu’il faut un peu de temps pour accepter l’idée qu’on peut acquérir une œuvre d’art ?
…oui. S’ils n’achètent pas la première fois, ils s’initient, ils réfléchissent. Nous considérons qu’il faut trois ans pour installer une manifestation comme notre salon, nous travaillons aussi dans la durée. J’étais il y a quelques jours à Rochexpo pour la Foire Internationale et j’ai été surpris par le nombre de visiteurs alors que le lieu de l’événement est situé hors des grandes villes.
[Impossible dans cette discussion de ne pas faire référence au marché de l’art et à l’interview de Lucie Cabanes sur ce même thème que Move On vous a récemment proposée sur son site. Le public doit prendre confiance, se fier à ses émotions et développer son esprit critique]
…oui. S’ils n’achètent pas la première fois, ils s’initient, ils réfléchissent. Nous considérons qu’il faut trois ans pour installer une manifestation comme notre salon, nous travaillons aussi dans la durée. J’étais il y a quelques jours à Rochexpo pour la Foire Internationale et j’ai été surpris par le nombre de visiteurs alors que le lieu de l’événement est situé hors des grandes villes.
[Impossible dans cette discussion de ne pas faire référence au marché de l’art et à l’interview de Lucie Cabanes sur ce même thème que Move On vous a récemment proposée sur son site. Le public doit prendre confiance, se fier à ses émotions et développer son esprit critique]