Terre et Papier, exposition Stéphanie Gerbaud
Stéphanie, je t’avais rencontrée à l’occasion de ton exposition à Annecy. Tu vis maintenant dans les environs de Lyon. Est-ce que ça change quelque chose pour toi ?
Mon réseau a changé, mais mon inspiration est la même.
Cette correspondance entre une géographie interne et externe ?
Je continue ce travail à travers les cartes, les plans pour imaginer des géographies possibles, des greffes de rues homonymes à travers le monde. Je présente un travail de greffe entre la Seine et la Tamise. Dans l’atelier, la radio est branchée en permanence. Elle évoque souvent le Brexit. En comparant et en rapprochant, des plans de Paris et de Londres, j'ai remarqué que la Tamise et la Seine avaient un peu la même forme, ce qui a donné lieu à deux plans de greffe.
Mon réseau a changé, mais mon inspiration est la même.
Cette correspondance entre une géographie interne et externe ?
Je continue ce travail à travers les cartes, les plans pour imaginer des géographies possibles, des greffes de rues homonymes à travers le monde. Je présente un travail de greffe entre la Seine et la Tamise. Dans l’atelier, la radio est branchée en permanence. Elle évoque souvent le Brexit. En comparant et en rapprochant, des plans de Paris et de Londres, j'ai remarqué que la Tamise et la Seine avaient un peu la même forme, ce qui a donné lieu à deux plans de greffe.
Borneo
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Tu as la main verte.
Oui ! Et il y a toujours cette voie de travail qui m’amène à enlever les murs des grandes villes pour garder les accès ouverts. Je continue aussi mon travail de têtes tatouées sur céramique. Et je présente cette fois-ci la première pièce animale d’une série. Un orang-outang dont le dos est tatoué du territoire de Bornéo duquel il est en train de disparaître.
C’est un voyage à la fois géographique et temporel. Tu crées des archives contemporaines ?
J’aime associer le travail sur la mémoire à une dimension ludique. Je travaille actuellement pour mettre en résonance deux lieux en vue d’une participation à la Biennale de Lyon en septembre et octobre prochains. J’exposerai une série de valises de paysages à connotation mémorielle. Ces paysages que tu as en mémoire, que tu gardes dans un petit coin de ton cerveau.
J’ai récupéré de vieilles valises en carton dont les angles sont renforcés par du métal. Je les présente ouvertes sur des livres que je sculpte, d’anciens atlas de champignons. Ces champignons qui sortent de la valise constituent un vrai paysage mémoriel pour moi qui allais ramasser des champignons avec mon père lorsque j’étais petite fille. Voilà comment j’interprète le thème de La Biennale qui est « Autres paysages ».
On voyage en demeurant immobile par les relations qui se créent entre l’objet artistique et la mémoire à laquelle il fait appel.
C’est ça, comme dans des territoires intimes : comme sonder l'intimité de ce qui nous entoure.
Oui ! Et il y a toujours cette voie de travail qui m’amène à enlever les murs des grandes villes pour garder les accès ouverts. Je continue aussi mon travail de têtes tatouées sur céramique. Et je présente cette fois-ci la première pièce animale d’une série. Un orang-outang dont le dos est tatoué du territoire de Bornéo duquel il est en train de disparaître.
C’est un voyage à la fois géographique et temporel. Tu crées des archives contemporaines ?
J’aime associer le travail sur la mémoire à une dimension ludique. Je travaille actuellement pour mettre en résonance deux lieux en vue d’une participation à la Biennale de Lyon en septembre et octobre prochains. J’exposerai une série de valises de paysages à connotation mémorielle. Ces paysages que tu as en mémoire, que tu gardes dans un petit coin de ton cerveau.
J’ai récupéré de vieilles valises en carton dont les angles sont renforcés par du métal. Je les présente ouvertes sur des livres que je sculpte, d’anciens atlas de champignons. Ces champignons qui sortent de la valise constituent un vrai paysage mémoriel pour moi qui allais ramasser des champignons avec mon père lorsque j’étais petite fille. Voilà comment j’interprète le thème de La Biennale qui est « Autres paysages ».
On voyage en demeurant immobile par les relations qui se créent entre l’objet artistique et la mémoire à laquelle il fait appel.
C’est ça, comme dans des territoires intimes : comme sonder l'intimité de ce qui nous entoure.
et pour retrouver notre précédent article avec Stéphanie :
Moveonmag.com/Exposition-de-Stephanie-Gerbaud-du-3-au-26-mars-2017-au-Forum-Expo-Bonlieu-Annecy
Moveonmag.com/Exposition-de-Stephanie-Gerbaud-du-3-au-26-mars-2017-au-Forum-Expo-Bonlieu-Annecy