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Le lieu est ouvert à bien des aventures artistiques de genres très variés : chanson, théâtre, poésie, soirées à thème… Tout ceci forme au fil du temps une œuvre d’art au centre de laquelle vivent les Rêveurs de Mondes. Habituellement, les artistes produisent des œuvres dont ils se détachent afin de les vendre et d’en produire d’autres ; ici l’œuvre se construit, se prolonge, se partage et vit de manière continue, enrichie par les artistes de passage, le public, les amis.
« Nous ne faisons aucune publicité, nous disent-ils, nous fonctionnons par le bouche à oreille et il arrive que nous refusions du monde à certaines soirées. On a créé cette association en 97, une dizaine de potes autour d’une table. À l’époque, on faisait de la BD, de la musique, de la peinture. Ce qui nous réunissait au départ, c’était une démarche. Le lieu est né par hasard grâce à l’exposition des Isles aux Brumes, qui est restée là, dans le monde que vous voyez. C’était un atelier. L’expo devait durer deux week-ends mais la sauce a pris. C’était la rencontre de cinq artistes. Chacun a créé en gardant son identité mais en allant dans le sens de l’histoire des Isles aux Brumes, la fin de notre Terre et le début de l’exploration d’un nouveau monde après 2024 ».
C’est un peu utopique ?
C’est pas utopique du tout ! (réponse énergique d’Ani). C’est devenu très concret. On parlait déjà de pollution, d’écologie, d’un monde meilleur en se solidarisant, en allant plus vers l’humain que vers le matériel. De là est née l’histoire de brumes toxiques qui envahissent la Terre et obligent les survivants à s’élever au-dessus, là où se crée toute une vie avec les savoirs anciens mais sans les moyens. En altitude, il y a peu d’eau, alors on récupère celle des brumes toxiques, d’où toute une alchimie et le décor de fioles, cornues colorées… ce côté chaud et irréel à la fois.
Au fond, notre public est très varié. On a fait des « Noël Cœur… » pendant huit ans. On a touché beaucoup de monde, le public scolaire. La première année, on avait installé des yourtes, un campement mongol à Bonlieu, sur le Pâquier, ensuite un campement acadien, et des roulottes. Il ne s’agissait pas de simples expositions mais d’adopter un mode de vie différent à chaque fois. On est parti du principe que notre imaginaire et notre philosophie nous emmènent partout, même où cela semble impossible, on aura presque tout essayé. Pas qu’essayé, on l’a fait. »
Et d’évoquer d’autres projets dont il ne faut pas parler parce qu’Ani est superstitieuse… Il y a aussi le Petit Bal Perdu, de juin à septembre dans les Jardins de l’Europe, que les amoureux de la danse connaissent bien…
Mais comme il est impossible de rendre compte de toute notre discussion, le mieux est de trouver le chemin d’Artootem et de s’y rendre pour passer un moment de poésie, de musique, de théâtre, de rencontre et pour goûter aux élixirs d’humour, d’amour, de vie…
« Nous ne faisons aucune publicité, nous disent-ils, nous fonctionnons par le bouche à oreille et il arrive que nous refusions du monde à certaines soirées. On a créé cette association en 97, une dizaine de potes autour d’une table. À l’époque, on faisait de la BD, de la musique, de la peinture. Ce qui nous réunissait au départ, c’était une démarche. Le lieu est né par hasard grâce à l’exposition des Isles aux Brumes, qui est restée là, dans le monde que vous voyez. C’était un atelier. L’expo devait durer deux week-ends mais la sauce a pris. C’était la rencontre de cinq artistes. Chacun a créé en gardant son identité mais en allant dans le sens de l’histoire des Isles aux Brumes, la fin de notre Terre et le début de l’exploration d’un nouveau monde après 2024 ».
C’est un peu utopique ?
C’est pas utopique du tout ! (réponse énergique d’Ani). C’est devenu très concret. On parlait déjà de pollution, d’écologie, d’un monde meilleur en se solidarisant, en allant plus vers l’humain que vers le matériel. De là est née l’histoire de brumes toxiques qui envahissent la Terre et obligent les survivants à s’élever au-dessus, là où se crée toute une vie avec les savoirs anciens mais sans les moyens. En altitude, il y a peu d’eau, alors on récupère celle des brumes toxiques, d’où toute une alchimie et le décor de fioles, cornues colorées… ce côté chaud et irréel à la fois.
Au fond, notre public est très varié. On a fait des « Noël Cœur… » pendant huit ans. On a touché beaucoup de monde, le public scolaire. La première année, on avait installé des yourtes, un campement mongol à Bonlieu, sur le Pâquier, ensuite un campement acadien, et des roulottes. Il ne s’agissait pas de simples expositions mais d’adopter un mode de vie différent à chaque fois. On est parti du principe que notre imaginaire et notre philosophie nous emmènent partout, même où cela semble impossible, on aura presque tout essayé. Pas qu’essayé, on l’a fait. »
Et d’évoquer d’autres projets dont il ne faut pas parler parce qu’Ani est superstitieuse… Il y a aussi le Petit Bal Perdu, de juin à septembre dans les Jardins de l’Europe, que les amoureux de la danse connaissent bien…
Mais comme il est impossible de rendre compte de toute notre discussion, le mieux est de trouver le chemin d’Artootem et de s’y rendre pour passer un moment de poésie, de musique, de théâtre, de rencontre et pour goûter aux élixirs d’humour, d’amour, de vie…
Les poèmes d'Ani
Coucou,
Assise à mon bureau, la musique des Isles aux Brumes me berce, carillons de bambou fluides, percussions profondes,
guzheng zen, banjo et violon lancinants, flûtes inspirantes, bâton de pluie ruisselant, voix soufflées, chants d'amour
universels…
Un appel au voyage, aux confins du monde où se lovent tous mes rêves, mes utopies, mes désirs de paix, de partage.
Mon regard se détourne sur les plantes de la maison, folles entrelacées, sauvages rebelles, expressives verdoyantes,
libres d'aller où elles veulent pour s'épanouir, un oasis dans l'hiver.
Les sons du vent, apaisants, venus d'une isle lointaine métissent et charment ma bulle matinale, me renvoient à des souvenirs.
Je me rappelle d'un paysage minéral, aride, désert et silencieux. Et loin, là-bas, sur la ligne d'horizon, entre ciel et terre,
des points de couleurs, rouge, safran, ocre, turquoise… Mouvements de vie nomade, rassembleurs et gais, fraîcheur inespérée…
Envoûtant.
Dans le jardin secret d'Artootem, nous avons posé nos bagages depuis des lunes, jeté l'ancre, dessiné dans l'histoire du temps
des racines de vie, arabesques ressourçantes, artistiques et culturelles, conviant l'humain à plus d'humanité.
Créer, semer, ess'aimer, ensemble, des rayons de soleil, des parfums d'imaginaire, enivrants et salutaires.
Coule la vie
Ani
> Retrouver toutes les infos sur l'Artootem sur http://www.artootem.com/