Bonsoir la team The Fat Bastard Gang Band, comment ça s'est passé ce soir ?
Alexis Duchenaux : Trop bien, c'était cool d'ouvrir le festival et justement il y avait plein d'affluence au fur et à mesure du concert, du coup, c'était vraiment une chouette soirée, une belle entame avec le soleil, et avec encore le soleil quoi.
Premier festival de l'été ?
Alexis : Ah non, de l'été, on a commencé en mai.
Ah oui, vous avez commencé tôt par rapport à d'autres ? En France ou un peu en Europe ?
Alexis : Ouais, la saison a commencé tôt, fin mai quoi. C'était en extérieur. On a fait pas mal de dates à l'étranger aussi, comme en Hongrie, en Espagne et bientôt en Suisse. On se rapproche petit à petit. Et on joue aussi dans d'autres pays en France, comme du côté de Poitiers, ou encore du côté de... "no way" (rire).
Premier Rock'n Poche ?
Alexis : Premier Rock'n Poche. Tant en tant qu'artiste que festivaliers, on en avait beaucoup entendu parler. Cela faisait pas mal d'années qu'on était en contact avec Ludivine pour venir jouer ici. Voilà, ça s'est fait la bonne année.
Est-ce que jouer dans un festival à taille humaine vous rapproche davantage de votre public ?
Ornella Debono : Alors, est-ce que c'était "notre" public ? Ça, c'est une bonne question, déjà. Ce n'est pas forcément des gens qui nous connaissaient ce soir. Et moi, personnellement, ce que j'ai trouvé très chouette, c'est de voir ces gens qui nous découvraient, être vraiment emballés, avec le sourire à fond, en train de danser. Après, nous ne sommes pas forcément un groupe très connu. Les gens nous découvrent ici et ils apprécient. C'était vraiment un bon moment de partage. En fait, nous aimons bien les événements à taille humaine. C'est quelque chose qui nous plaît beaucoup. On kiffent ça. Oui, c'est chouette.
Alexis Duchenaux : Trop bien, c'était cool d'ouvrir le festival et justement il y avait plein d'affluence au fur et à mesure du concert, du coup, c'était vraiment une chouette soirée, une belle entame avec le soleil, et avec encore le soleil quoi.
Premier festival de l'été ?
Alexis : Ah non, de l'été, on a commencé en mai.
Ah oui, vous avez commencé tôt par rapport à d'autres ? En France ou un peu en Europe ?
Alexis : Ouais, la saison a commencé tôt, fin mai quoi. C'était en extérieur. On a fait pas mal de dates à l'étranger aussi, comme en Hongrie, en Espagne et bientôt en Suisse. On se rapproche petit à petit. Et on joue aussi dans d'autres pays en France, comme du côté de Poitiers, ou encore du côté de... "no way" (rire).
Premier Rock'n Poche ?
Alexis : Premier Rock'n Poche. Tant en tant qu'artiste que festivaliers, on en avait beaucoup entendu parler. Cela faisait pas mal d'années qu'on était en contact avec Ludivine pour venir jouer ici. Voilà, ça s'est fait la bonne année.
Est-ce que jouer dans un festival à taille humaine vous rapproche davantage de votre public ?
Ornella Debono : Alors, est-ce que c'était "notre" public ? Ça, c'est une bonne question, déjà. Ce n'est pas forcément des gens qui nous connaissaient ce soir. Et moi, personnellement, ce que j'ai trouvé très chouette, c'est de voir ces gens qui nous découvraient, être vraiment emballés, avec le sourire à fond, en train de danser. Après, nous ne sommes pas forcément un groupe très connu. Les gens nous découvrent ici et ils apprécient. C'était vraiment un bon moment de partage. En fait, nous aimons bien les événements à taille humaine. C'est quelque chose qui nous plaît beaucoup. On kiffent ça. Oui, c'est chouette.
Vous avez un son qui n'appartient qu'à vous. D'où vient votre inspiration musicale ?
Alexis : Bonne question, bonne question. Non, après, il y a une base d'inspiration des Balkans. Mais ensuite, c'est juste de la composition, avec chacun notre propre bagage. Un bagage assez personnel chez chaque musicien. Et c'est l'alchimie, le mélange de tout cela, qui crée un peu ce "bastard" de musique.
Comment vous êtes-vous rencontrés ? Comment le groupe s'est-il créé ?
Alexis : … C'est moi l'historien du groupe (rire). J'ai écrit le premier album avant de monter le groupe. Ensuite, j'ai travaillé avec quelques musiciens pour façonner le groupe et nous avions une idée assez précise des instruments. C'était un peu… pas faire des trubacis, mais au début, on était très acoustique, cuivré, sax, trompette, trombone, souba ou gros tuba basse à la base, et aussi accordéon, guitare et batterie. Et au fur et à mesure, nous nous sommes un peu plus électrifiés, électronisés. C'était donc l'occasion de rencontrer également des profils différents. Pour moi, c'est une histoire qui se déroule depuis des années maintenant.
Ça fait combien de temps, maintenant ?
Alexis : Ça fait 14 ans…
Ornella : Non, il ne faut pas le dire, ça…
Alexis : Ah, ça ne se dit pas ? (rire)
Ornella : Non, c’est bien 14 ans, c’est une belle histoire.
Le même groupe depuis 14 ans, mais ça a un peu bougé. Il y en a qui sont arrivés, il y en a qui sont partis
Alexis : Oui, ça bouge. Ça bouge. Il faut que ça bouge.
Ornella : Non, je ne sais pas s'il y a un noyau fort. Du coup, lui, c'est l'ancien - Alexis : Je suis l'ancien -, c'est le pilier, c'est lui qui a créé le projet, qui écrit, qui compose en grande partie. Il fait tout quoi.
Alexis : Non. Non, il y a plein de trucs que je ne fais pas. (rire) Ça, c'est sûr…
Ornella : En tout cas, c'est lui qui nous rassemble et nous fédère.
Alexis : Bonne question, bonne question. Non, après, il y a une base d'inspiration des Balkans. Mais ensuite, c'est juste de la composition, avec chacun notre propre bagage. Un bagage assez personnel chez chaque musicien. Et c'est l'alchimie, le mélange de tout cela, qui crée un peu ce "bastard" de musique.
Comment vous êtes-vous rencontrés ? Comment le groupe s'est-il créé ?
Alexis : … C'est moi l'historien du groupe (rire). J'ai écrit le premier album avant de monter le groupe. Ensuite, j'ai travaillé avec quelques musiciens pour façonner le groupe et nous avions une idée assez précise des instruments. C'était un peu… pas faire des trubacis, mais au début, on était très acoustique, cuivré, sax, trompette, trombone, souba ou gros tuba basse à la base, et aussi accordéon, guitare et batterie. Et au fur et à mesure, nous nous sommes un peu plus électrifiés, électronisés. C'était donc l'occasion de rencontrer également des profils différents. Pour moi, c'est une histoire qui se déroule depuis des années maintenant.
Ça fait combien de temps, maintenant ?
Alexis : Ça fait 14 ans…
Ornella : Non, il ne faut pas le dire, ça…
Alexis : Ah, ça ne se dit pas ? (rire)
Ornella : Non, c’est bien 14 ans, c’est une belle histoire.
Le même groupe depuis 14 ans, mais ça a un peu bougé. Il y en a qui sont arrivés, il y en a qui sont partis
Alexis : Oui, ça bouge. Ça bouge. Il faut que ça bouge.
Ornella : Non, je ne sais pas s'il y a un noyau fort. Du coup, lui, c'est l'ancien - Alexis : Je suis l'ancien -, c'est le pilier, c'est lui qui a créé le projet, qui écrit, qui compose en grande partie. Il fait tout quoi.
Alexis : Non. Non, il y a plein de trucs que je ne fais pas. (rire) Ça, c'est sûr…
Ornella : En tout cas, c'est lui qui nous rassemble et nous fédère.
Vous venez de sortir un nouvel album, quelle en est l'essence ?
Alexis : Ah, vous étiez tous là.
Ornella : Attends, ça fait longtemps que je n'ai pas lu le dossier de presse (rire).
Alexis : L'essence… il y a eu une idée sur cet album, c'était de faire quasiment tous les textes en français. De ramener le français au cœur de cette musique, ce qui ne se fait pas trop. C'était un bon challenge par là. Et aussi, de donner un côté aussi compréhensible directement au public français, aux chansons qu'on faisait. De manière générale, c'est quand même assez engagé, métissé sur la libre circulation des hommes et des femmes sur Terre. Du coup, c'est aussi peut-être de clarifier un peu en français le propos de nos paroles, même si c'était quand même assez clair. Mais voilà, il y avait déjà ce propos-là. Après…
Ornella : … C'est un peu plus électro, moins acoustique que les albums précédents. Au niveau des influences, nous avons commencé par l'Europe de l'Est et nous sommes descendus un peu plus au sud, vers la Méditerranée...
Alexis : … pour chercher d'autres sonorités, d'autres instruments.
Comment arrivez-vous à harmoniser tous ces mélanges ? Parce que là, on retrouve vraiment toutes les saveurs et les sensations de chaque pays.
Alexis : Je crois que tu l'as dit un peu au début, de dire qu'on a un son un peu canou, parce qu'il est fait des entités qui font le groupe. En fait, c'est plus ou moins tout seul. C'est vrai, quand tu fais un album, tu te demandes quelle va être la cohérence parfois. Là, on a essayé quand même de recentrer autour des grooves et des musiques de l'Est et de la Méditerranée. Moins partir dans le monde entier, comme on avait pu le faire sur l'album d'avant. Donc, il y avait déjà un peu plus ce fil conducteur, mais je pense que le son, on le crée avec les musiciens du groupe.
Alexis : Ah, vous étiez tous là.
Ornella : Attends, ça fait longtemps que je n'ai pas lu le dossier de presse (rire).
Alexis : L'essence… il y a eu une idée sur cet album, c'était de faire quasiment tous les textes en français. De ramener le français au cœur de cette musique, ce qui ne se fait pas trop. C'était un bon challenge par là. Et aussi, de donner un côté aussi compréhensible directement au public français, aux chansons qu'on faisait. De manière générale, c'est quand même assez engagé, métissé sur la libre circulation des hommes et des femmes sur Terre. Du coup, c'est aussi peut-être de clarifier un peu en français le propos de nos paroles, même si c'était quand même assez clair. Mais voilà, il y avait déjà ce propos-là. Après…
Ornella : … C'est un peu plus électro, moins acoustique que les albums précédents. Au niveau des influences, nous avons commencé par l'Europe de l'Est et nous sommes descendus un peu plus au sud, vers la Méditerranée...
Alexis : … pour chercher d'autres sonorités, d'autres instruments.
Comment arrivez-vous à harmoniser tous ces mélanges ? Parce que là, on retrouve vraiment toutes les saveurs et les sensations de chaque pays.
Alexis : Je crois que tu l'as dit un peu au début, de dire qu'on a un son un peu canou, parce qu'il est fait des entités qui font le groupe. En fait, c'est plus ou moins tout seul. C'est vrai, quand tu fais un album, tu te demandes quelle va être la cohérence parfois. Là, on a essayé quand même de recentrer autour des grooves et des musiques de l'Est et de la Méditerranée. Moins partir dans le monde entier, comme on avait pu le faire sur l'album d'avant. Donc, il y avait déjà un peu plus ce fil conducteur, mais je pense que le son, on le crée avec les musiciens du groupe.
La petite question spéciale de Move On Mag'. Si vous pouviez être quelqu'un ou quelque chose pendant un temps, qui ou quoi seriez-vous ?
Alexis : Joker. Je ne sais pas, la première idée qui me venait, c'était peut-être Martin Luther King. Je ne sais pas pourquoi.
Ornella : Ah ouais, comme ça. Il y a mis la barre haute… (rire)
Alexis : … même si c'était une personnalité publique et même mondiale, par son combat, je pense qu'il faut être engagé aujourd'hui, et être militant de notre quotidien. On n'a pas besoin d'être célèbre pour faire ça, ni même pour la musique. On n'a pas besoin de chercher à tout prix la notoriété. C'est plus d'être engagé dans ce qu'on fait. C'est essentiel pour trouver de la vie et de l'intérêt dans ce qu'on fait.
Ornella : C'est difficile de répondre après ça quand même. On est tout quand même. Moi, je veux bien rester à ma place, ça me plaît bien.
Alexis : Ah ouais, c'est pas mal en fait.
Ornella : Oui, c'est déjà pas mal. Je ne suis pas du tout une star. Non, regarde, on fait des beaux festivals, on rencontre des gens. Moi, j'avoue, quand je suis sur scène, je regarde les gens, et dans ma tête, je me dis, vous ne savez pas, mais c'est vous le spectacle, c'est moi qui vous regarde. Un festival comme ce soir avec Rock'n Poche, les gens, on peut les regarder dans les yeux. C'est vrai que ce soir, on peut regarder les gens dans les yeux. C'est un truc qu'on ne peut pas faire dans la vie de tous les jours, donc c'est déjà une place qui est déjà pas mal. Il y a un vrai partage. Je ne saurais pas mettre un mot dessus, mais c'est une place qui me convient.
Sergueï Chokobougnat : L'espace d'un instant… être l'espace d'air qu'il y a entre les êtres vivants, entre les humains, les animaux, les plantes, les atomes, il y a de l'air qui circule. Ça, physiquement, c’est prouvé, c'est comme ça. Et être dans cette espèce d'espace-temps entre chaque être vivant.
Ornella : C'est pas mal.
Alexis : Joker. Je ne sais pas, la première idée qui me venait, c'était peut-être Martin Luther King. Je ne sais pas pourquoi.
Ornella : Ah ouais, comme ça. Il y a mis la barre haute… (rire)
Alexis : … même si c'était une personnalité publique et même mondiale, par son combat, je pense qu'il faut être engagé aujourd'hui, et être militant de notre quotidien. On n'a pas besoin d'être célèbre pour faire ça, ni même pour la musique. On n'a pas besoin de chercher à tout prix la notoriété. C'est plus d'être engagé dans ce qu'on fait. C'est essentiel pour trouver de la vie et de l'intérêt dans ce qu'on fait.
Ornella : C'est difficile de répondre après ça quand même. On est tout quand même. Moi, je veux bien rester à ma place, ça me plaît bien.
Alexis : Ah ouais, c'est pas mal en fait.
Ornella : Oui, c'est déjà pas mal. Je ne suis pas du tout une star. Non, regarde, on fait des beaux festivals, on rencontre des gens. Moi, j'avoue, quand je suis sur scène, je regarde les gens, et dans ma tête, je me dis, vous ne savez pas, mais c'est vous le spectacle, c'est moi qui vous regarde. Un festival comme ce soir avec Rock'n Poche, les gens, on peut les regarder dans les yeux. C'est vrai que ce soir, on peut regarder les gens dans les yeux. C'est un truc qu'on ne peut pas faire dans la vie de tous les jours, donc c'est déjà une place qui est déjà pas mal. Il y a un vrai partage. Je ne saurais pas mettre un mot dessus, mais c'est une place qui me convient.
Sergueï Chokobougnat : L'espace d'un instant… être l'espace d'air qu'il y a entre les êtres vivants, entre les humains, les animaux, les plantes, les atomes, il y a de l'air qui circule. Ça, physiquement, c’est prouvé, c'est comme ça. Et être dans cette espèce d'espace-temps entre chaque être vivant.
Ornella : C'est pas mal.
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Avez-vous un petit message qui vous tient à cœur à faire passer à quelqu'un ou à votre public ?
Alexis : Oui, je pense ce qu'on défend le plus, la liberté de circulation. De faire tomber un peu les barrières, les frontières. Alors nous, on n'est pas politiciens, donc c'est plus facile de dire ça en tant qu’artiste qu’en tant qu’activistes ou qu'en tant que politiciens. Mais de faire tomber les barrières, les frontières, parce que que du coup, on n'est pas responsable de l'endroit où l'on est, l'endroit où l'on grandit. Et qu'on mérite tous d'avoir la chance de faire nos choix et de savoir où on veut aller. Et tout le monde n'a pas ces mêmes droits. Du coup, c'est important de le remettre en question, nous qui sommes privilégiés. Et de se dire qu'on doit ouvrir, en tout cas militer dans ce sens-là.
Ornella : Ouais, je suis d'accord.
Sergueï : … Accepter la contradiction. Cela remet toujours en question les acquis. Et ainsi, cela permet d'avancer. Ce n'est pas grave, ce n'est pas un acte de désamour si quelqu'un n'est pas d'accord. En fait, cela permet d'évoluer. Donc, remettez-vous toujours en question.
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Alexis : Oui, je pense ce qu'on défend le plus, la liberté de circulation. De faire tomber un peu les barrières, les frontières. Alors nous, on n'est pas politiciens, donc c'est plus facile de dire ça en tant qu’artiste qu’en tant qu’activistes ou qu'en tant que politiciens. Mais de faire tomber les barrières, les frontières, parce que que du coup, on n'est pas responsable de l'endroit où l'on est, l'endroit où l'on grandit. Et qu'on mérite tous d'avoir la chance de faire nos choix et de savoir où on veut aller. Et tout le monde n'a pas ces mêmes droits. Du coup, c'est important de le remettre en question, nous qui sommes privilégiés. Et de se dire qu'on doit ouvrir, en tout cas militer dans ce sens-là.
Ornella : Ouais, je suis d'accord.
Sergueï : … Accepter la contradiction. Cela remet toujours en question les acquis. Et ainsi, cela permet d'avancer. Ce n'est pas grave, ce n'est pas un acte de désamour si quelqu'un n'est pas d'accord. En fait, cela permet d'évoluer. Donc, remettez-vous toujours en question.
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