On est happé dès les premières pages
Dès les premières pages, j’ai su que j’allais adorer ce roman. L’écriture de Élodie Alauzet m’a emportée. La lecture est fluide alors que l’univers détaillé est précis et dense. Les personnages sont nombreux, le système de guilde (même si c’est du déjà-vu) est parfaitement incorporé à l’univers, l’auteure ayant réussi à se l’approprier avec brio, et le contexte politique est travaillé. Enfin bref, c’est du tout bon !
Deux personnages très attachants mènent la danse
J’ai immédiatement adoré le personnage de Simon, jeune tailleur de pierre qui part pour la capitale pour développer ses talents et trouver du travail digne de lui. Et j’ai aussi adoré le personnage de Lucrezia, assassin de la reine, dès qu’elle apparaît. Ces deux personnages, que tout semble opposer, vont pourtant s’attacher l’un à l’autre, et devoir se serrer les coudes contre l’ennemi. Et les ennemis, il y en a beaucoup. Au mauvais endroit au mauvais moment, Simon échappe de peu au massacre d’un village dans lequel il fait une halte. Ce massacre, on le découvrira plus tard, est lié à un complot contre la reine. Et voilà que les meurtriers apprennent qu’il en a réchappé ! Il y a aussi les ennemis de Lucrezia. En tant qu’assassin, elle s’est fait de nombreux adversaires, et l’un en particulier est tenace et lui rend coup pour coup. Simon, qui avait jusque-là une petite vie tranquille, est emporté dans des complots qui le dépassent et dont il est parfois un dommage collatéral.
Un don que certains vont vouloir exploiter ?
La découverte de son don va s’ajouter à ce tumulte. Dans un premier temps, il ne va pas vraiment comprendre ce qui lui arrive. Il va même croire avoir rêvé. Mais il va finir par se faire à l’idée qu’il possède bien un pouvoir, celui d’animer la pierre qu’il a sculptée en lui soufflant dessus. Embauché par la reine pour redécorer son château, il va être découvert, mais heureusement par les bonnes personnes qui vont l’aider à cultiver son don. Mais dans quel but ?
À quand la suite ?
Une fois notre lecture terminée, on a très envie de lire la suite. On reste sur notre faim. On veut en savoir davantage, on veut découvrir le passé de chaque personnage pour comprendre leurs actions. Ce premier tome fait partie de ces tomes pour lesquels on rage de ne pas avoir la suite entre les mains immédiatement. Surtout que l’auteure nous lâche sur un cliffhanger de fou !
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Élodie Alauzet vit en Bretagne. « Le maître Golem » est son premier roman. Elle s’est lancée dans l’écriture il y a une quinzaine d’années.
Où trouver le livre : La fnac