Raouli Patchouly, drôle de nom !
Raouli parce c’est le surnom que me donnent mes amis, et Patchouli parce que c’est mon parfum préféré. C’est un pseudo qui m’a permis de me « cacher » quand j’étais plus jeune ; mon nom de famille est Bourgoin et mon prénom Raoul.
Tu organises des événements dans le domaine de la musique électronique. L’un d’eux vient d’avoir lieu et ton idée est de continuer à des fréquences régulières ?
Je n’aime pas les processus qui ont un début et une fin, je veux quelque chose de récurrent. L’idée est bien de prendre racine dans le paysage culturel. La musique électronique est ce qui m’apporte aujourd’hui le plus d’émotions. J’ai longtemps organisé des événements privés à Chambéry lorsque j’étais étudiant, ce qui me permettait de m’amuser avec mes amis et d’être moi-même. En quatre années d’études j’ai rencontré du monde et bâti un projet associatif, Resaca Production qui est né à la suite de Club Electronique, un événement que j’ai organisé au VIP CLUB et qui a été l’occasion de rencontres avec des artistes passionnés comme moi.
Nous formons une équipe très jeune, les artistes ont de 19 à 23 ans et moi 29. Nous avons d’abord contacté des bars, comme La Palette, Le Brin de Zinc ou la Soute où nous avons organisé vendredi dernier la soirée Zodia .Il s’agit chaque fois de trouver la soirée adaptée au lieu, au format, à la capacité d’accueil.
Raouli parce c’est le surnom que me donnent mes amis, et Patchouli parce que c’est mon parfum préféré. C’est un pseudo qui m’a permis de me « cacher » quand j’étais plus jeune ; mon nom de famille est Bourgoin et mon prénom Raoul.
Tu organises des événements dans le domaine de la musique électronique. L’un d’eux vient d’avoir lieu et ton idée est de continuer à des fréquences régulières ?
Je n’aime pas les processus qui ont un début et une fin, je veux quelque chose de récurrent. L’idée est bien de prendre racine dans le paysage culturel. La musique électronique est ce qui m’apporte aujourd’hui le plus d’émotions. J’ai longtemps organisé des événements privés à Chambéry lorsque j’étais étudiant, ce qui me permettait de m’amuser avec mes amis et d’être moi-même. En quatre années d’études j’ai rencontré du monde et bâti un projet associatif, Resaca Production qui est né à la suite de Club Electronique, un événement que j’ai organisé au VIP CLUB et qui a été l’occasion de rencontres avec des artistes passionnés comme moi.
Nous formons une équipe très jeune, les artistes ont de 19 à 23 ans et moi 29. Nous avons d’abord contacté des bars, comme La Palette, Le Brin de Zinc ou la Soute où nous avons organisé vendredi dernier la soirée Zodia .Il s’agit chaque fois de trouver la soirée adaptée au lieu, au format, à la capacité d’accueil.
Zodia ?
Oui, on organise toujours des brainstormings pour trouver des noms de soirées. Zodia est dédié à La Soute. Pour La Palette, c’est Micro Club, qui rappelle Club Electronique, une soirée organisée au VIP, mais là il s’agit d’une soirée gratuite. Peu à peu, je me dégage de certains clubs pour créer l’image de l’association et une certaine manière de travailler, un certain esprit. J’essaie vraiment d’être moi-même et je l’assume.
Au Brin de Zinc, la soirée s’appelle Katarsis parce que le mot renvoie au théâtre. C’est le premier « gros » événement organisé par l’association Resaca. Par la suite on a créé d’autres événements à l’Opéra, Iconica que je conçois comme l’icône de la techno à Chambéry. On parlait de noms, de vocabulaire, « Resaca » vient d’une expression espagnole qui signifie « J’ai la gueule de bois ».
C’est un scoop !
Oui, sur plus de mille cinq cents personnes qu’on a côtoyées, une vingtaine seulement m’a fait la remarque. David Granha, qui est espagnol et que nous avons invité cet été a beaucoup apprécié le nom de notre association.
Oui, on organise toujours des brainstormings pour trouver des noms de soirées. Zodia est dédié à La Soute. Pour La Palette, c’est Micro Club, qui rappelle Club Electronique, une soirée organisée au VIP, mais là il s’agit d’une soirée gratuite. Peu à peu, je me dégage de certains clubs pour créer l’image de l’association et une certaine manière de travailler, un certain esprit. J’essaie vraiment d’être moi-même et je l’assume.
Au Brin de Zinc, la soirée s’appelle Katarsis parce que le mot renvoie au théâtre. C’est le premier « gros » événement organisé par l’association Resaca. Par la suite on a créé d’autres événements à l’Opéra, Iconica que je conçois comme l’icône de la techno à Chambéry. On parlait de noms, de vocabulaire, « Resaca » vient d’une expression espagnole qui signifie « J’ai la gueule de bois ».
C’est un scoop !
Oui, sur plus de mille cinq cents personnes qu’on a côtoyées, une vingtaine seulement m’a fait la remarque. David Granha, qui est espagnol et que nous avons invité cet été a beaucoup apprécié le nom de notre association.
Il se passe beaucoup de choses à Chambéry, finalement ?
En effet, il y a beaucoup d’influences qui viennent parfois de loin mais il y a à proximité des villes comme Lyon, Grenoble, Genève qui ont un véritable tissu culturel. Chambéry a aussi sa culture mais demeure une ville accessible, à taille humaine qui permet d’être à proximité d’un public précis.
Ce qui donne une liberté d’action et d’innovation.
Liberté d’action, oui ; mais pas l’innovation pour l’innovation, créer forcément un concept. Je veux d’abord que le public puisse accéder à des soirées chez lui, à petit prix. Nous sommes face à des maisons de production qui font beaucoup d’argent, ce n’est pas notre état d’esprit, même s’il faut prendre en compte l’aspect économique.
Proximité, simplicité, voila l’esprit de Resaca. On peut même établir un parallèle avec la démarche bio. Du bio électro à dimension humaine !
En effet, il y a beaucoup d’influences qui viennent parfois de loin mais il y a à proximité des villes comme Lyon, Grenoble, Genève qui ont un véritable tissu culturel. Chambéry a aussi sa culture mais demeure une ville accessible, à taille humaine qui permet d’être à proximité d’un public précis.
Ce qui donne une liberté d’action et d’innovation.
Liberté d’action, oui ; mais pas l’innovation pour l’innovation, créer forcément un concept. Je veux d’abord que le public puisse accéder à des soirées chez lui, à petit prix. Nous sommes face à des maisons de production qui font beaucoup d’argent, ce n’est pas notre état d’esprit, même s’il faut prendre en compte l’aspect économique.
Proximité, simplicité, voila l’esprit de Resaca. On peut même établir un parallèle avec la démarche bio. Du bio électro à dimension humaine !
+ D'infos sur www.facebook.com/Resaca.production
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