Une salle dans un village. Un plancher, des lumières, des bancs et la parole en dialogue avec une pointe de musique. Jean-Louis Hourdin habité par Brecht, Bram van Velde, Zoran Music, Aragon ne joue pas, il dit, vit ce qu’il dit et nous le fait vivre, chacun du public se sentant unique et réuni à tous les autres.
« Je suis une foule, je suis un peuple. »
Ici, on célèbre la naissance du monde et on salue ceux qui l’ont quitté. Jean-Louis Hourdin est un pêcheur qui partage les perles remontées des rayonnages vivants de la pensée, de la poésie et de l’humanité ; Erik Truffaz les habille de dentelle musicale.
Quelques unes de ces perles :
« A quoi sert la liberté si les hommes libres doivent vivre parmi ceux qui ne le sont pas ? »
« Je cherche à voir alors que tout dans ce monde nous empêche de voir. »
« Il faut faire ce qu’on est le seul à pouvoir faire. »
« La peinture est un œil qui continue de voir ce qui l’aveugle. »
Scènes nationales, régionales, locales, minimales et parfois sur ces dernières se livrent des forces maximales, intimement partagées dans le dépouillement des mots et de quelques notes de musique qui dialoguent autour de la blessure originelle.
C’était un dimanche, à Massilly.
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