Marcel Jean, un délégué artistique en forme et de bonne humeur !
Ça sent le Festival du Cinéma d’Animation à Annecy. On attend les accréditations, on discute, les festivaliers se saluent, se retrouvent. L’animation est dans les rues avant d’être dans les salles. Impossible de rater Marcel Jean, son accent et sa bonne humeur.
Le Délégué artistique prend un instant pour répondre à Move-On Magazine :
Marcel Jean, il y a une rumeur qui court ; comme vous venez chaque année à la même période à Annecy, certains disent que vous travailleriez pour le Festival du Cinéma d’Animation. Vous confirmez ?
Je ne vois pas qui vous a raconté des trucs semblables. C’est absolument farfelu parce qu’avec un accent comme le mien, je ne vois pas comment je pourrais faire Savoyard.
Une autre rumeur dit que vous auriez quitté le Canada pour fuir le G7.
Je voulais absolument quitter avant Donald Trump (rires). Je savais que ça ne me laisserait que bien peu de temps.
L’an dernier je vous avais demandé ce qui, dans vos fonctions, est le plus pénible. Vous m’aviez rétorqué avec humour « Répondre aux questions. » A l’inverse, quelle est la partie la plus agréable ?
Le plus agréable est d’accueillir les gens, de voir revenir tous ces visages chaque année est pour nous une grande joie. Quelqu’un qui revient est satisfait…
On vous voit discuter avec les gens, vous y prenez plaisir.
Le succès d’Annecy repose sur les rencontres. Toute la configuration du Festival les favorise et c’est une grande joie de le constater chaque année.
Après un festival, vous dormez quinze jours d’affilée ?
(rires). Non, l’adrénaline est encore là, après le Festival, c’est une cure de désintox pour retrouver progressivement le sommeil. On ne s’effondre pas dès le lendemain pour commencer à récupérer. Par contre, avant le Festival, il faut faire le plein. Je passe le mois de mai à prendre soin de moi, à préparer mon corps, à dormir, à faire de l’exercice, à bien manger parce que l’épreuve arrive. Il y a clairement une préparation physique pour être complètement disponible pendant sept jours consécutifs pratiquement seize à dix-huit heures par jour. Il faut être disponible physiquement et aussi mentalement pour prendre des décisions rapidement, pour reconnaître les gens, pour répondre aux questions, comme en ce moment (re-rires), et être capable de passer d’une langue à l’autre.
Le Délégué artistique prend un instant pour répondre à Move-On Magazine :
Marcel Jean, il y a une rumeur qui court ; comme vous venez chaque année à la même période à Annecy, certains disent que vous travailleriez pour le Festival du Cinéma d’Animation. Vous confirmez ?
Je ne vois pas qui vous a raconté des trucs semblables. C’est absolument farfelu parce qu’avec un accent comme le mien, je ne vois pas comment je pourrais faire Savoyard.
Une autre rumeur dit que vous auriez quitté le Canada pour fuir le G7.
Je voulais absolument quitter avant Donald Trump (rires). Je savais que ça ne me laisserait que bien peu de temps.
L’an dernier je vous avais demandé ce qui, dans vos fonctions, est le plus pénible. Vous m’aviez rétorqué avec humour « Répondre aux questions. » A l’inverse, quelle est la partie la plus agréable ?
Le plus agréable est d’accueillir les gens, de voir revenir tous ces visages chaque année est pour nous une grande joie. Quelqu’un qui revient est satisfait…
On vous voit discuter avec les gens, vous y prenez plaisir.
Le succès d’Annecy repose sur les rencontres. Toute la configuration du Festival les favorise et c’est une grande joie de le constater chaque année.
Après un festival, vous dormez quinze jours d’affilée ?
(rires). Non, l’adrénaline est encore là, après le Festival, c’est une cure de désintox pour retrouver progressivement le sommeil. On ne s’effondre pas dès le lendemain pour commencer à récupérer. Par contre, avant le Festival, il faut faire le plein. Je passe le mois de mai à prendre soin de moi, à préparer mon corps, à dormir, à faire de l’exercice, à bien manger parce que l’épreuve arrive. Il y a clairement une préparation physique pour être complètement disponible pendant sept jours consécutifs pratiquement seize à dix-huit heures par jour. Il faut être disponible physiquement et aussi mentalement pour prendre des décisions rapidement, pour reconnaître les gens, pour répondre aux questions, comme en ce moment (re-rires), et être capable de passer d’une langue à l’autre.
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