Greg, le titre « Back to Life » est en relation avec le confinement, ce que nous vivons ces temps-ci ?
Oui, même si ce n’était pas prévu. La sortie était programmée avant le confinement. On l’a décalée parce ça ne ce n’était pas raisonnable de sortir un titre la semaine du confinement.
Ça tombait bien, en revanche, pour la fin du confinement pendant lequel j’ai produit la vidéo. Il se trouve que tous les titres de l’EP sont en relation avec l’actualité. Back to Life évoque le covid, Don’t Die Alone parle bien sûr du covid, du racisme qui réapparaît aussi. Backdoor et Resurection résonnent parfaitement avec des choses à régler dans le monde, même si c’est un hasard.
Les artistes sont parfois en prise avec la réalité de manière plus profonde que les autres, d’où ces « hasards ».
Back to Life reposait de toute façon sur l’idée d’un retour à la nature. Il n’y a pas de lien direct avec le corona. Il faut d’ailleurs arrêter de faire une fixation et espérer que ça va changer après le Covid ; mais je ne sais pas.
Ta musique associe des rythmes primitifs à des instruments et des technologies ultra modernes. C’est un assemblage très riche.
C’est effectivement un mélange. Je produis de la musique depuis très longtemps. J’ai fait beaucoup de musique de club pendant une dizaine d’années en Europe, avant de partir aux États-Unis il y a dix ans. J’y ai surtout fait de la pop pour des artistes américains. Back to Life est le premier disque que je sors sous mon label, il est normal qu’on y retrouve un mélange de ce que j’ai appris mélodiquement dans la production, dans la pop musique, dans le club, ce qui me ressemble le plus. Encore plus qu’auparavant, je trouve que les bonnes musiques sont celles qui mélangent parce qu’un style unique devient vite monotone.
Oui, même si ce n’était pas prévu. La sortie était programmée avant le confinement. On l’a décalée parce ça ne ce n’était pas raisonnable de sortir un titre la semaine du confinement.
Ça tombait bien, en revanche, pour la fin du confinement pendant lequel j’ai produit la vidéo. Il se trouve que tous les titres de l’EP sont en relation avec l’actualité. Back to Life évoque le covid, Don’t Die Alone parle bien sûr du covid, du racisme qui réapparaît aussi. Backdoor et Resurection résonnent parfaitement avec des choses à régler dans le monde, même si c’est un hasard.
Les artistes sont parfois en prise avec la réalité de manière plus profonde que les autres, d’où ces « hasards ».
Back to Life reposait de toute façon sur l’idée d’un retour à la nature. Il n’y a pas de lien direct avec le corona. Il faut d’ailleurs arrêter de faire une fixation et espérer que ça va changer après le Covid ; mais je ne sais pas.
Ta musique associe des rythmes primitifs à des instruments et des technologies ultra modernes. C’est un assemblage très riche.
C’est effectivement un mélange. Je produis de la musique depuis très longtemps. J’ai fait beaucoup de musique de club pendant une dizaine d’années en Europe, avant de partir aux États-Unis il y a dix ans. J’y ai surtout fait de la pop pour des artistes américains. Back to Life est le premier disque que je sors sous mon label, il est normal qu’on y retrouve un mélange de ce que j’ai appris mélodiquement dans la production, dans la pop musique, dans le club, ce qui me ressemble le plus. Encore plus qu’auparavant, je trouve que les bonnes musiques sont celles qui mélangent parce qu’un style unique devient vite monotone.
On peut y retrouver des touches de science fiction, quelque chose de futuriste, des touches gnawas répétitives, entêtantes qui vont vers la transe…
Avec de la mélodie.
On pourrait comparer à de la peinture suffisamment abstraite pour laisser voyager l’esprit en parlant aux sens.
Ça me convient parfaitement. Je pense que c’est ce que la musique doit procurer : un voyage. Elle doit permettre de partir en créant de l’émotion. Mêler des sons, une mélodie exige d’être très méticuleux lors de la production. Si celle-ci est bien réglée, elle apporte de la liberté.
Avec de la mélodie.
On pourrait comparer à de la peinture suffisamment abstraite pour laisser voyager l’esprit en parlant aux sens.
Ça me convient parfaitement. Je pense que c’est ce que la musique doit procurer : un voyage. Elle doit permettre de partir en créant de l’émotion. Mêler des sons, une mélodie exige d’être très méticuleux lors de la production. Si celle-ci est bien réglée, elle apporte de la liberté.
La liberté découle de la rigueur.
Absolument. Comme dans la vie.
La liberté est quelque chose qu’on se crée.
Et qui n’a pas de prix.
À voir l’évolution de ta carrière, on retrouve ce chemin vers la liberté, de l’affirmation d’une identité aux collaborations avec d’autres artistes.
Tout repose aussi sur la passion. Je viens d’arriver chez un ami au Portugal. Je me pose sur un canapé, j’ai quelques idées pour écrire pendant une heure, je vais repartir. Le travail n’est pas vraiment du travail, c’est de la création. Toujours devant l’ordinateur, en train d’écrire, de chercher des idées. La rigueur se construit avec les années. J’espère qu’elle se ressent. Elle me permet de m’évader et de m’exprimer dans tous les styles.
Effectivement, c’est la passion qui permet de progresser, même si la création nécessite des heures de travail, d’investissement pour des morceaux qui ne verront parfois pas le jour commercialement. Il faut une constance qui devient un peu obsessionnelle. Si j’entends un air qui me plaît dans un restaurant, par exemple, je vais le noter sur mon Iphone. Je viens de passer une demi-heure sur la plage, je suis aussitôt devant mon ordi.
Absolument. Comme dans la vie.
La liberté est quelque chose qu’on se crée.
Et qui n’a pas de prix.
À voir l’évolution de ta carrière, on retrouve ce chemin vers la liberté, de l’affirmation d’une identité aux collaborations avec d’autres artistes.
Tout repose aussi sur la passion. Je viens d’arriver chez un ami au Portugal. Je me pose sur un canapé, j’ai quelques idées pour écrire pendant une heure, je vais repartir. Le travail n’est pas vraiment du travail, c’est de la création. Toujours devant l’ordinateur, en train d’écrire, de chercher des idées. La rigueur se construit avec les années. J’espère qu’elle se ressent. Elle me permet de m’évader et de m’exprimer dans tous les styles.
Effectivement, c’est la passion qui permet de progresser, même si la création nécessite des heures de travail, d’investissement pour des morceaux qui ne verront parfois pas le jour commercialement. Il faut une constance qui devient un peu obsessionnelle. Si j’entends un air qui me plaît dans un restaurant, par exemple, je vais le noter sur mon Iphone. Je viens de passer une demi-heure sur la plage, je suis aussitôt devant mon ordi.
Même les morceaux et le travail qui n’aboutissent pas ne sont pas inutiles. Ils font partie du cheminement.
Absolument. Et il arrive que je fasse un titre avec un(e) artiste, dans une tonalité qui me rappelle une session que j’ai faite deux ou trois ans auparavant. J’y prends des accords et on part sur autre chose. Rien n’est jamais vraiment perdu, d’autant plus qu’il est nécessaire de toujours s’exercer sur le plan technique.
Je m’oblige parfois à faire des pauses de deux ou trois jours, sans ordinateur ni musique à écouter. Quand je reprends, je vois tout de suite ce qui pouvait ne pas aller dans les morceaux que je travaillais. C’est quelque chose qui vient avec les années.
À cent-vingt-trois ans tous les espoirs seront permis ?
D’autant plus que je suis optimiste ! (rires).
Quel accueil est réservé à ton EP ?
Je suis content. Je n’avais rien sorti sous mon nom depuis six ou sept ans, j’ai reçu un chaleureux accueil de nombreux DJ, de partenaires, de radios. Malheureusement ce n’est pas le meilleur moment pour exercer l’activité de DJ.
L’intérêt et le plaisir seront encore plus soutenus quand ce sera possible.
D’ici-là on va développer les autres titres qui figurent aux côtés de Back to Life. C’est une aventure qui me plaît parce qu’elle est à mon image.
Absolument. Et il arrive que je fasse un titre avec un(e) artiste, dans une tonalité qui me rappelle une session que j’ai faite deux ou trois ans auparavant. J’y prends des accords et on part sur autre chose. Rien n’est jamais vraiment perdu, d’autant plus qu’il est nécessaire de toujours s’exercer sur le plan technique.
Je m’oblige parfois à faire des pauses de deux ou trois jours, sans ordinateur ni musique à écouter. Quand je reprends, je vois tout de suite ce qui pouvait ne pas aller dans les morceaux que je travaillais. C’est quelque chose qui vient avec les années.
À cent-vingt-trois ans tous les espoirs seront permis ?
D’autant plus que je suis optimiste ! (rires).
Quel accueil est réservé à ton EP ?
Je suis content. Je n’avais rien sorti sous mon nom depuis six ou sept ans, j’ai reçu un chaleureux accueil de nombreux DJ, de partenaires, de radios. Malheureusement ce n’est pas le meilleur moment pour exercer l’activité de DJ.
L’intérêt et le plaisir seront encore plus soutenus quand ce sera possible.
D’ici-là on va développer les autres titres qui figurent aux côtés de Back to Life. C’est une aventure qui me plaît parce qu’elle est à mon image.
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