Bien que la situation soit très instable et sans grande visibilité, le Brise Glace annonce une programmation pour la saison à venir. Elle est très variée, avec des groupes qui viennent de plusieurs pays dans des registres musicaux très divers.
Ce n’est pas plus éclectique que d’habitude. Nous nous sommes concentrés sur les groupes européens parce qu’on ne sait pas ce qui sera possible avec les américains.
Quand la Covid est arrivée, nous avions déjà commencé à programmer pour la prochaine saison, il nous a fallu reporter ce qui a dû être annulé. Il a fallu jouer sur le planning pour retrouver de la place pour presque tous les groupes tout en respectant le calendrier habituel et ne pas le surcharger. Pas facile d’élaborer tout ça avec les incertitudes qui pèsent encore aujourd’hui. Nous sommes restés d’une certaine manière sur ce qui est la marque de fabrique du Brise Glace, une programmation variée en termes de publics, de styles afin d’aller chercher des publics différents autour d’artistes connus et d’autres émergents.
Depuis quelques années nos concerts sont très souvent complets grâce à un public à la fois fidèle et curieux, pour lequel nous allons chercher toutes les esthétiques et toute la variété des musiques actuelles. Paradoxalement le plus difficile est de faire des choix car la production est foisonnante, parfois aussi parce que la salle est trop petite, à cause de contraintes matérielles.
Puisque l’on parle de contraintes, le Brise Glace est toujours sur la brèche, la programmation en témoigne, même s’il ne se passe rien de visible.
Oui, nous devons être très réactifs en fonction des annonces, nous devons nous adapter aux impératifs des groupes parce que les calendriers de tournée peuvent être modifiés en fonction de la situation du moment. Nous avons l’habitude de ces contraintes, nous fonctionnons sur un mode dynamique mais nous sommes en ce moment aux limites de la réactivité. Le degré d’incertitude ne permet plus de travailler sereinement.
Ce n’est pas plus éclectique que d’habitude. Nous nous sommes concentrés sur les groupes européens parce qu’on ne sait pas ce qui sera possible avec les américains.
Quand la Covid est arrivée, nous avions déjà commencé à programmer pour la prochaine saison, il nous a fallu reporter ce qui a dû être annulé. Il a fallu jouer sur le planning pour retrouver de la place pour presque tous les groupes tout en respectant le calendrier habituel et ne pas le surcharger. Pas facile d’élaborer tout ça avec les incertitudes qui pèsent encore aujourd’hui. Nous sommes restés d’une certaine manière sur ce qui est la marque de fabrique du Brise Glace, une programmation variée en termes de publics, de styles afin d’aller chercher des publics différents autour d’artistes connus et d’autres émergents.
Depuis quelques années nos concerts sont très souvent complets grâce à un public à la fois fidèle et curieux, pour lequel nous allons chercher toutes les esthétiques et toute la variété des musiques actuelles. Paradoxalement le plus difficile est de faire des choix car la production est foisonnante, parfois aussi parce que la salle est trop petite, à cause de contraintes matérielles.
Puisque l’on parle de contraintes, le Brise Glace est toujours sur la brèche, la programmation en témoigne, même s’il ne se passe rien de visible.
Oui, nous devons être très réactifs en fonction des annonces, nous devons nous adapter aux impératifs des groupes parce que les calendriers de tournée peuvent être modifiés en fonction de la situation du moment. Nous avons l’habitude de ces contraintes, nous fonctionnons sur un mode dynamique mais nous sommes en ce moment aux limites de la réactivité. Le degré d’incertitude ne permet plus de travailler sereinement.
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À ce propos, le Brise Glace relaie une lettre du Syndicat des Musiques Actuelles qui exprime les craintes, les attentes et l’espoir de solutions de tout votre réseau.
Actuellement nous n’avons pas l’autorisation de reprendre nos concerts debout, ce qui nous interdit de reprendre notre activité. Plus le temps passe, plus c’est difficile à gérer puisque nous sommes à un mois de la reprise. Nous ne pouvons pas reprendre du jour au lendemain. C’est pourquoi nous demandons au Gouvernement de se positionner clairement.
Il y a des discussions en cours à ce sujet ?
Oui, bien sûr. Le secteur des Musiques Actuelles s’était réuni dès le mois de mars pour faire des propositions au Gouvernement afin de limiter la crise et de suggérer des solutions d’ordre sanitaire. Nous n’avons toujours pas de retour malgré une interpellation régulière des services de l’Etat. Toute la filière est concernée, les salles, bien sûr, mais aussi les artistes, les producteurs, les festivals.
Si nous apprenons qu’il faut annuler la rentrée, nous devons prévenir tout le monde, annuler, rembourser notre public, éventuellement chercher de nouvelles dates de report, et de report en report tout ça risque de ne plus avoir de sens avec un impact sur la carrière des artistes.
Nous ressentons une stigmatisation pour notre secteur d’activité dans la mesure où les cinémas ont repris, les bars, les restaurants ; les foires et les salons pourraient reprendre au 1° septembre.
Est-ce qu’il serait envisageable de réduire la capacité d’accueil des salles pour vous adapter ?
Nous demandons justement de ne pas reprendre en condition dégradée. Le modèle économique des salles en général est vraiment pensé pour une jauge. Si on la réduit, ça ne convient pas au modèle économique, ça ne fait pas sens pour les artistes. On peut concevoir certaines mesures comme le port des masques, une certaine distanciation mais nous avons surtout besoin d’avoir une date de reprise de notre activité. Ceci a été possible dans d’autres secteurs, pourquoi pas dans le nôtre ?
Au-delà des concerts, nous avons aussi à programmer nos activités avec les écoles. Nos résidences d’artistes peuvent être maintenues plus facilement dans la mesure où elles ne sont pas ouvertes au public. Nous devons mettre en place un protocole pour les musiciens qui viennent répéter dans nos studios.
Le public suit les concerts mais , effectivement , il y a toute une partie des activités du Brise Glace qui est moins visible.
La circulation habituelle dans l’établissement ne facilite pas le respect des règles sanitaires, c’est pourquoi il faut envisager de prendre certaines mesures comme des horaires décalés pour l’utilisation de nos studios, par exemple.
Une structure comme le Brise Glace est par essence un lieu de rencontre… qu’il faudrait apprendre à maîtriser. C’est paradoxal.
Les répercussions de la situation actuelle se font sentir sur tout notre réseau, le public, les musiciens qu’on accompagne dans leur début de carrière, tout notre tissu local de partenaires.
Il nous faut trouver des solutions qui respectent les mesures sanitaires mais il n’est pas possible de réinventer toutes les facettes de notre activité.
Retrouvez la lettre du SMA et la possibilité de soutenir cette démarche ici
Rendez-vous au Brise Glace !
Actuellement nous n’avons pas l’autorisation de reprendre nos concerts debout, ce qui nous interdit de reprendre notre activité. Plus le temps passe, plus c’est difficile à gérer puisque nous sommes à un mois de la reprise. Nous ne pouvons pas reprendre du jour au lendemain. C’est pourquoi nous demandons au Gouvernement de se positionner clairement.
Il y a des discussions en cours à ce sujet ?
Oui, bien sûr. Le secteur des Musiques Actuelles s’était réuni dès le mois de mars pour faire des propositions au Gouvernement afin de limiter la crise et de suggérer des solutions d’ordre sanitaire. Nous n’avons toujours pas de retour malgré une interpellation régulière des services de l’Etat. Toute la filière est concernée, les salles, bien sûr, mais aussi les artistes, les producteurs, les festivals.
Si nous apprenons qu’il faut annuler la rentrée, nous devons prévenir tout le monde, annuler, rembourser notre public, éventuellement chercher de nouvelles dates de report, et de report en report tout ça risque de ne plus avoir de sens avec un impact sur la carrière des artistes.
Nous ressentons une stigmatisation pour notre secteur d’activité dans la mesure où les cinémas ont repris, les bars, les restaurants ; les foires et les salons pourraient reprendre au 1° septembre.
Est-ce qu’il serait envisageable de réduire la capacité d’accueil des salles pour vous adapter ?
Nous demandons justement de ne pas reprendre en condition dégradée. Le modèle économique des salles en général est vraiment pensé pour une jauge. Si on la réduit, ça ne convient pas au modèle économique, ça ne fait pas sens pour les artistes. On peut concevoir certaines mesures comme le port des masques, une certaine distanciation mais nous avons surtout besoin d’avoir une date de reprise de notre activité. Ceci a été possible dans d’autres secteurs, pourquoi pas dans le nôtre ?
Au-delà des concerts, nous avons aussi à programmer nos activités avec les écoles. Nos résidences d’artistes peuvent être maintenues plus facilement dans la mesure où elles ne sont pas ouvertes au public. Nous devons mettre en place un protocole pour les musiciens qui viennent répéter dans nos studios.
Le public suit les concerts mais , effectivement , il y a toute une partie des activités du Brise Glace qui est moins visible.
La circulation habituelle dans l’établissement ne facilite pas le respect des règles sanitaires, c’est pourquoi il faut envisager de prendre certaines mesures comme des horaires décalés pour l’utilisation de nos studios, par exemple.
Une structure comme le Brise Glace est par essence un lieu de rencontre… qu’il faudrait apprendre à maîtriser. C’est paradoxal.
Les répercussions de la situation actuelle se font sentir sur tout notre réseau, le public, les musiciens qu’on accompagne dans leur début de carrière, tout notre tissu local de partenaires.
Il nous faut trouver des solutions qui respectent les mesures sanitaires mais il n’est pas possible de réinventer toutes les facettes de notre activité.
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