Photo Dorothée Theübert
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Un drôle de spectacle qui fait rire jaune, qui grince tendrement aux entournures.
Déconcertant, émouvant et puis…captivant.
Laëtitia Dosch vit devant et avec le public une farandole de scènes du quotidien qui valent d’abord par leur banalité ; mises bout à bout, elles semblent totalement dénuées de fil conducteur.
« Mais où est donc passée la narration rassurante de ma maman que j’écoutais tendrement en suçant mon pouce ? » se demandent les quelques spectateurs désarçonnés qui quittent la salle.
Peu à peu, après un moment de flottement, les autres sont conquis.
De cette juxtaposition hachée de scènes (psy, chiottes, sexe, vieillesse, cinoche, bla bla…) émerge le contraste entre la conviction profonde de chaque personnage que ce qu’il vit et dit est fondamental et la vacuité, le vide existentiel de chaque scène vue par le public, car tout est tronqué, haché, à l’image de notre vie galopante proposée en tranches saignantes dans les médias, sur les réseaux sociaux. De ce contraste naît l’absurde qui dérange.
Laëtitia Dosch aurait pu prendre le parti de surjouer, de proposer un spectacle drôle au premier degré. Elle a choisi une autre approche, plus difficile pour notre époque adulescente.
Merci à elle.
Elle nous permet de réaliser que nous sommes toutes et tous cet empilement, cette juxtaposition (cet emboîtement parfois) absurdes de scènes, de personnages hachés. La vie devient un hamburger insipide et indigeste que chacun enrichit de ses salades personnelles et parsème de copeaux d’absurde.
La schizophrénie n’est pas loin. La folie non plus quand le texte dérape, s’accélère, s’entremêle d’une scène à l’autre.
« Moi aussi, moi aussi, moi aussi »…je fais partie du spectacle, je me reconnais.
Ah, en plus des copeaux d’absurde, Laëtitia Dosch parsème son spectacle de paillettes de tendresse.
Déconcertant, émouvant et puis…captivant.
Laëtitia Dosch vit devant et avec le public une farandole de scènes du quotidien qui valent d’abord par leur banalité ; mises bout à bout, elles semblent totalement dénuées de fil conducteur.
« Mais où est donc passée la narration rassurante de ma maman que j’écoutais tendrement en suçant mon pouce ? » se demandent les quelques spectateurs désarçonnés qui quittent la salle.
Peu à peu, après un moment de flottement, les autres sont conquis.
De cette juxtaposition hachée de scènes (psy, chiottes, sexe, vieillesse, cinoche, bla bla…) émerge le contraste entre la conviction profonde de chaque personnage que ce qu’il vit et dit est fondamental et la vacuité, le vide existentiel de chaque scène vue par le public, car tout est tronqué, haché, à l’image de notre vie galopante proposée en tranches saignantes dans les médias, sur les réseaux sociaux. De ce contraste naît l’absurde qui dérange.
Laëtitia Dosch aurait pu prendre le parti de surjouer, de proposer un spectacle drôle au premier degré. Elle a choisi une autre approche, plus difficile pour notre époque adulescente.
Merci à elle.
Elle nous permet de réaliser que nous sommes toutes et tous cet empilement, cette juxtaposition (cet emboîtement parfois) absurdes de scènes, de personnages hachés. La vie devient un hamburger insipide et indigeste que chacun enrichit de ses salades personnelles et parsème de copeaux d’absurde.
La schizophrénie n’est pas loin. La folie non plus quand le texte dérape, s’accélère, s’entremêle d’une scène à l’autre.
« Moi aussi, moi aussi, moi aussi »…je fais partie du spectacle, je me reconnais.
Ah, en plus des copeaux d’absurde, Laëtitia Dosch parsème son spectacle de paillettes de tendresse.