Un Concept
Pourquoi parler de la confiance ?
Parce que c’est un concept familier pour tous. Il est donc nécessaire de le déconstruire afin d’y apporter du neuf. Pour Deleuze, un philosophe dé-finit, casse, ouvre, permet de voir autrement.
La confiance est « tendance », donc évidente, ce qui n’invite pas à y réfléchir vraiment. Pour certains, elle confine à la mièvrerie.
Le cynisme ambiant condamne la confiance et nous renvoie à la « réalité. ».
Il ne faut cependant pas confondre prudence et méfiance. La 1° considère qu’il y a des incertitudes dans la réalité ; la seconde projette des incertitudes sur la liberté des autres. Ce qui mène aux notions de liberté et d’incertitude. Que supporter de la liberté des autres ? Comment définir l’action sinon comme une forme de confrontation avec l’incertitude ?
Parce que c’est un concept familier pour tous. Il est donc nécessaire de le déconstruire afin d’y apporter du neuf. Pour Deleuze, un philosophe dé-finit, casse, ouvre, permet de voir autrement.
La confiance est « tendance », donc évidente, ce qui n’invite pas à y réfléchir vraiment. Pour certains, elle confine à la mièvrerie.
Le cynisme ambiant condamne la confiance et nous renvoie à la « réalité. ».
Il ne faut cependant pas confondre prudence et méfiance. La 1° considère qu’il y a des incertitudes dans la réalité ; la seconde projette des incertitudes sur la liberté des autres. Ce qui mène aux notions de liberté et d’incertitude. Que supporter de la liberté des autres ? Comment définir l’action sinon comme une forme de confrontation avec l’incertitude ?
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Faire confiance (ce qui relève de l’action) à quelqu’un peut être vécu comme une mise en fragilité, dans ce geste « Je suis un autre » qui agit à ma place, d’où la difficulté pour beaucoup à faire confiance.
C’est pourtant ce qui permet de faire un saut hors de notre solitude.
L’amour et l’amitié relèvent de cette démarche, contrairement à ce que nous pratiquons le plus souvent afin de nous rassurer. Nous avons effectivement tendance à nous reposer sur la répétition et sommes prêts à manipuler les autres pour en obtenir ce qui nous a déjà convenu, rendu heureux., car nous sommes complaisants avec nous-mêmes, ce qui nous pousse à entretenir nos limites et donc à limiter la confiance que nous faisons aux autres.
Contrairement à ces stratégies de reproduction « Faire confiance me libère de moi-même », « Le bonheur n’est pas une sécurité mais une aventure, « L’acte de confiance est un geste démocratique, citoyen. »
Nous avons rencontré l’écrivain Jacques-André Bertrand il y a quelques jours. Dans Le sage a dit, il écrit « Il faut faire confiance aux gens. A qui d’autre pourrions-nous faire confiance ?
Pourquoi ne pas transformer cette formule en syllogisme ? Si nous ne faisons pas confiance aux autres, c’est que nous ne les considérons pas comme des gens, ou que nous ne sommes pas nous-même un individu.
Il faut ajouter à ce compte rendu et à ces quelques remarques la passion d’Emmanuel Delessert qui donne vie à son propos.
A suivre… faites-nous confiance.
Facebook : https://www.facebook.com/oserfaireconfiance
Autre article : http://www.moveonmag.com/Emmanuel-Delessert-conference-et-debats-en-toute-confiance-_a587.html
C’est pourtant ce qui permet de faire un saut hors de notre solitude.
L’amour et l’amitié relèvent de cette démarche, contrairement à ce que nous pratiquons le plus souvent afin de nous rassurer. Nous avons effectivement tendance à nous reposer sur la répétition et sommes prêts à manipuler les autres pour en obtenir ce qui nous a déjà convenu, rendu heureux., car nous sommes complaisants avec nous-mêmes, ce qui nous pousse à entretenir nos limites et donc à limiter la confiance que nous faisons aux autres.
Contrairement à ces stratégies de reproduction « Faire confiance me libère de moi-même », « Le bonheur n’est pas une sécurité mais une aventure, « L’acte de confiance est un geste démocratique, citoyen. »
Nous avons rencontré l’écrivain Jacques-André Bertrand il y a quelques jours. Dans Le sage a dit, il écrit « Il faut faire confiance aux gens. A qui d’autre pourrions-nous faire confiance ?
Pourquoi ne pas transformer cette formule en syllogisme ? Si nous ne faisons pas confiance aux autres, c’est que nous ne les considérons pas comme des gens, ou que nous ne sommes pas nous-même un individu.
Il faut ajouter à ce compte rendu et à ces quelques remarques la passion d’Emmanuel Delessert qui donne vie à son propos.
A suivre… faites-nous confiance.
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Autre article : http://www.moveonmag.com/Emmanuel-Delessert-conference-et-debats-en-toute-confiance-_a587.html
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