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Ce matin, pendant sa « leçon de cinéma » Sergio Castellitto soulignait qu’il était un acteur « charnière » entre la génération des grands monstres qu’étaient Marcello Mastroianni, Vittorio Gassman… les acteurs et cinéastes de sa génération et les jeunes qui éclosent… comme à Annecy.
Nous avons vécu ce soir un tournant qui illustre les propos de Sergio Castellitto. Le Président d’Honneur du jury, Ettore Scola, ovationné par le public, nous a fait ses adieux. Pas un "au revoir" mais des adieux, après nous avoir révélé que Sergio Leone, avec lequel il s’était trouvé il y a longtemps au château de Menthon, aurait aimé mourir dans ces parages, mêlant tristesse et joie. Une sorte de déclaration d’amour au soir de sa vie, sous couvert de citations… et Sergio Castellitto était là, comme pour assurer une transmission.
Tournant aussi, car l’avenir du Festival donne lieu à des discussions et à des polémiques. Si Ettore Scola déclare « En Italie, on est fiers qu’Annecy continue à être le festival italien par excellence », si le metteur en scène de Banana, prix CICAE assure qu’on respire à Annecy « un climat d’amour splendide pour le cinéma… c’est très émouvant… je découvre ici une passion que peut-être nous n’avons pas en Italie », le public perçoit des changements à venir dont il ne connaît pas la teneur et manifeste son inquiétude à plusieurs reprises.
Le palmarès est important, bien sûr, mais d’abord émane de cette grande manifestation un véritable esprit d’équipe côté italien. Toutes et tous sont heureux de se rencontrer à Annecy, de partager ici quelque chose qu’ils ne trouvent pas en Italie. Espérons que l’esprit d’équipe l’emportera côté français afin de continuer cette aventure unique.
Laissons le mot de la fin à Eduardo Falcone qui a obtenu le Prix du Public pour Se Dio Vuole (titre très pertinent) « Si le festival meurt au bout de 33 ans, au bout de 3 jours, il ressuscitera ».
Nous avons vécu ce soir un tournant qui illustre les propos de Sergio Castellitto. Le Président d’Honneur du jury, Ettore Scola, ovationné par le public, nous a fait ses adieux. Pas un "au revoir" mais des adieux, après nous avoir révélé que Sergio Leone, avec lequel il s’était trouvé il y a longtemps au château de Menthon, aurait aimé mourir dans ces parages, mêlant tristesse et joie. Une sorte de déclaration d’amour au soir de sa vie, sous couvert de citations… et Sergio Castellitto était là, comme pour assurer une transmission.
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Le palmarès est important, bien sûr, mais d’abord émane de cette grande manifestation un véritable esprit d’équipe côté italien. Toutes et tous sont heureux de se rencontrer à Annecy, de partager ici quelque chose qu’ils ne trouvent pas en Italie. Espérons que l’esprit d’équipe l’emportera côté français afin de continuer cette aventure unique.
Laissons le mot de la fin à Eduardo Falcone qui a obtenu le Prix du Public pour Se Dio Vuole (titre très pertinent) « Si le festival meurt au bout de 33 ans, au bout de 3 jours, il ressuscitera ».