Philippe Serre, les initiatives engagées par Faverges avec La Forge et même de manière plus large faisaient déjà sens. Ce que nous vivons avec le Covid 19 en renforce encore l’intérêt.
Le Covid nous a obligés à suspendre beaucoup de choses. Ce n’est pas simple pour un projet tout neuf encore. Grâce au musée numérique, aux ressources de La Villette, nous avons quand même réussi à développer et à maintenir un certain nombre de choses à distance. Nous avons continué à apporter du contenu aux gens.
La Forge a été un lieu de grande solidarité. Nous avons prêté nos tablettes numériques à 3 EHPAD pour favoriser le lien entre les familles et les résidents de Chevaline, Faverges et Saint-Jorioz.
Nous avons doté une association locale de moyens nécessaires à la fabrication des masques, comme une imprimante 3D associée au FabLab. Près de 500 visières ont été distribuées gratuitement sur le territoire grâce à la solidarité initiée par La Forge. Les commerçants, les services publics, les EHPAD ont pu en bénéficier.
La Forge a montré qu’elle a de la ressource pour assurer des missions de solidarité.
Nous avons travaillé, pendant le confinement, le dossier de campus connecté qui nous permet de nous projeter dans l’avenir. Nous étions en relation avec le Président de l’Université Savoie Mont-Blanc pour discuter de La Forge. Monsieur Varashin est une personne extraordinaire, d’une ouverture d’esprit remarquable, disposé à réfléchir avec nous aux liens entre l’Université et La Forge et qui nous parle d’un projet en cours de préparation au Ministère, un campus connecté. Il nous recommande de porter notre candidature et nous promet son soutien.
Ce campus complétera parfaitement l’accès à la connaissance pour tous que propose avec ce campus connecté qui permettra une reconnaissance officielle, universitaire, des savoirs. Construire un autre monde grâce à l’émancipation des individus, voilà le maître mot de La Forge.
Nous sommes en train de produire les bilans des cafés citoyens qui ont été organisés, de la Fête de la Science… Ils sont excellents. L’ouverture à la connaissance est très large puisqu’elle touche à la culture, à l’art, à la science avec des publics divers. On sent qu’on tient un truc ! Le Président de l’Université et la rectrice de Grenoble ont accepté de déposer avec nous une co-candidature pour l’obtention d’un campus collectif.
Le Covid nous a obligés à suspendre beaucoup de choses. Ce n’est pas simple pour un projet tout neuf encore. Grâce au musée numérique, aux ressources de La Villette, nous avons quand même réussi à développer et à maintenir un certain nombre de choses à distance. Nous avons continué à apporter du contenu aux gens.
La Forge a été un lieu de grande solidarité. Nous avons prêté nos tablettes numériques à 3 EHPAD pour favoriser le lien entre les familles et les résidents de Chevaline, Faverges et Saint-Jorioz.
Nous avons doté une association locale de moyens nécessaires à la fabrication des masques, comme une imprimante 3D associée au FabLab. Près de 500 visières ont été distribuées gratuitement sur le territoire grâce à la solidarité initiée par La Forge. Les commerçants, les services publics, les EHPAD ont pu en bénéficier.
La Forge a montré qu’elle a de la ressource pour assurer des missions de solidarité.
Nous avons travaillé, pendant le confinement, le dossier de campus connecté qui nous permet de nous projeter dans l’avenir. Nous étions en relation avec le Président de l’Université Savoie Mont-Blanc pour discuter de La Forge. Monsieur Varashin est une personne extraordinaire, d’une ouverture d’esprit remarquable, disposé à réfléchir avec nous aux liens entre l’Université et La Forge et qui nous parle d’un projet en cours de préparation au Ministère, un campus connecté. Il nous recommande de porter notre candidature et nous promet son soutien.
Ce campus complétera parfaitement l’accès à la connaissance pour tous que propose avec ce campus connecté qui permettra une reconnaissance officielle, universitaire, des savoirs. Construire un autre monde grâce à l’émancipation des individus, voilà le maître mot de La Forge.
Nous sommes en train de produire les bilans des cafés citoyens qui ont été organisés, de la Fête de la Science… Ils sont excellents. L’ouverture à la connaissance est très large puisqu’elle touche à la culture, à l’art, à la science avec des publics divers. On sent qu’on tient un truc ! Le Président de l’Université et la rectrice de Grenoble ont accepté de déposer avec nous une co-candidature pour l’obtention d’un campus collectif.
On peut retenir que l’idée part de murs, d’une ancienne usine, d’un lieu bien concret pour devenir essentiellement un état d’esprit tourné vers l’ouverture et la découverte partagée.
L’idée est partie de rencontres, d’envies à partager. Le slogan « La culture pour tous » à connotation politique pouvait paraître abscons. Il a fallu en faire une promesse (pas électorale) à concrétiser. Avec Fabric’Arts, nous avons amené des artistes au contact de tous les jeunes du territoire dans une dynamique de créations artistiques. La Forge est devenue notre maison, celle dans laquelle chacun pourra réaliser ce qui pouvait passer pour une simple idée au départ. L’angle de départ était la culture, il s’est ouvert à d’autres domaines.
Nous réfléchissons à un plan alimentaire territorial pour augmenter notre autonomie alimentaire en misant sur la qualité, sur les circuits courts. Ce qui était une idée de départ prend la forme d’actions très concrètes comme le fait de reprendre le chemin du jardin en ville, dans l’espace public.
Vous êtes en adéquation avec l’Ecole des Marquisats à Annecy, l’ESAAA qui travaille sur la permaculture, les « communaux ».
Nous avons rendez-vous avec l’ESAAA prochainement ! Pourquoi ne pas récupérer les 10 000 mètres carrés de parking en béton de La Forge pour permettre à un collectif déjà existant d’en faire un autre usage ? L’objectif de La Forge est de permettre aux citoyens d’agir de manière positive, en accord avec des circuits vertueux.
L’idée est partie de rencontres, d’envies à partager. Le slogan « La culture pour tous » à connotation politique pouvait paraître abscons. Il a fallu en faire une promesse (pas électorale) à concrétiser. Avec Fabric’Arts, nous avons amené des artistes au contact de tous les jeunes du territoire dans une dynamique de créations artistiques. La Forge est devenue notre maison, celle dans laquelle chacun pourra réaliser ce qui pouvait passer pour une simple idée au départ. L’angle de départ était la culture, il s’est ouvert à d’autres domaines.
Nous réfléchissons à un plan alimentaire territorial pour augmenter notre autonomie alimentaire en misant sur la qualité, sur les circuits courts. Ce qui était une idée de départ prend la forme d’actions très concrètes comme le fait de reprendre le chemin du jardin en ville, dans l’espace public.
Vous êtes en adéquation avec l’Ecole des Marquisats à Annecy, l’ESAAA qui travaille sur la permaculture, les « communaux ».
Nous avons rendez-vous avec l’ESAAA prochainement ! Pourquoi ne pas récupérer les 10 000 mètres carrés de parking en béton de La Forge pour permettre à un collectif déjà existant d’en faire un autre usage ? L’objectif de La Forge est de permettre aux citoyens d’agir de manière positive, en accord avec des circuits vertueux.
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Il faut accepter un esprit d’aventure, que les choses se construisent au gré des rencontres et des partages, alors que certains préfèrent les dossiers bien ficelés mais un peu détachés du terrain et des gens. Ça les rassure.
Nous rencontrons des résistances et du conservatisme. Nous adoptons les idées qui permettent d’évoluer et sont bonnes pour les habitants, dont certains se sentent déstabilisés. Notre démarche est un peu contre instinctive de la gestion habituelle d’une collectivité avec un cadrage à un, deux, trois ans ou plus, cadrage qui constitue une incroyable source d’inertie comme me le montre mon expérience de 12 ans dans des collectivités territoriales. D’inertie, de désenchantement et de pauvreté créative.
Avec la démarche administrative on perd notre adaptabilité ; en ouvrant le champ des possibles, on retrouve une incroyable créativité. Il y faut une structure, des équipes, un état d’esprit pour essayer ensemble, pour accepter certains échecs, des réorientations permanentes qui ne cadrent pas avec un programme annoncé pour 6 ans.
Un esprit d’aventure partagée, constructive et responsable.
Nous rencontrons des résistances et du conservatisme. Nous adoptons les idées qui permettent d’évoluer et sont bonnes pour les habitants, dont certains se sentent déstabilisés. Notre démarche est un peu contre instinctive de la gestion habituelle d’une collectivité avec un cadrage à un, deux, trois ans ou plus, cadrage qui constitue une incroyable source d’inertie comme me le montre mon expérience de 12 ans dans des collectivités territoriales. D’inertie, de désenchantement et de pauvreté créative.
Avec la démarche administrative on perd notre adaptabilité ; en ouvrant le champ des possibles, on retrouve une incroyable créativité. Il y faut une structure, des équipes, un état d’esprit pour essayer ensemble, pour accepter certains échecs, des réorientations permanentes qui ne cadrent pas avec un programme annoncé pour 6 ans.
Un esprit d’aventure partagée, constructive et responsable.